Sganarelle Et Ses Gages

est l’œuvre de Molière, dramaturge et comédien, elle s'intitule Dom Juan, première impression en 1682. Dom Juan est un seigneur libertin qui vient d'abandonner sa dernière épouse, Done Elvire. Il est toujours en compagnie de son plus fidèle valet, Sganarelle. Inconstant, il va de conquêtes amoureuses en conquêtes amoureuses et on le retrouve à séduire de jeunes paysannes en leur promettant le mariage. Poursuivi par les deux frères d' Elvire qui veulent venger leur sœur déshonorée, Dom Juan rencontre

a fréquenté disparaissent dès qu'il ne pense plus à eux. On ne sait pas ce que deviennent Charlotte, Mathurine, Done Elvire. Seul Sganarelle demeure. De plus, le dénouement est ambigu : Sganarelle parle au nom de la morale (appel au repentir dans sa dernière tirade) mais au moment du danger il désavoue le maître dont il a été le complice et le double : "mes gages" prend une tournure grinçante : Dom Juan n'est plus qu'un employeur indélicat, qui part sans payer ses employés ! Le comique, grinçant

de la scène. Le châtiment : pas tant pour ses différents méfaits que pour son refus de la miséricorde du Ciel → ultime provocation : volonté de vivre et vaincre en libertin. 2) Sganarelle : une fin comique Frayeurs : burlesque. Énumération des fautes : on revient à une dimension humaine → scènes de comédie. Gages : pour lui, ultime châtiment est de ne pas recevoir son argent ; répétition : comique → pas de compassion pour son maître qui vient d'être emporté sous ses yeux. Conclusion Si par

commedia dell’ Arte s’en inspire dès 1630. Le rôle du valet, en l’occurrence Arlequin y est privilégié, ainsi que les bouffonneries ; il est fait mention du catalogue des conquêtes amoureuses de Dom Juan et, à la fin, le valet s’écrie : «Mes gages ! Mes gages !». * En France En 1659, Dorimond publie une tragi-comédie en cinq actes, Le Festin de Pierre ou le Fils criminel ; de nouveaux éléments voient le jour : le comportement de mauvais fils de Dom Juan face à son père et le thème du déguisement

publie pas la pièce de son vivant. La première publication de Don Juan date de 1682, après la mort de Molière. Or cette édition est une édition édulcorée (ni I, 2, ni III,2, V ,2). O, avait aussi supprimé la dernière réplique de la pièce « mes gages ! Mes gages ». Une édition paraît en 1783 à Amsterdam (pays ou la librairie est libre) dont on se sert pour restituer de ce qu'a été la pièce. Sans qu'on puisse savoir comment cette édition est née (surement une édition pirate : on prend à la volée le texte)

XVIIIème : Marivaux ( + Beaumarchais, à part ) [modifier] Le valet de comédie • Il regroupe toutes les fonctions de tous les valets de la maison, c'est donc un symbole, une représentation du valet. • Le valet n'est pas un esclave, il est rémunéré (de gages), mêmes si ceux-ci sont rarement perçus. En effet, le valet est logé, nourri, blanchi, et s'en contente. [modifier] La relation avec le maître • C'est une relation de familiarité (le valet sert de confident, pour le maître c'est une espèce de double

comme changeant et furtif car dès qu'il apparaît il « s'envole » (l.12) et Dom Juan ne réussit pas à la frapper avec son épée. Dom Juan semble ne pas croire en la présence religieuse qui est pourtant évidente, alors qu'à l'inverse le personnage de Sganarelle en est persuadé, même si celui ci tourne à la dérision la religion avec des répliques comiques tel que « Monsieur, c'est un spectre : je le reconnais au marcher. ». La religion a beau donc être évoquée, elle est tournée à la dérision en n'étant

L’adaptation de Dom Juan par Mesguich est particulièrement originale. Dans un premier temps, le metteur en scène : Danièle Mesguich prend le choix d’interpréter Sganarelle le valet de Dom Juan tout en ayant fais des modifications sur scène. Ainsi, au tout début de la représentation, Sganarelle prend le choix de parler dans le publique. Les coups annonçant le début de la pièce ne sont pas encore sonnés et l’interrompe dans son éloge du tabac. Ainsi le publique ce sent beaucoup plus proche du personnage

Dans la première scène, Sganarelle dresse un portrait très péjoratif de son maître, un blâme, à Gusman, valet de Done Elvire. Il le critique vivement. Il présente son maître comme un libertin sans aucune morale. Il a tenté de raisonner son maître à propos de ses mœurs qu'il n'approuve pas : « Il me réduit à applaudir ce que mon âme déteste. », mais en vain. De plus, Sganarelle croit en Dieu et craint la fureur divine si Dom Juan ne se repent pas. On peut affirmer que Sganarelle craint son maître Néanmoins

Juan n’a jamais été rejoué, même en privé. Résumé Acte I Scène 1 : Dom Gusman, Sganarelle. Après un éloge burlesque du tabac, Sganarelle, valet de Dom Juan reprend sa conversation avec Gusman, écuyer de Done Elvire. Le spectateur apprend que Dom Juan, après avoir séduit, enlevé Done Elvire du couvent et l’avoir épousée, l’a abandonnée. Dom Gusman s’interroge sur le pourquoi de la fuite de celui-ci. Sganarelle esquisse le portrait d’un maître « grand seigneur méchant homme », « épouseur à toutes