Sertão

d’habitants. Elle connaît d'importantes difficultés socio-économiques, malgré la présence de ressources naturelles importantes, dont des gisements de pétrole. Les inégalités sociales sont particulièrement fortes. Les sécheresses cycliques qui frappent le sertão, zone semi-aride de l’intérieur du Nordeste, terre des légendaires cangaceiros, tantôt héros, tantôt bandits, ne facilitent pas la vie des milliers de paysans sans terre, et obligés d’émigrer vers les grandes métropoles du Sud. Centre-Ouest

révolte contre un monde régi par la génétique. POL Frédérique Laissez moi rêver fra 1997 Documentaire sur les rêves sociaux dans le Nord de la France. REZENDE Sergio A guerra de Canudos bre 1997 Fiction sur le célèbre mouvement millénariste du sertao dans l’État de Bahia en fin du XIX°, sans doute à partir de l’ouvrage de CUNHA Os sertoes ou de celui de VARGAS LLOSA La guerre de la fin du monde. SPINAU Philippe Familistère de GODIN fra 1997 Documentaire sur l’expérience post-fouriériste de

elle s'éveilla un matin, les cuisses tachées de sang, et crut qu'elle allait mourir ; elle décida de laisser une lettre au garçon dans laquelle elle lui avouerait qu'il avait été le grand amour de sa vie, puis elle fit le projet de s'enfoncer dans le sertão où elle serait dévorée par l'une des bêtes sauvages qui terrorisaient les paysans de la région: le loupgarou ou la mule-sans-tête'. Ainsi, ses parents ne pleureraient pas sa mort, car les pauvres gardent espoir, en dépit des tragédies qui les accablent

elle s’éveilla un matin, les cuisses tachées de sang, et crut qu’elle allait mourir ; elle décida de laisser une lettre au garçon dans laquelle elle lui avouerait qu’il avait été le grand amour de sa vie, puis elle fit le projet de s’enfoncer dans le sertâo où elle serait dévorée par l’une des bêtes sauvages qui terrorisaient les paysans de la région : le loup-garou ou la mule-sans-tête 1 . Ainsi, ses parents ne pleureraient pas sa mort, car les pauvres gardent espoir, en dépit des tragédies qui

elle s’éveilla un matin, les cuisses tachées de sang, et crut qu’elle allait mourir ; elle décida de laisser une lettre au garçon dans laquelle elle lui avouerait qu’il avait été le grand amour de sa vie, puis elle fit le projet de s’enfoncer dans le sertâo où elle serait dévorée par l’une des bêtes sauvages qui terrorisaient les paysans de la région : le loup-garou ou la mule-sans-tête 1 . Ainsi, ses parents ne pleureraient pas sa mort, car les pauvres gardent espoir, en dépit des tragédies qui les

projet de réformes proposées un an exactement après la fin de la guerre de Canudos (1894 – 1897) est toutefois ajourné[78]. Seul l’annexe de son projet concernant la création de l’Etat-Major est appliquée[79]. La difficile campagne militaire au cœur du sertão (abréviation de « grand désert », desertão), décrite en traits positivistes par le lieutenant Euclides da Cunha dans son célèbre ouvrage Hautes terres, révèle les difficultés des troupes brésiliennes à venir à bout d’une « révolte de paysans ». Ce

figurant aux archives du Service de l’Extension Culturelle de l’Université de Recife, et, concernant des secteurs ruraux et urbains du Nordeste et du Sud du pays, des exemples comme les suivants ne sont pas rares : Janvier à Angicos — dit un homme du « Sertao » du Rio Grande do Norte — est très dur à vivre, parce que « Janvier est un type mauvais qui aime à nous faire enrager » . . . « Je veux apprendre à lire et à écrire, — a dit un analphabète de Recife, — pour cesser d’être l’ombre des autres ». Et

territórios soviéticos livres nas principais regiões do país e retirar-se, através da lendária Longa Marcha, para uma região remota e pouco povoada do noroeste. Depois que tenentes rebeldes brasileiros como Luís Carlos Prestes passaram das caminhadas no sertão para o comunismo em fins da década de 1930, nenhum grupo esquerdista importante escolheu o caminho da guerrilha em outra parte, a menos que contemos a luta do general César Augusto Sandino contra os fuzileiros navais americanos na Nicarágua (1927-1933)

sentiments civilisés incompatible avec la conscience d’un primitif, et l’exaltation moqueuse de l’astuce instinctive de notre « caboclo », sans un mot sur sa misère physique et son courage héroïque ; et l’éloge de la tranquillité apparente de notre « sertão », sans qu’on voie l’obscurantisme qui règne parmi les populations abandonnées de cette région, l’analphabétisme de 60 % de ses hommes et la torture que représentent les miasmes et les insectes sous l’exubérance de la nature tropicale. Et l’on envisage