Sœur Emmanuelle

Une action doit elle est désintéressée pour être morale ? Par définition une action est morale lorsque l’objectif de la personne faisant cette action est considéré comme bon. L’exemple d’une jeune personne, n’attendant aucuns retours, qui aiderait sans que l’on lui demande une autre personne plus âgée à traverser, semble approprié a l’illustration d’une action considérée comme moral et donc <bonne >. Or il n’est pas rare que cette même personne, sachant que la probabilité

1/ La thèse se trouve dès les premières lignes du texte « N’est ce pas indignement traiter la raison de l’homme, et la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux, (…) demeure toujours dans un état égal » Autrement dit Pascal réfute toute comparaison ou plutôt ressemblance entre la raison de l’homme et l’instinct animal « N’est ce pas indignement traiter la raison de l’homme et la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux ». Pour lui la principale différence réside dans le fait que l’instinct

Tu viens d'incendier la Bibliothèque ? - Oui. J'ai mis le feu là. - Mais c'est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses

Le doute est-il l’échec de la raison La raison peut se définir par une faculté nous permettant de porter un jugement, distinguer le vrai du faux. La raison est un mode de penser propre a l’être humain. Le doute lui est un état d’esprit, celui de ce demander si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou fausse. Le doute revient a admettre que l’on se sait pas mais que l’on nie pas. On peut parler d’un doute qui est un échec de la raison car il remet en cause des principes de la raison

Le savoir exclut-il la croyance ? Le sujet met en jeu deux notions, celle de savoir et celle de croyance en demandant si l'une, le savoir, est exclusive de l'autre, la croyance. L'une et l'autre ont pourtant un point commun : celui d'imposer une vérité. Le savoir et la croyance se présentent en effet tous deux comme des modes de représentation de ce qui est ou devrait être qui prétendent être vrais. Ils diffèrent néanmoins notablement dans leur façon d'appréhender la vérité. Le savoir

"Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai, il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usages du pays où nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelons sauvages

avons confiance en notre médecin car il détient un savoir que nous n’avons pas. Quand il y a force on dit que l’autorité devient abusive. 2- Kant : il faut penser par soi-même avant tout (« Sapere aude ») Qu’est ce que les Lumières ?, 1784, Emmanuel KANT Si les hommes utilisent si peu leur raison ce n’est pas par manque d’intelligence mais par paresse ou lâcheté. Lorsqu’on demande à KANT de résumer l’esprit des Lumières il répond : « Sapere aude ! » (Oser penser). Pou KANT tous les hommes

la Science avec un grand « S » s’est aujourd’hui substituée à la religion. Depuis le Siècle des lumières, en effet, la religion a progressivement perdu du terrain au profit de la science. En 1784, à l’apogée des Lumières, le philosophe allemand Emmanuel Kant (1724-1804) écrit un article de vulgarisation afin d’expliquer le sens du terme qui a donné son nom à cette époque. « Les Lumières », déclaret-il, « marquent la fin de la période où l’homme n’était qu’un enfant. Car c’est être enfant que d’être

Peut-on perdre son temps ? Etre privé d'une chose dont on était en possession, gaspiller, dissiper, gâcher, cesser d’avoir, être privé par la mort, se voir dépossédé d’un bien Durée considérée comme une quantité mesurable, moment, notion fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel semblent se succéder les événements et se dérouler les existences, mouvement ininterrompu par lequel le présent devient passé, considéré souvent comme une force agissant sur le monde, sur les êtres Chaque

Paix I distorsion entre le thème et le contenu de l’extrait Article consacré à la paix mais paix peu traitée au début. (Métaphore : santé du corps social + verbes positifs + indirectement a partir d’un système hypothétique qui évoque les conditions de la paix) Formulations qui rappellent ce qui est nécessaire à la paix (la raison + ensemble de valeur). Il y a + de références à la guerre = la paix est vue a travers la guerre. II La structure du 1er paragraphe Mot « paix » en italique