Sanctimontronais

changer d'identité tel un jeu, effectivement il est loin d'être le seul à se déguiser : « d'accord, je fais mon numéro habillé en femme » page 63, déclare Gabriel. Puis, Marceline s'habille en motard, et Zazie elle-même est « déguisée » selon le Sanctimontronais : « Mais c'est la fille de Jeanne Lalochère. Je ne l'avais pas reconnue déguisée en garçon. » Tous ces costumes ont pour but de coller plusieurs identités à un même personnage. 2 : … Ou un moyen de se dédoubler. Tout d'abord, Queneau

(p. 33)… Mais, mis à part quelques références directes – qui restent rares – au monde de l’enfance par le narrateur, comme son désir deux fois répété de revoir sa maman (« ma moman, vous l’auriez pas vue par hasard? » demande-t-elle au Sanctimontronais du chapitre X, p. 115), ou l’allusion aux contes de fées du début du chapitre III, contes dont d’ailleurs Zazie finit par juger « que c’est drôlement con » (p. 31), rien ne permet au lecteur de véritablement associer Zazie avec le portrait

fallait se garer de lui, parce que le chat lui-même y aurait passé. Comme dans la chanson. Vous connaissez ? — Je vois, dit le type. — Tant mieux. Alors je continue : un jour, un dimanche, je rentrais de voir un match de foute, y avait le Stade Sanctimontronais contre l’Étoile-Rouge de Neuflize, en division d’honneur c’est pas rien. Vous vous intéressez au sport, vous ? — Oui. Au catch. Considérant le gabarit médiocre du bonhomme, Zazie ricane. — Dans la catégorie spectateurs, qu’elle dit. — C’est

fallait se garer de lui, parce que le chat lui-même y aurait passé. Comme dans la chanson. Vous connaissez ? – Je vois, dit le type. – Tant mieux. Alors je continue : un jour, un dimanche, je rentrais de voir un match de foute, y avait le Stade Sanctimontronais contre l’Étoile-Rouge de Neuflize, en division d’honneur c’est pas rien. Vous vous intéressez au sport, vous ? – Oui. Au catch. Considérant le gabarit médiocre du bonhomme, Zazie ricane. – Dans la catégorie spectateurs, qu’elle dit. – C’est

Elle est très informée, elle lit les journaux, regarde la « tévé » et le cinema. p112 «  La vie, dit Zazie, vous devez la connaître. Paraît que dans votre métier on en voit de drôle. - Où t’as été cherché ça ? - Je l’ail u dans le Sanctimontronais du dimanche, un canard à la page même pour la province où ya des amours célèbres, l’astrologie et tout( …). » On sent également le poids de l’actualité dans la question de l’inceste, de la pédophilie et des « déviances sexuelles ». Notons

romanesque de Zazie dans le métro s’ouvre sur l’arrivée de Zazie, fille provinciale, qui, avec un regard étranger, découvre la ville de Paris pour la première fois. En dehors de Zazie, les étrangers – les « voyageurs » de nationalité diverse, le « Sanctimontronais », etc. – entrent en scène. Paris est le centre du monde qui attire les touristes de tous pays, ce qui caractérise fortement cette ville. Ce roman constitue donc un lieu d’échanges culturels : d’un côté, les étrangers viennent découvrir Paris

réciproquement dans les colonnes Morris sous les yeux ébahis de Trouscaillon ; suppression de la scène de « réquisition » de véhicule par Trouscaillon – les personnages prennent la voiture de la veuve Mouaque ; suppression de la rencontre avec le Sanctimontronais ; ajout de l’épopée dans les embouteillages, qui s’ouvrent grâce au sifflet de Trouscaillon ; déplacement et développement de la scène des touristes dans le bus du début du chapitre IX ; Gabriel est harcelé par les pompom girls ; suppression

taxi vers la tour Eiffel le long de la ligne 6. Ils rencontrent Fedor Balanovitch, guide touristique dont les touristes « guidnappent » Gabriel (p. 98). Zazie, la veuve Mouaque et Trouscaillon le suivent jusqu'à la Sainte-Chapelle grâce à un « sanctimontronais » qui les prend en stop (île de la Cité, p. 98). Ils passent devant la gare d'Orsay (p. 99) puis longent les quais de la Seine le long des 8e, 1er et 4e arrondissements (p. 113 et suivantes) jusqu'à la Sainte-Chapelle (p. 120). Les personnages