Socrate Criton L Injustice Par L Injustice

Dans "Le Criton" , Socrate croit au fait qu'il ne faut ni répondre à l'injustice par l'injustice, ni faire de mal à qui que ce soit, pas même à celui qui nous en aurait fait. En fait, Socrate est condamné à mort, par des lois injustes. On lui propose de s'infuir, mais Socrate prétend que ce serait une injustice. Cependant, on peut se demander si s'enfuir serait commettre une inustice, ou encore fuir l'injustice. Au fond, si Socrate s'enfuyait, serais-ce vraiment un acte injuste? Dans ce texte,

Socrate, né en 469 av. J.-C, est un philosophe de la Grèce antique (Ve siècle av. J.-C), rationnel et vertueux, il est considéré comme l’un des inventeurs de la philosophie morale et politique. Ce philosophe base sa vie toute entière sur des principes de justice. À l’âge de 70ans, ce philosophe se fera accuser injustement par les hommes de savoir d’Athènes d’impiété et de corruption de la jeunesse. Un procès lui est alors imposé et une condamnation à mort par empoisonnement en découle. En raison

Platon Criton 1 / Socrate tente de convaincre Criton de son choix d’accepter sa sentence puisqu’il s’agit d’un choix de raison. Il ne veut pas seulement le persuader en l’éblouissant par son sens de la rhétorique mais il tient à ce qu’il saisisse le sens de sa réflexion : le devoir, le nécessaire respect des lois. Ses arguments sont les suivants : • L’obligation de prendre en considération l’opinion du plus grand nombre qui est à même de nous faire périr… (réputation compromise, enfants non

Socrate veut transmettre dans Le Criton sa perception du devoir. Pour Socrate, il faut toujours suivre ses propres principes, et non les circonstances. Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir). - 2.1 : il faut suivre les bonnes opinions qui sont le fait des hommes instruits et non des ignorants (la vérité est seule juge) + 2.2 : on le fait pour le corps - 2.2.1 : on consulte un médecin ou un gymnaste, etc.

fonctionner. Les lois visent justement à mettre tout le monde d'accord, quitte à être parfois un peu injustes ou un peu absurdes. -Pascal : les lois n'ont pas à être justes, elles doivent surtout garantir la paix sociale, car « Il vaut mieux une injustice qu'un désordre » (Goethe) . MAIS Pourtant il y a des cas où l'on peut, et même où l'on doit, désobéir à la loi. Par exemple face à une loi abjecte qui nous commanderait d'assassiner quelqu'un ou de collaborer à son meurtre. Celui qui appliquerait

pas des injustices quotidiennes. B. Mais, en pratique, il existe des lois injustes En pratique, des lois injustes apparaissent. Les lois d’un pays qui nuisent à des minorités en fonction de la race supposée, de l’ethnie ou de la religion, comme par exemple, les lois de l’Apartheid en Afrique du Sud sont des lois contraires au respect des droits de l’homme, et donc à la justice. De plus, dans la cité athénienne, même si celle-ci proclame l’égalité entre les hommes, il existe des injustices. Par

CritonPlaton Criton [ou Du Devoir ; genre éthique] Traduction, notices et notes par Émile Chambry PhiloSophie © juin 2018http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/Notice sur la vie de Platon Platon naquit à Athènes en l’an 428-427 av. J. -C. dans le dème de Collytos. D’après Diogène Laërce, son père Ariston descendait de Codros. Sa mère Périctionè, sœur de Charmide et cousine germaine de Critias, le tyran, descendait de Dropidès, que Diogène Laërce donne comme un frère de Solon. Platon avait deux frères

CritonPlaton Criton [ou Du Devoir ; genre éthique] Traduction, notices et notes par Émile Chambry PhiloSophie © juin 2018http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/Notice sur la vie de Platon Platon naquit à Athènes en l’an 428-427 av. J. -C. dans le dème de Collytos. D’après Diogène Laërce, son père Ariston descendait de Codros. Sa mère Périctionè, sœur de Charmide et cousine germaine de Critias, le tyran, descendait de Dropidès, que Diogène Laërce donne comme un frère de Solon. Platon avait deux frères

interlocuteurs différents de Socrate : 1- Gorgias : réflexion sur la nature même de la rhétorique, qui conduit à une perplexité qui la remet en question. 2- Polos : la rhétorique est envisagée comme moyen de puissance ; illustration de l’intérêt pour les jeunes gens d’étudier la rhétorique qui donne le pouvoir de faire que le peuple veuille ce qu’on veut soi-même. Polos reconnaît en paroles qu’il vaut mieux subir l’injustice. Mais c’est par la réfutation de Socrate. La réfutation est un processus

1. Dans le commentaire «  Les motifs de Socrate et sens de sa décision », le commentateur explique qu’il y a contradiction dans se que Socrate affirme, car d’un coté il affirme qu’il faut toujours suivre la loi, mais de l’autre, il n’a pas fait du respect des lois une valeur prioritaire dans sa vie. 2. Dans le commentaire « Socrate et sens de l’obéissance », le commentateur essaie de comprendre si l’obéissance est libre, mais ceci est une idée odieuse, car nul na a conduire quelqu'un d’autre