Shivaïsme

la nature. Il chercha à faire converger sa philosophie de la nature avec sa philosophie transcendantale en ne cessant jamais de les considérer comme relevant d’une existence propre mais reliée dans une unité absolue. Cette idée est familière au shivaïsme non-dualiste du Cachemire qui ne cesse de penser la dualité, la multiplicité concentrée dans une unité principielle. De même, suivant la métaphysique shivaïte non-dualiste, le monde est le corps de Dieu. Il est le lieu d’expérience privilégié de

expériences doivent être assimilées et vécues comme des chances de changer auxquelles il faut adhérer. Les trois dieux principaux de l hindouisme ont inspiré trois mouvements, dérivés de la religion Hindoue : le brahamanisme, le vishnouisme, le shivaïsme. Dans le vishnouisme on apprend qu’il existe 5 formes dans lesquelles dieu réside, l’une d’elle est celle des incarnations occasionnelles sous forme d’avatars (descente sur terre du dieu destinée a rétablir l’ordre cosmique lorsqu’il est troublé)

l’être absolu, le créateur de toute chose. La religion de Vishnu est un mélange de personnages divins et de cultes spécifique à l’origine de l’Univers. Le vishnouisme compte plusieurs sectes telles que Pancharata, Vaikhanasa, Bhagavata, etc. * Le shivaïsme – comme vous avez pu le deviner honore le Dieu Shiva. « Ses adeptes considèrent le monde comme illusion. La voie de délivrance est celle de la connaissance par la pratique du Yoga et le culte. » Tout comme le vishnouisme, la religion de Shiva donne

Dominique Lestel, L’animal singulier, Seuil, 2004. François Jullien, Du temps, Grasset, 2001. François Decret, Mani et la tradition manichéenne, Seuil, 1974. René Girard, La violence et le sacré, Hachette littérature, 1998. Alain Daniélou, Shivaïsme et tradition primordiale, Kailash, 2003. Francesco Albéroni, Le choc amoureux, Pocket, 1979. Jean-Yves Leloup, L’évangile de Thomas, Albin Michel, 1986. Jean-Yves Leloup, L’évangile de Philippe, Albin Michel, 2003. Jean-Yves Leloup, L’évangile

de vie. Ainsi nous devons nous sentir libre de l’angoisse de la mort parce que nous appartenons essentiellement à une phénoménalisation de la volonté qui a pour but la vie: tout est vie même la mort. Un seul principe exprime ça: c’est Shiva et le Shivaïsme qui est à la fois un culte des têtes de mort et du Inga. Ainsi donc, pour Sp, la « volonté de vie » nous fait entrer dans la danse de Shiva et nous permet pas de fixer sur la mort de notre individualité. - Deux grands principes: comment nous libérer

(cf. Reich, en allemand). Et le sens est celui d’une puissance créatrice. Si nous regardons vers 140 Pour une autre économie de l’art et de la culture les traditions de sagesse prépatriarcale – je pense par exemple à la tradition du tantrisme shivaïsme qui remonte à plus de cinq mille ans, avant les sociétés patriarcales – c’était le féminin qui était porteur de la puissance créatrice et le masculin qui était porteur de la capacité d’émerveillement. On comprend alors le renversement qu’opèrent

ouvert ont pris 14 conscience du fait qu’il existe un fossé insondable entre la psychologie et la psychiatrie contemporaines et les grandes traditions spirituelles antiques ou orientales. Citons parmi celles-ci les diverses formes de yoga, le shivaïsme du Cachemire, le Vajrayana tibétain, le taoïsme, le bouddhisme Zen, le soufisme, la kabbale ou l’alchimie. La richesse de connaissance profonde de la psyché et de la conscience humaine accumulée par ces systèmes depuis des siècles, voire des millénaires