Sisyphe

d’actions sans liens qui devient notre destin nous coupe de toute prise de plaisir à vivre. L’absurdité omniprésente de la vie nous pousse dans un puits de désespoir dont nous pourrons que très difficilement sortir. Le Mythe de Sisyphe illustre parfaitement ce point de vue. Sisyphe, obligé par les Dieux à pousser un rocher jusqu’au sommet d’une montagne dont il retombe immanquablement chaque jours, n’éprouve plus aucun plaisir dans son existence. Nous avons à présent défini ce qu’est le désespoir, mais

en ayant une vision parfaitement réelle de la vie. Camus semble penser que oui, dans « Le mythe de Sisyphe » où le personnage, puni par les dieux, est condamné à une vie sans ni plus ni moins d'espérence. Cependant, celui-ci considérant comme une chance le simple fait d'être en vie, il accepte sa condition de vie, son destin tout en étant réellement conscient et lucide. La vie réelle selon Sisyphe lui permet donc d'être heureux, et cela grâce à sa conscience. La réalité est donc en fait une notion

1913, Algérie / Entre au Grand Lycée d’Alger en 1924 puis en classe de philosophie en 1930 / 1937 → premier livre, L’Envers et l’Endroit (essai) / 1938 → Début des activités de journalisme à l’Alger républicain / 1942 → L’Etranger et Le mythe de Sisyphe où il essaie l’absurde. Début de sa notoriété. Camus est en FR, séparé de sa ♀ qui se trouve à Oran (Algérie) / 1944 → Caligula et Le Malentendu (pièces de théâtre) / 1947 → La Peste, immense succès / 1957 → prix Nobel / 1960 → mort ds accident de

clandestin Combat. Au lendemain des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, Albert Camus y publie un éditorial, aujourd'hui très connu, qui dénonce l'usage de la bombe atomique. Lors de cette période, il publie L'Etranger et Le mythe de Sisyphe (1942), essai dans lequel il expose sa philosophie de l'absurde. L'homme est en quête d'une cohérence qu'il ne trouve pas dans la marche du monde. "L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte", écrit-il. Mais Albert

amener à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort. Ensuite on retrouve aussi pas mal le thème de la justice. Résumé du roman : Achevé en 1940, mais publié en 1942 en même temps que Le mythe de Sisyphe, L'étranger est un roman sur l'absurde. C'est une satire sociale qui nous fait réfléchir sur la condition humaine. Meursault, le narrateur est un modeste employé de bureau, à Alger. Il retrace son existence médiocre, limitée au train-train quotidien

beau et d'éphémère, on se demande en vain la raison de son existence. Pour y répondre, on a l'hypothèse religieuse, des idéologies comme le marxisme. Ici, on a la constation en même temps de « l'Envers » et de « l'Endroit ». Comme dans Le Mythe de Sisyphe, Meursault a perdu des raisons de vivre. Face à cette découverte de l'absurde, le monde ne va pas répondre. L'homme peut trouver l'appel d'autres hommes : la solidarité, « l'Endroit », on a plus de choses à admirer ensemble, que l'on trouve dans La

Paris-Soir. C'est le divorce d'avec Simone Hié, et il épouse Francine Faure. En 1942 il milite dans un mouvement de résistance et publie des articles dans Combats qui deviendra un journal à la libération. Cette année-là il publie l'Etranger et le Mythe de Sisyphe chez Gallimard . Ces deux livres enflamment les jeunes lecteurs et valent à Albert Camus d'accéder, dès cette année-là, à la notoriété. En 1944 il fait la rencontre de Jean-Paul Sartre. Ce dernier souhaiterait qu'il mette en scène sa pièce Huis Clos

en scène, jeux de lumières, de sons. Chronologie : Années 1940 : Apparition (La Parodie d’Adamov, 1949 ; Les Bonnes de Jean Genet, 1947 ; La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, 1950). Apparition du terme de theâtre de l’absurde dans Le mythe de Sisyphe (1942) d’Albert camus . Années 1950 : Samuel Beckett , un des héritiers du surréalisme , écrit En attendant Godot en 1953 et Fin de partie en 1957. Il introduit l’absurde au sein même du langage exprimant ainsi la difficulté à communiquer, à élucider

qu'il a vécu. Pourtant il reste optimiste. Il a exercé plusieurs métiers avant de devenir écrivain. L'étranger a été son premier roman, qui a reçu le Prix Nobel de littérature en 1957. Mais il a écrit d'autres œuvres célèbrent comme, Le Mythe de Sisyphe (1942), Caligula qui était une pièce de théâtre (écrite en 1939 puis publiée en 1944 et jouée pour la première fois en 1945) et enfin le roman La Peste (1947)… Albert Camus est mort dans un accident de voiture, en 1960, avec Michel Gallimard qui était

interdit le journal. Cette même année, il se marie à Francine Faure. Ils s'installent à Paris et travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. C'est durant cette période qu'il fait paraître le roman L'Étranger (1942) et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) dans lesquels il expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces uvres appartiennent au « cycle de l'absurde » cycle qu'il complètera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1941). En 1943, il est lecteur chez Gallimard