Silence Et Lumiére

* La lumière * Il est vraisemblable que la scène se passe le soir. La lumière semble indiquer que la nuit s’est installée au dehors et que la lampe de chevet a dû conséquemment être allumée. Vu depuis la rue, il n'en est que plus voyeur, mettant toute la lumière crue sur cette femme à la vitrine dont l’hiératisme contraste avec les épaules nues. Le tableau est composé en deux parties : le monde de la nuit, de l’obscurité et cocon familial illuminé d’une douce et accueillante lumière, reflet

une autre fois dans une région de sable épais, j'attendais l'aube. Les collines d'or offraient à la lune leur versant lumineux, et des versants d'ombre montaient jusqu'aux lignes de partage de la lumière. Sur ce chantier désert d'ombre et de lune, régnait une paix de travail suspendu, et aussi un silence de piège, au coeur duquel je m'endormis. Quand je me réveillai, je ne vis rien que le bassin du ciel nocturne, car j'étais allongé sur une crête, les bras en croix et face à ce vivier d'étoiles

photographie doit être silencieuse (il y a des photos tonitruantes, je ne les aime pas) : ce n’est pas une question de « discrétion », mais de musique. La subjectivité absolue ne s’atteint que dans un état, un effort de silence (fermer les yeux, c’est faire parler l’image dans le silence). La photo me touche si je la retire de son bla-bla ordinaire : (…) ne rien dire, fermer les yeux, laisser le détail remonter seul à la conscience affective. ————— On dit souvent que ce sont les peintres qui ont inventé

j'ai fait un mouvement en avant. Je savais que c'était stupide, que je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d'un allitération pas. Et cette fois, sans se soulever, L'Arabe a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil. La lumière a giclé sur l'acier et c'était comme une longue lame métaphore + comparaison étincelante qui m'atteignait au front. Au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupières et les a recouvertes d'un voile allitération

la cinquième station que le métro freina d’un coup sec. Les lumières du métro s’éteignirent aussitôt, la voix, elle, retentit pour une quatrième fois. Elle était glaçante et plus proche que jamais. L’angoisse commençait à monter en moi. J’allumais mon cellulaire pensent appeler des secours, mais je ne captais aucun signe de réseau. Je sentais du mouvement en direction de l’emplacement où était le jeune homme. Lorsque j’envoyai la lumière projetée par mon téléphone en direction de l’emplacement du

qui l’accompagne. Ils vivent l’un pour l’autre. Madame Rieux se caractérise par son silence, son effacement et sa parole simple. Le sous-entendu de ce mot « silence » signifie la compréhension totalement de l’essence de tout. C’est comme Tarrou écrivait dans ses notes : «elle connaissait tout sans jamais réfléchir, et qu’avec tant de silence et d’ombre, elle pouvait rester à la hauteur de n’importe quelle lumière, fût-ce celle de la peste.»[1]. Les mots « effacement » et « simple » signifient une

mes dépens Morte visible Nusch invisible et plus dure Que la soif et la faim à mon corps épuisé Masque de neige sur la terre et sous la terre Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle Mon passé se dissout je fais place au silence.» Analyse Ce poème fut inspiré à Éluard par la mort, survenue brutalement en novembre 1946, de la femme qu'il avait rencontrée en 1930, qui était surnommée Nusch, dont, l'aimant passionnément, il avait fait sa deuxième inspiratrice. Cette

était minuit passé quand je quittai le salon après avoir pris congé d’eux. Je m’appuyai contre le montant de la porte et je regardai autour de moi. Ma chambre était entièrement obscure. Lorsque j’eus terminé ma toilette de nuit, j’éteignis la lumière de ma petite salle de bain et retournai dans ma chambre. Une fois que j’eus fermé la porte, j’ouvris un peu plus les fenêtres et contemplai la nuit pendant un moment. C’était une nuit de demi-lune où quelques étoiles brillaient entre les nuages.

mystique: le premier attribue spontanément à Dieu les noms révélés par la Sainte-Écriture, le second, conscient de leur impropriété, en use en les dépassant, mais tous deux doivent finalement reconnaître que le dernier mot de la science de Dieu est le silence et la négation de tout ce qui est. C'est précisément à travers ce constat que se noue la problématique dionysien. L'idée qui obsède notre Pseudo-Denys est de pouvoir fonder une théo-logie au sens strict, c'est-à-dire une science de Dieu, tout en affirmant

suspense • Tchen préfère le poignard qui « lui répugnait moins » : acte moins lâche, question de la dignité : il est plus loyal car donne la possibilité de « se débattre ». • Geste avec le poignard qui crée pour lui la surprise : « stupéfait du silence» « comme si son geste eut dû déclencher quelque chute » => contraste entre la réalité calme (rien ne se passe) et le tourbillon de ses pensées. La syntaxe heurtée traduit d’ailleurs le désordre intérieur de Tchen => Il se passe plus de choses à l’intérieur