Satan

d'autre alternative que la révolte ou la mort. Cet esprit de négation trouve son incarnation la plus expressive dans la figure de Satan (Hugo), le révolté suprême, et de Méphistophélès (Goethe) l'esprit qui toujours nie. Vautrin (Balzac) qui lance un défi à l'ordre établi se dit « méchant comme le diable ». La tentation de la chute, de la révolte absolue incarnée par Satan, fascine l'âme romantique : réaction naturelle de la créature contre son créateur, contre cet « ogre appelé Dieu » (Petrus Borel)

Les métamorphoses du vampire (pièce condamnée) LXXXVIII. Un Voyage à Cythère LXXXIX. L’Amour et le Crâne 101 102 103 105 108 111 112 113 114 115 116 117 119 RÉVOLTE XC. Le Reniement de Saint Pierre XCI. Abel et Caïn XCII. Les Litanies de Satan 120 121 122 124 LE VIN XCIII. L’Ame du Vin XCIV. Le Vin de Chiffonniers XCV. Le Vin de l’Assassin XCVI. Le Vin du Solitaire XCVII. Le Vin des Amants 127 128 129 130 132 133 LA MORT 134 135 136 137 XCVIII. La Mort des Amants

d’évasion vers l’ailleurs. Noyé la mélancolie, l’angoisse. « Fleurs du Mal » : Luxure et amour, homosexualité féminine. Une fois que les tentations charnelles sont dépassées, il reste une tentation spirituelle : se révolter contre Dieu et se tourner vers Satan le prince déchus. « La Mort » : consolation, dernier espoir des hommes. Théorie des correspondances : Il reprend une doctrine chère aux romantiques allemands. Ils existent de mystérieux accords que Baudelaire nomme correspondances. Les fixés dans

Les intéressés s’y rendaient en majorité à pieds, mais parfois, le Diable lui-même les y emmenait à dos d’âne, de porc ou tout simplement en les téléportant. En quelque sorte parodiée de la tradition catholique, cette messe était un hommage rendu à Satan. Pour leur prouver leur amour et leur fidélité, sorciers et sorcières « baisaient le cul » du Diable sous l’aspect d’un bouc. Ces soirées de débauche souvent étaient ponctuées de sacrifices humains, lesquels sont bien souvent le fruit horrible d’excès

Apollinaire, Prévert, Vian, Desnos, Eluard, Ponge Page 2 : Ronsard Mignonne allons voir si la rose Page 3 : Rimbaud Ophélie Page 5 : Verlaine  Il pleut dans mon cœur Page 6 : Baudelaire Enivrez-vous Page 8 : Victor Hugo La plume de Satan et Ecrit au bas d’un crucifix Page 10 : Prévert Sable mouvant Page 12 : Ponge La bougie Page 11 : Eluard Suite Page 13 : Apollinaire Colchiques et Paris Page 15 : Desnos L’idéal Maitresse Page 16 : Vian La vie c’est comme une dent

originalité personnelle. Il soigne sa parure, sa parole. Baudelaire est extravagant et il souhaite absolument être remarqué. Il essaye de montrer une image différente de sa nature, il se met en valeur. Le dandysme apparaît dans ses poèmes : présence de satan quand il parle de lui, il est aussi bizarre amant, étrange aspect de libertin. C. L’œuvre Baudelaire s’est fortement inspiré des Romantiques et des Parnassiens. Il a aussi mis en place les premiers fondements du symbolisme. Ses poèmes les plus

(où) | | |et les victimes (qui ?). | | |Le champ lexical de la sorcellerie (diable, Satan et chasse, sous-entendu chasse aux sorcières) utilisé | | |dans le titre, sous-titre et chapeau est sans conteste lié aux enfants mais ne prend en aucun cas parti. |

Baudelaire reprend la pensée de certains poètes romantiques, qui, comme Byron s'étaient déjà chargés de la révéler; en ce sens, Baudelaire s'inscrit dans une tradition qui avait fait de Satan le plus splendide des anges, Satan, le Mal défini en quelques sortes la beauté. Et Baudelaire se sent d'ailleurs plus proche de ce Satan que de la réalité. Cependant, le titre démontre aussi que la fleur d'un objet en désigne l'essence; ainsi , Baudelaire a décrit, dans son recueil, à la fois la cause première du

qu'importe, Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu? De Satan ou de Dieu, qu'importe? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds? Commentaire À

visuelles au service du message religieux : répétitions : sainte Foy apparaît deux fois ; symétrie : thème de la maison, celle de Dieu et celle de Satan, avec le même toit ; opposition : le bon Roi (Charlemagne, bienfaiteur de l’abbaye) opposé au mauvais Roi (nu et privé de sa couronne d’un coup de dents par un diable) ; ressemblance : le Christ et Satan sur leur trône, les mains dans une position significative ; présence d’objets familiers pour les fidèles : lampes qui éclairent les Limbes, modèle