Sommes Nous Prisonniers De Notre Propre Culture

Dissertation philosophie. Sommes-nous prisonnier des mots ? Les mots sont des sons qui présentent un sens, ainsi l’homme s’exprime à travers eux en les utilisant de façon libre et réfléchi, seulement parfois ils ne suffisent pas. D’une part, l’homme est prisonnier des mots depuis sa naissance car on lui impose une langue – système organisé de mots propre à chaque société – particulière. Aussi, les mots reflètent mal la réalité, selon Bergson ; ils ne sont pas assez forts ou ils simplifient

différents aspects de la civilisation et de la barbarie -deux termes qui deviendront au final polysémiques. Chacun est civilisé. D'après le philosophe, d'une part, les Européens sont des êtres civilisés, parce qu'ils possèdent et sont fondateurs de la culture Antique avec sa philosophie, son intelligence sans oublier ses connaissances en sciences mathématiques et Pythagore, la cosmologie, sa faculté à bâtir des métropoles prospères et puissantes comme Rome, Carthage, Constantinople, Babylone ! C'est dans

croyant au-dessus de toute culture, pervertis ces personnes qui ne sont à la base, aucunement barbare. La question que l’on pourrait se poser est qui sont réellement les barbares ? Les européens ? Les autres civilisations inconnues ? Prenons l’exemple des traitements infligés aux prisonniers de guerre. Pour les barbares, le traitement qu’ils infligent à leurs prisonniers a pour seul but une « vengeance extrême ». Or le traitement que les Portugais infligent à leurs prisonniers est « une sorte de vengeance

celui-ci est confronté, au contraire des autres êtres vivants, à la culture, mais dans quelle mesure cette-dernière peut-elle dénaturée l'homme ? La culture est au sens large, tous ce que l'homme acquiert à partir de sa naissance, tous ce qu'il apprend, qu'il intègre, que ce soit ce qu'il entend, ce qu'il voit (des gestes), ce que lui apporte un groupe social, et encore tant d'autres choses... Le sujet nous demande si la culture peut dénaturé l'homme, cela induit que l'homme a une nature, mais qu'elle

1°) Interprétation de l’image de la caverne Platon imagine des prisonniers enchaînés au fond d’une caverne sombre ; cette caverne symbolise le monde sensible, celui dans lequel nous vivons ; les prisonniers, c’est nous. Platon " montre " que les sons répercutés par les murs de la caverne seraient pris pour les voix des ombres. Ces prisonniers prennent donc pour le réel ce qui n’est que le reflet d’une image. Nous croyons connaître, veut nous dire Platon, le monde tel qu’il est vraiment, mais en

l’allégorie de la caverne, que nous sommes prisonniers d’une demeure obscure, close et souterraine. La caverne est la métaphore de l’ignorance, de la servitude, d’une vie indigne d’un être spirituel dans la mesure où il oublie les exigences de l’âme (recherche du VRAI, du BIEN) au profit des besoins et des intérêts sensibles (PLAISIR immédiat, confort physique et intellectuel). La question est donc de comprendre plus précisément la nature de ce qui le retient prisonnier, autrement dit de déchiffrer ce

Nous pouvons nous demander quel est le regard de Montaigne sur les peuples sauvages ? Dans une première partie nous allons voire que c’est une page caractéristique des essais et de l’ecriture de Montaigne et ensuite nous verrons l’opposition nature culture et le mythe du  « bon sauvage ». Dans le chapitre << des cannibales >> du livre des essais de Montaigne ont peut remarquer la portée didactique de l’extrait, tout d’abord grâce a la précision des Exemple qui son le plus souvent

force des habitudes ou de l’ouï-dire. Nous sommes ainsi faits que ce qui est consacré par la coutume nous paraît receler une vérité. « C’est vrai puisqu’on l’a toujours dit ». Or les coutumes sont multiples et diverses dans le temps et dans l’espace. D’où l’extraordinaire relativité des opinions humaines. « Plaisante justice, s’écriait Pascal, qu’une rivière borne! Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». Pensée [3] 294 B. Du prestige du nombre. Nous sommes ainsi faits que les idées partagées par

Autrui Nous sommes au milieu des autres. Mais les autres, ce sont aussi bien mes proches, mes amis, mes voisins que l’inconnu, l’étranger. Le rapport à autrui est à la fois un rapport de familiarité et d’étrangeté. L’autre est différent, mais c’est aussi, comme on dit, mon alter ego, c’est-à-dire un autre moi-même. Comment puis-je me reconnaître en autrui et comment l’autre peut-il se reconnaître en moi ? Comment pouvons-nous partager en commun l’expérience du même monde, alors que nos subjectivités

métaphysiques, tels comme l’âme, le monde intelligible et celui des idées ne peuvent pas être expliqués avec un simple discours rationnel. Pour arriver à les comprendre et à les expliquer, il faut aller plus loin de son imagination et même plus loin de ses propres idées. Platon fait appel à ce procédé d’explication pour ne pas nier ces réalités métaphysiques. Aussi, Il explique qu’il ne faut pas prendre les mythes au pied de la lettre, mais plutôt pour donner des hypothèses sur des questions obscures. Les