Serres Chaudes Maeterlinck

revient. Mélisande va mourir. Elle regarde sa fille qui lui fait pitié. Les servantes rentrent. Mélisande s’endort et meurt en silence. RECHERCHE DANS L’A-Z | Maeterlinck Maurice (1862-1949) : Originaire de Gand, il a fait des études de droit. Il commence à écrire des poèmes symbolistes ainsi qu’un recueil (Serres chaudes) et devient vite réputé. Il a également écrit des pièces de théâtre comme Pelléas et Mélisande (1892) qui sera mis en musique par Debussy. De 1896 à 1897, il se retire

:L’Art Moderne .La société Nouvelle – La Basoche et La Wallonie .Des journaux aussi sont parus tel :La Nouvelle Littérature Belge . La liste des écrivains belges romanciers, dramaturges et poètes est très longue : on cite Maurice Maeterlinck -Charles Van Lerberghe – Georges Rodenbach – Max Elskamp – Emile Verhaeren -Franz Hellens – Georges Eekhoud –Camille Lemonnier et autres. La question qui se pose concernant la littérature belge est celle de la possibilité ou

« Comme une rosée de plomb » : La Mort dans l’oeuvre théâtrale de Maurice Maeterlinck Brecht Wille (20042109) Ma Vergelijkende Moderne Letterkunde Mémoire de Master Promoteur : Prof. Dr. Pierre Schoentjes Université de Gand - Département de français Année universitaire: 2007-2008 Avant-propos Avant de commencer ce mémoire, je tiens à remercier Prof. Dr. Pierre Schoentjes, mon promoteur, pour ses conseil, ses encouragements, sa confiance et sa patience. Aussi pour m’avoir donné la possibilité d’approfondir

cœur vers la spiritualité. Ophélie est selon l’expression de Philippe Jullian une « femme-âme »13, douée d’un pouvoir de transcendance célébré par Laurent Tailhade dans « Les Fleurs d’Ophélie »14. Il est remarquable que le recueil Serres chaudes, publié par Maeterlinck en 1889, soit traversé tout du long par une évocation in absentia d’Ophélie. Dans cet ensemble de trente-trois poèmes, la rêverie poétique aspire à dépeindre au travers d’images souvent surprenantes la captivité de l’âme, ses désarrois

explication de l’homme, suffisante à nos plus beaux rêves…” (Mallarmé, 1998: 399). Maria de Jesus Cabral http://www.apef.org.pt/carnets/2009/cabral.pdf 60 “Sous l’eau du songe qui s’élève, / Mon âme a peur, mon âme a peur” (“Reflets”, Serres chaudes, Maeterlinck) Il n’y a rien d’étonnant à ce que l’imaginaire d’un poète flamand, qui reste un nomphare du Symbolisme dans son expression française10, apparaisse si profondément marqué par les paysages de sa mère-patrie de fleuves et de rivières –

chose qu'on n'a pas eu à choisir, chose profonde, portée en soi dès l'enfance, qui est vous-même et par quoi l'on se projette hors de soi pour les autres – et d'abord pour d'autres qui pratiquent le même idiome. Même des Flamands de souche – un Maeterlinck ou un Hellens – s'ils sont venus à la patrie littéraire française, c'est parce que la langue française, parlée par eux dès l'enfance, était celle qui leur permettait de se dire le plus véridiquement : eux non plus n'ont pas choisi. Cette littérature

n’avait fait une telle conso de mot en « –isme », et vu naître autant d’écoles avec leurs manifestes et leurs revues souvent éphémères. Jamais, non plus, les rapports d’influence réciproque entre la littérature et les beaux-arts n’avaient été si serrés, si vivants et si complexes. Pourtant le rôle des personnalités fortes ne s’en est pas trouvé amoindri, bien au contraire. Des créateurs comme PEGUY, CLAUDEL, PROUST, GIDE et VALERY sont proprement inclassables, et chacun d’eux nous a vraiment révélé

de la fin du siècle, s’articule ainsi avec l’expressionnisme naissant. La trace la plus visible en est leur commune filiation avec Maeterlinck, poète par excellence du mot en sa « résonance intérieure » dans le troisième chapitre de Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier  ; Schönberg met en musique Serres chaudes et écrit un Pelléas et Mélisande symphonique. Mais l’intériorité désormais s’exprime directement

«Accélérons, accélérons, c'est la saison bien connue, cette fois» (qui est en 8+10); ou comme : «Tous les paniers Watteau des bourrées sous les marronniers» (qui est en 6+8); et d'autres variations encore. [143] Maeterlinck n'est pas moins expérimentateur dans le recueil Serres chaudes (1889). Sans entrer dans tous les détails du texte du poème «Hôpital» (où le «vers» 23, par exemple, est en 11+7), citons la suite (vers 29-32) : Toutes les filles du roi sont dans une barque sous l'orage! (7+9)

bien sûr, et surtout Mallarmé, qui dès 1880 avec ses célèbres mardis préside à l’initiation de nouveaux adeptes de la Beauté. Parmi les plus ardents défenseurs de cette nouvelle esthétique : Henri de Régnier, Rémy de Gourmont, Emile Verhaeren, Maeterlinck, Rodenbach. Edgar Poe, leur aîné américain devient l’emblème de ces jeunes poètes. Il occupera une place prépondérante dans les goûts littéraires de Viñes et Ravel. Le foisonnement, grandiose et contradictoire de cette fin de siècle, constituera