Sommes Nous Conscients De Nos Désirs

Le désir est l'attrait qui anime l'essentiel d'une vie humaine. Sans désirs, nous perdrions le goût de vivre et serions condamnés à l'ennui ou la mort. Le désir est néanmoins un aspect soumis au regard de la raison qui met en garde contre les désirs fous et leurs illusions. La morale engage à maîtriser ses désirs pour ne pas devenir leur esclave. La satisfaction des désirs est associée au bonheur. Le « ne...que » présuppose que nous désirons en principe ce que nous estimons bon. Mais peut-être pas

certaines choses : le désir divise le monde en choses à rechercher et choses à fuir, c’est-à-dire en bon et en mauvais. Toutes les émotions découlent de ce partage primitif : si nous sommes tristes, c’est que nous obtenons une chose que nous ne désirons pas ou que nous n’obtenons pas une chose que nous désirons ; si nous sommes joyeux, c’est pour les raisons inverses ; et il en va de même pour toutes les autres émotions : toutes découlent d’un certain désir. A. Passions et raison En ce sens très général

expressément retenues par une action de refoulement. Ces pensées sont, pour la plupart, des désirs et des intentions de nature érotique. – Il faut donc intégrer deux éléments : la notion d’inconscient psychique et le fait que cet inconscient contienne des désirs et agisse en fonction de fins. Une intention inconsciente est plus paradoxale encore qu’une pensée inconsciente. 2. Fondement rationnel – Les désirs sont bien le propre d’un être doté d’esprit, car ils s’accompagnent toujours de la représentation

l’extériorité physique à l’intériorité consciente L’approche objective de la science moderne nous a habitué à la démarche consistant à partir de l’extériorité physique pour appréhender la nature de l’intériorité. Cependant, il est douteux qu’une approche objective puisse jamais ressaisir la subjectivité, qui est justement un plan non-physique. Ce n’est que dans une ontologie qu’il est possible de définir le corps, de donner toute sa mesure à la dimension consciente du sujet et enfin à envisager la

l’extériorité physique à l’intériorité consciente     L’approche objective de la science moderne nous a habitué à la démarche consistant à partir de l’extériorité physique pour appréhender la nature de l’intériorité. Cependant, il est douteux qu’une approche objective puisse jamais ressaisir la subjectivité, qui est justement un plan non-physique. Ce n’est que dans une ontologie qu’il est possible de définir le corps, de donner toute sa mesure à la dimension consciente du sujet et enfin à envisager la

maitre de ses choix et de s’engager uniquement dans des choses qui dépendent de nous et non d’autrui. La liberté est indépendante d’autrui. Notre conscience nous permet de rester maitre de soi, de choisir en toute conscience. Pour autant, notre conscient doit dominer notre inconscient afin de pouvoir maintenir notre capacité à prendre des décisions. En effet, l’inconscient place le sujet absent de lui même, il agit sans mesurer les conséquences de ses actes, il n’est pas maitre de soi. Un sujet

Faut-il douter des données que la conscience nous fournit? La conscience, qu'elle soit perceptive ou réfléchie, nous apporte diverses données : il peut s'agir d'émotions, de souvenirs, de réflexions, de raison, de perceptions, de désirs, de sentiments. On peut se demander s'il est nécessaire de douter de ces données provenant de notre conscience? Puis-je croire aux informations que m'envoie ma conscience sur moi même et le monde extérieure? Faut-il douter des données que la conscience nous

connaissance de soi. Nous sommes donc amener à nous demander si avoir conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? Nous répondrons à cette question en plusieurs parties. Dans un premier temps, nous allons nous demander si la conscience et la connaissance peuvent se concilier. Dans un deuxième temps, nous verrons si nous avons réellement une connaissance de soi. Puis, dans un troisième et dernier temps, que la conscience de soi peut difficilement s’acquérir. Etre conscient de quelque chose

qui expose ce qui est réellement. Dans la lettre à Hérodote, il dit que la condition de la sérénité, l’ataraxie, c’est la connaissance. Il dit que le bonheur est ce qui comble le manque. Tant que nous recherchons à être heureux, c’est que nous ne le sommes pas complètement. Ce qui démontre que cette recherche commune des hommes à être heureux est insuffisante pour accéder au bonheur. Elle devient donc illusoire car les hommes ne savent pas quel est l’objet qu’ils recherchent ou qu’ils désirent réellement

L’homme mérite le respect.La conscience est la grandeur de l’homme, c’est le savoir dans le sens immédiat. Elle nous accompagne toujours. Il y a des moments de rupture du conscient, par exemple dormir→ rêve acte inconscient, ou mourir→ c’est la saissition de la conscience (Epicure). Elle montre une dimension (connaissance, conscient) psychologique et morale→ regard intérieur qui nous juge. On peut avoir une mauvaise conscience du a des souvenirs qui nous font souffrir. La conscience permet d e m’identifier