Sidoine Apollinaire

Si je mourais là-bas... de Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas sur le front de l'armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt Un obus éclatant sur le front de l'armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace Couvrirait de mon sang le monde tout entier La mer les monts les vals et

            Ni temps passé        Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine        Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure 1913- tiré du recueil de poésie Alcools de Guillaume Apollinaire I- Biographie de Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) II- Étude de texte 1) A quoi vous fait penser le mot « Pont » ? Pourquoi, d’après vous, le poète a-t-il choisi un pont comme thème de son poème ? 2) Savez-vous dans quelle ville se trouve le Pont Mirabeau ?

Le peintre se fond bientôt dans l’effervescence de la vie artistique parisienne et, dès 1908, travaille aux côtés de Modigliani, Laurens, et surtout Archipenko. Installé à la Ruche en 1908, il se lie avec Blaise Cendrars, Max Jacob et Guillaume Apollinaire et dialogue, entre autres, avec le peintre Robert Delaunay.

« Tendres yeux éclatés de l’amante infidèle » Introduction : Guillaume Apollinaire est connu comme 1 avant gardiste du mouvement littéraire, le surréalisme. En 1914, il tombe amoureux de louise Coligny de Chatillon, surnommée Lou, qu’il a rencontré à Nice. Il connait alors 1 passion violente pour elle mais sa mobilisation les sépare en aout 1914. Il a écrit de nombreux poèmes sur le front qui seront publiés dans poème à Lou. Ce sont des poèmes-lettres qu’il envoi a louise. L’extrait étudié

et possédant «  la grâce d’une bête ». Ici, la poésie moderne fait donc totalement éclater les genres traditionnels, prônant le « lyrisme de la matière ». De nombreux poètes suivront donc cette fonction nouvelle de la poésie, tel que Guillaume Apollinaire, particulièrement dans son recueil Alcools, (1913), regroupant des poèmes représentatifs d’une époque lassée : « Qu'est-ce que cela peut me faire ô ma maman, D'être cet employé pour qui seul rien n'existe […] » (La Porte). De plus, c’est dans le

» de Paul Verlaine (1844-1896) • « L’invitation au voyage » de Charles Baudelaire (1821-1867) • « Autre éventail de mademoiselle Mallarmé » de Stéphane Mallarmé (1842-1898) • « Les colchiques » de Guillaume Apollinaire (1880-1918) • « Cœur couronne et miroir » de Guillaume Apollinaire • « Rêves » de Philippe Soupault (1897-1990) • « Pour faire le portrait d’un oiseau » de Jacques Prévert (1900-1977) Certains des poètes du XVIème s’inscrivent parmi les plus grands de notre littérature, comme

Fred Vargas: Coule la Seine. Nouvelles policières. Reclam Stuttgart 2008. Fred Vargas -> Frédérique Audoin-Rouzeau Coule la Seine -> Extrait du poême „Le pont Mirabeau“ de Guillaume Apollinaire (1912): Sous le pont Mirabeau / Coule la Seine / Et nos amours / Faut-il quʻil mʻen souvienne.“ Résumés des Nouvelles 1. Salut et liberté Vasco, vieux tailleur sans argent, sʻinstalle sur un banc devant le commissariat. En même temps, la police reçoit des lettre anonymes, signées par

Guillaume Apollinaire Alcools: Les Rhénanes Nuit rhénane Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme Écoutez la chanson lente d'un batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je n'entende plus le chant du batelier Et mettez près de moi toutes les filles blondes Au regard immobile aux nattes repliées Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent Tout

est la date de la déconvenue amoureuse et non pas celle du poème lui-même. Il aurait chanté sa complainte dès cette année-là mais ne lui aurait donné une forme littéraire qu'à partir de juin 1904 (voir la strophe 55). Quant à l’amour de Guillaume Apollinaire, véritable phénix en effet (oiseau fabuleux qui renaissait de ses cendres), il allait, tout au long de sa vie, sans cesse renaître chaque fois pour une autre femme ! Le poème comprend soixante quintils (la dédicace en est un) d’octosyllabes

poésie a pu s’imprégner de cette forme d’art en associant dessin et poésie, et en prouvant de cette façon que la poésie est un genre qui allie peinture et écriture. L’art poétique se mêle ainsi à l’art du dessin ; c’est d’ailleurs ce que Guillaume Apollinaire illustre clairement avec ses Calligrammes mais aussi lorsqu’il affirme être un peintre en même temps qu’il est poète: « moi aussi je suis peintre » a-t-il dit à Picasso. Rappelant d’ailleurs qu’Horace disait que la poésie est comme la peinture (Ut