Sincérité Autobiographie

Suffit-il de se souvenir pour écrire une autobiographie ? Le souvenir tient en effet une place incontestable dans l'écriture d'un récit autobiographique : celui-ci ne peut voir le jour sans un travail de remémoration. Qu'il rédige un journal, une autobiographie, des mémoires, ou même un roman autobiographique, l’écrivain fait appel dans tous les cas à la mémoire du passé, qui constitue la matière première à partir de laquelle il élabore son œuvre. Chaque lecteur peut ainsi prendre connaissance

vantardise. D’une part, Nathalie Sarraute met en scène dans Enfance, une délibération avec elle-même par l’intermédiaire de deux voix (voix de la sagesse, et voix du désir). A travers ce débat problématique, elle nous prouve qu’en écrivant son autobiographie, elle arrive à mieux se connaître et comprendre l’unité de la personne. L’écriture est un moyen pour certains autobiographes de se redécouvrir, de s'exprimer d'une autre manière, de faire un point sur eux-mêmes en mettant en relief leur vie par

à la première personne. 4. Deux “je” coexistent : celui du moment de l’événement raconté, de l’enfance, d’hier et celui du moment de l’écriture, d’aujourd’hui. 5. L’autobiographie a un double destinataire : soi-même et le lecteur. Mémoire et sincérité 6. Tout ce qui est raconté est présenté comme vrai. L’auteur s’efforce d’être sincère. Mais les années qui ont passé entre le moment où les événements ont eu lieu et le moment où l’auteur les raconte font que les souvenirs peuvent être déformés

Une autobiographie est selon Philippe Lejeune "un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence", c'est donc un récit dans lequel une personne raconte sa vie. Ce genre littéraire connu dès l’Antiquité avec des Confessions de Saint Augustin, puis pratiqué par Montaigne au XVIe siècle, s’est surtout développé au XVIIIe siècle avec Les Confessions de Rousseau. Mais qu’elles sont les raisons qui poussent une personne à écrire son autobiographie ? Je vais justement

DISSERTATION : L’autobiographie Ecrire son autobiographie soulève et engendre beaucoup de questions ou de problèmes. Pourtant, nombreux sont les auteurs à avoir fait face à ces obstacles pour pouvoir se raconter, se comprendre ou laisser une trace. Chateaubriand, lui, justifie ainsi son projet : « Mettons à profit le peu d’instant qui me restent ; […] Le navigateur, abandonnant pour jamais un rivage enchanté, écrit son journal à la vue de la terre qui s’éloigne et qui va bientôt disparaître

comme étant « un récit rétrospectif, en prose, qu’une personne réelle fait de sa propre existence , lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. » L’autobiographie peut-elle être digne de sincérité de la part de l’auteur? C’est sur cette question, que nous nous attarderons. Dans un premier temps nous verrons l’intérêt qu’éprouvent les auteurs a retracé leurs vies, puis les limites de celle-ci et pour finir l’autobiographie et la biographie

telle autobiographie et sur la part de vérité qu’elle doit contenir pour en rester une et ne pas devenir une fiction. La posture adoptée par chaque auteur quant à cette question de la vérité détermine les objectifs poursuivis et le contenu de leurs œuvres autobiographiques ainsi que la valeur, personnelle ou universelle, que le public leur accordera dans l’histoire de la littérature. Le point de vue de chaque auteur (Rousseau, Chateaubriand, Sand et Quinet) sur ce qu’est une autobiographie fera

qu’à la base, ses écrits étaient destinés à rester personnels. Il n’y avait donc pas vraiment de projet à faire lire les textes tels quels. Alors, en quoi pouvons-nous dire que le journal intime est devenu une autobiographie à part entière ? I – Des confidences plus qu’une autobiographie. Le journal d’Anne Frank s’ouvre sur l’expression privée des pensées de la jeune fille. Elle écrit d’ailleurs à plusieurs reprises qu’elle n’autoriserait jamais personne à lire ses notes. Elle décrit

Les Confessions, de Jean Jacques Rousseau publiées en 1780, le siècle des lumières, est une autobiographie de celui-ci. En effet J.J Rousseau y raconte les mémoires de ses cinquante premières années. Cette oeuvre contient 12 livres, divisés en deux parties distinctes qui sont Le Préambule du livre I au livre VI et la seconde partie du livre VII au livre XII. Il emprunte le titre de son oeuvre à Saint Augustin qui écrit ses confessions vers 400. Dans cet extrait, il s'agit d'un des faits marquants

En 1782, l’autobiographie de Jean-Jacques Rousseau, les Confessions sont publiées. Elle consiste de deux parties, avec douze livres en tout. C’est une autobiographie assez complexe dans ce sens qu’elle contient des aspects très typiques du genre, mais il existe aussi des éléments qui provoquent le lecteur de mettre cet œuvre en question. Les topoï de l’autobiographie sont présents : la famille, à laquelle le lecteur est introduit dès les premières pages ; l’enfance qui est l’essence du livre premier