Sisyphe

étranger au monde et à lui-même. Meursault se borne, dans une narration proche de celle du journal intime (l'analyse en moins), à faire l'inventaire de ses actes, ses envies et son ennui. Il est représentatif de l'homme absurde peint dans Le Mythe de Sisyphe, l'absurde naissant « de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde ». L'écriture du roman, particulièrement neutre et blanche, fait la part belle au passé composé, dont Sartre dira qu'il « accentue la solitude

publié par Gallimard en 1942. Il prend place dans la trilogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Cette trilogie comprend également l’essai philosophique intitulé « Le Mythe de Sisyphe » ainsi que les deux pièces de théâtre « Caligula » et « Le Malentendu ». Le roman a été traduit en quarante langues et une adaptation cinématographique a été réalisée par Luchino Visconti en 1967. Le comité de lecture est unanime sur le roman. Le

et notamment lors de la scène principale avec Marie qu’il témoigne d’une incapacité totale à réfléchir par rapport au sentiment amoureux, et provoque une démission de sa propre pensée au profit de celle de Marie (illustration parfaite du mythe de Sisyphe) comme si tout se valait pour lui comme le montre l’expression « elle m’a demandé si je voulais me marier avec elle, j’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait » de plus il fait également preuve d’une innocente

Extrait n°1 : Le suicide (Le Mythe de Sisyphe, 1942) Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie. Le reste, si le monde a trois dimensions, si l'esprit a neuf ou douze catégories, vient ensuite. Ce sont des jeux ; il faut d'abord répondre. Et s'il est vrai, comme le veut Nietzsche, qu'un philosophe, pour être estimable, doive prêcher d'exemple

par Prométhée, et dont la figure romanesque était parue en juin 1947 La Peste (et son prolongement L’État de siège) et la forme théâtrale Les Justes créée en décembre 1949. A la question du suicide et de la notion d’absurde de la vie (Le Mythe de Sisyphe), succède donc un essai – beaucoup plus développé que celui sur l’absurde – sur les questions du « meurtre et de la révolte ». Car, comme l’indique Camus lui-même : « La première et la seule évidence qui me soit donnée, à l’intérieur de l’expérience

l'homme se retrouve lui-même et se persuade que rien ne peut le sauver de lui-même, fût-ce une preuve valable de l'existence de Dieu. En ce sens, l'existentialisme est un optimisme, une doctrine d'action. » Extrait n°1 : Le suicide (Le Mythe de Sisyphe, 1942) Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie. Le reste, si le monde a trois dimensions,

perception différente de l’étrangeté du monde. Pour Ionesco, le théâtre de l'absurde est le théâtre qui pose le problème de la condition humaine. Avant le théâtre de l’absurde, il existe une littérature de l’absurde. Pour Camus et son œuvre Le Mythe de Sisyphe, le sentiment de l’absurde naît lorsque l’homme, est pris d’un désir de compréhension du monde, qui se retrouve confronté à l’absence de sens du monde et de l’existence. L’absurdité de la vie est un thème existentialiste que l’on trouve chez Sartre

lorsqu'une cause le révoltait. Son œuvre touche à de nombreux genres littéraires, romans, essais, adaptations théâtrales, correspondances... On peut citer (entre autres) les quelques ouvrages suivants : L'Envers et l'Endroit (1937), essai, Le Mythe de Sisyphe (1942) essai sur l'absurde,L'Étranger (1942), roman, Caligula (pièce de théâtre), La Peste (1947), Les Justes (1949),L'Homme révolté (1951), La Chute (1956), Chroniques algériennes, Actuelles III, 1939-1958,Le Premier Homme... Albert Camus naît en

anticonformiste rejetant toutes idéologies politiques marquant ainsi le milieu du XX ͤsiècle. L’Étranger prend place dans la tétralogie que l’auteur nommera le «cycle de l’absurdité» où l’on peut également retrouver l’essai philosophique «Le Myhte de Sisyphe», ainsi que les pièces de théâtre «Caligula» et «Le Malentendu». Dans son roman, Camus semble vouloir faire surgir l’effet d’absurdité en créant un personnage qui se caractérise parfaitement comme étant l’étranger. En effet, Meurseault ne se conforme

notion dans Le Mythe de Sisyphe [1] : dans un univers privé de ses illusions et de ses lumières, explique-t-il, l'homme ressent une séparation entre son être et son existence, d'où naît le sentiment de l'absurde. Il observe trois attitudes de l'homme face à l'absurdité de la vie. L'homme croyant se réfugie dans la religion pour combattre l'absurdité. L'homme incroyant qui refuse d'accepter l'absurdité de la vie se suicide. Reste une troisième voie, que Camus explore à travers Sisyphe, celle de la révolte