Signifié Ponge

(sens quasi littéral) à sa mère à son corps défendant, fusion refusée mais inéluctable.   2) Lignes 9 à 20 : déductions psychanalytiques à partir du surnom donné au fils par la mère («　Dan　»), exploration du psychisme maternel caché derrière un signifié (l’exégèse d’un mot pour mieux comprendre celle qui l’emploie)   - «　Elle ne m’appelait jamais fils, d’ailleurs je ne l’aurais pas supporté　» : présupposé que le dire traduit l’être, par conséquent Molloy, puisqu’il n’aurait pas supporté d’être

Il opère par distinctions ("bifurcations"): • • • • • • • • Matière VS objet de la linguistique Langue comme nomenclature VS système de signes Langue VS parole Linguistique diachronique VS synchronique Linguistique interne VS externe Signifiant VS signifié Signification VS valeur Rapports syntagmatiques VS paradigmatiques L'objet de la linguistique est l’étude, interne et synchronique, des systèmes de signes que constituent les états de langue. (J.Moeschler 01: www.unige.ch/lettres/linge/moeschler)

décrire des objets. 1er concept : le langage par Benveniste Le langage c'est pouvoir s'exprimer grâce à des signes. En linguistique, un signe c'est l'objet et le mot qui est associé à cet objet. Ex : « lit » le signifiant ; sens de « lit » le signifié Pour Benveniste, cette aptitude est propre à la communication humaine. 2ème concept : La langue pour Benveniste La langue désigne l'ensemble des signes transmis et utilisés par un groupe donné afin de communiquer. D'après Benveniste, la langue

instinctive ou acquise. L'homme quand il parle ne communique pas à l'aide de signaux mais de signes linguistiques, « le signe linguistique unit (...) un concept et une image acoustique » (De Saussure, Cours de linguistique générale), c'est-à-dire un signifié et un signifiant, un sens et un son. Il faut l'interpréter et il donne lieu après une réflexion soit au dialogue soit à l'action. On ne peut donc pas parler de langage animal. Les animaux ont des codes de signaux et seul l'homme utilise des systèmes

L1 – UE 102. DM QUESTION DE LANGAGE. 1) Ferdinand de Saussure dit que la langue est un système de signe qui est lui-même divisé en deux partie : le signifié, qui est le sens du mot et le signifiant qui est le son acoustique du mot. Selon lui ces deux thermes sont indissociables et la relation qu’il y a entre le signifiant et le signifié est arbitraire. Par contre Emile Benveniste a lui émis une idée très différente de celle de Ferdinand de Saussure. Il critique son concept. Emile Benveniste

 l’un  l’autre  (métaphore  de  la  feuille).   Combinaison  entre  un  concept  et  une  image  acoustique,  respectivement  signifié  (SÉ),  signifiant  (SA).   Sé  +  Sa  =    Signe  linguistique       Aspect  conceptuel  :  le  signifié     _________________   le  mot  «  cheval  »   le  signifiant       Image  acoustique     3       

aspect, texture, proportions…) pour prendre un sens nouveau lorsqu’il est transposé dans un nouveau contexte, un nouveau support (ici l’espace de la toile). L’objet est donc valorisé pour ce qu’il est physiquement comme pour ce qu’il a signifié, ce qu’il signifie aujourd’hui. Le procédé est le même pour Collage City, la ville (la texture) devient le support à la pièce rapportée (l’objet), qui lors de sa confrontation avec le contexte (différent) changera de rôle, de signification vis-à-vis de sa

 du  plaisir.     • Critique  de  la  notion  de  signe  (Saussure)   Pour   Derrida   "le   signifié   [le   concept]   fonctionne   toujours   déjà   comme   un   signifiant   [l'image   acoustique   d'un   mot]"   car   l'écriture   précède   la   parole.   Le   signifié   dépend   du   signifiant,  non  l'inverse.  Derrida  critique  sur  cette  base  la  thèse

1984). Une telle lecture iconisante est une sémiosis, c’est-à-dire une opération qui, conjoignant un signifiant et un signifié, a pour effet de produire des signes. La grille de lecture, de nature sémantique, sollicite la surface de l’image et, prenant en charge des paquets de traits visuels, de densité variable, qu’elle constitue en des formants figuratifs, les dote de signifiés, en transformant ainsi les figures visuelles en signesobjets. L’opération principale qui le constitue est la sélection

sujet. Et comme tout acte encore, il peut changer la réalité : la parole n'est pas sans conséquences ! La parole représente un pouvoir, un moyen pour le sujet d'influencer autrui et de transformer le monde ; c’est aussi et avant tout l’occasion de signifier son propre désir. C'est pourquoi il sera intéressant de poser le problème d'une éthique de la parole. Peut-on tout dire ? Quand faut-il prendre la parole ? Qu'est-ce qu'une parole vraie, authentique ? Qu'est-ce que bien se parler les uns les autres