Sentiment Rastignac

sous la Révolution dans la fabrication et le commerce de vermicelles, - Victorine Taillefer, une fille ruinée après le décès de sa mère, car son père lui préfère son frère et l'a déshéritée, qui vit avec une parente, Mme Couture - Eugène de Rastignac, un étudiant, venu de sa Charente natale poursuivre ses études de droit à Paris. - Mlle Michonneau, femme avide et peu morale - Poiret, un homme qui contribue à une conversation en répétant toujours ce que les autres viennent de dire.

bienséance, mais elle doit tout montrer : bourgeois et ouvriers, provinciaux, prostituées et femmes déçues par le mariage. Tout doit être dit, comme cette phrase de la vicomtesse de Beauséant lorsqu’elle donne des conseils à son cousin Eugène de Rastignac dans Le Père Goriot : « Aussi, Madame de Nucingen laperait-elle toute la boue qu’il y a entre la rue Saint-Lazare et la rue de Grenelle pour entrer dans mon salon ». Mais le naturalisme, c’est aussi retranscrire le langage exact utilisé par les

du moins jusqu'au XIXe siècle, est en effet conçu autour d'un ou plusieurs personnages dont le lecteur va suivre l'évolution. Le roman réaliste prend ainsi souvent la forme d'une biographie. Ces figures restent attachées au roman, comme Eugène de Rastignac pour Le Père Goriot, Raphaël de Valentin pour La Peau de Chagrin, Julien Sorel pour Le Rouge et Le Noir, ou encore Madame Bovary dans le roman éponyme. Les romanciers inscrivent naturellement leur héros dans la société. Le roman d'apprentissage est

aux mystères du grand monde, Rastignac perce le secret de Jean-Joachim Goriot: il s’est quasiment ruiné pour ses filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen qui le tiennent à l’écart de leur vie. Elles mènent grand train auprès de leurs maris aristocrates, mais elles ont honte de la façon dont s’est enrichi leur père. Elles ne rechignent toutefois pas à accepter ses aides lorsque les y forcent leurs problèmes financiers. Vautrin révèle cyniquement à Rastignac les rouages de la société et

études philosophiques, analytiques. Le père Goriot, appartient aux scènes de la vie privé. Dans ce roman inspiré d’un fait divers, apparaissent des personnages que l’on retrouvera tout au long de la «comédie humaine» comme «Votrin» ou «Eugene de Rastignac». Votrin était appeler par Balzac «La colonne vertébrale de la comédie humaine.» il s’agit d’un forçat évadé du bagne de Toulon, ou il a était condamné pour une faute qu’il n’a pas commise, et il se cache a Paris dans la pension Vauquer. Balzac c’est

Hanska. L’élaboration L’idée de relier entre eux les récits en faisant revivre les protagonistes de chaque roman ou nouvelle ne vient à Balzac qu’en 1835 avec le Père Goriot où l’on voit reparaître pour la deuxième fois l’important Eugène de Rastignac déjà présenté en 1832 dans « Étude de femme » et « Autre étude de femme » publié alors sous le titre « Une conversation entre onze heures et minuit » inséré dans les « Contes bruns ». Balzac se ravisait souvent dans ses classements, et ses titres

le règne de l’argent. Point de vue de l’auteur : Le roman est écrit du point de vue d’un narrateur omniscient, qui délègue souvent son point de vue à Rastignac, par qui nous voyons les autres. Personnages de la maison Vauquer : Mlle Michenneau et M. Poiret Victorine Taillefer, jeune fille déshéritée par son père Eugène de Rastignac, étudiant noble mais pauvre, venu faire son droit et chercher gloire et pouvoir Le mystérieux M. Vautrin, une force de la nature Le père Goriot, vieux et

mère, car son père lui préfère son frère et l'a déshéritée, qui vit avec une parente, Mme Couture Eugène de Rastignac, un étudiant, venu de sa Charente natale poursuivre ses études de droit à Paris. Anastasie, comtesse de Restaud ; Delphine, baronne de Nucingen : Filles pére goriot . Dans une pension bourgeoise, lépreuse et nauséabonde vit un groupe de pensionnaires .Eugène de Rastignac, étudiant pauvre en attendant, mais ambitieux, y coudoie le père Goriot et Vautrin sur lesquels des scènes

constituent deux excipits. Chaque texte met en scène un personnage d'un âge plutôt jeune, Frédéric Moreau (texte C) : « Un jeune homme de dix-huit ans (l. 18) »  ; Julien Sorel (texte A) : « Un petit homme de dix-huit à dix-neuf ans (l. 39) » ; Eugène de Rastignac (texte B) : « l'étudiant » ; Bel-Ami faisant légèrement exception car d'un age sûrement un peu plus avancé. Pour les deux débuts de romans, nous avons la description physique des personnages, typiquement du style du roman d'apprentissage. Dans

orientale où la vie elle-même est prise avec le Désir, principe de toute passion. » Honoré de Balzac a brossé un vaste tableau de la société de son temps créant des archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le roman L'Éducation