Sommes Nous Responsable De Nos Désirs

rendre à l'évidence que l'animal ne pouvait être jugé, car il n'était pas conscient de son "crime" et ainsi donc, non responsable. Le problème de savoir si la conscience rend l'homme libre en plus d'être une hypothèse totalement nécessaire pour notre société, est donc aussi moral : car la liberté entraine la responsabilité. Si en effet l'homme, n'est pas libre , il ne peut être responsable de ses actes car comme les animaux, il n'aura pas pu dire "non" à ses pulsions et par voie de conséquence, ne peut

L’action humaine : a) Un pas vers l’avenir b) L’Action : volonté On peut agir par instinct, par habitude, par reflexes, par mécanismes/automatismes, mais l’action volontaire diffère par le pouvoir du sujet d’aller contre ses désirs immédiats et d’y résister dans la durée. La volonté suppose un effort : une activité du sujet. Quels sont les actes dits volontaires ? Ordinairement, les actes qui impliquent un effort soutenu en fonction de l’importance de l’obstacle et de

atténuantes et adoucir la peine en raison d'une moindre responsabilité. Il semble alors qu'invoquer l'inconscient permette d'excuser mes actes et mes paroles en faisant de moi un être qui n'est plus responsable pourtant, l'inconscient ne peut pas constituer une excuse car un homme doit être responsable et répondre de ses actes.  Le recours à l’inconscient autorise t’il alors l’alibi de l’inconscience ? C'est-à-dire , est ce que l’inconscience peut elle excuser la faute ? Nous verrons dans une première

L’Allégorie de la Caverne, Platon, République, Livre VII Platon nous apprend, dans l’allégorie de la caverne, que nous sommes prisonniers d’une demeure obscure, close et souterraine. La caverne est la métaphore de l’ignorance, de la servitude, d’une vie indigne d’un être spirituel dans la mesure où il oublie les exigences de l’âme (recherche du VRAI, du BIEN) au profit des besoins et des intérêts sensibles (PLAISIR immédiat, confort physique et intellectuel). La question est donc de comprendre

sont dans l'âme et le corps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notre mémoire, qui ne s'attache qu'à des objets plus occupants. Toute attention demande de la mémoire, et quand nous ne sommes point avertis pour ainsi dire de prendre garde à quelques unes de nos perceptions présentes, nous les laissons passer sans réflexion et même sans les remarquer. Mais si quelqu'un nous en avertit (…) et nous fait remarquer par exemple quelque bruit

sur l’homme. Il est alors paradoxale car il nous invite à dépasser l’idée que Dieu nous crée. Ainsi, la thèse que Sartre soutient est que l’homme se façonne seul, avec aucune force ou aide extérieur à lui-même. En effet, l’homme est libre mais responsable de lui-même, il ne peut tenir un autre pour coupable de son sort ou de son destin. Ainsi, il est seul face à sa conscience et à sa raison. C’est alors à juste titre que l’on peut envisager le problème qui aurait pu être imposé à Sartre ; qu’est-ce

peut donc désirer quelque-chose d'impossible; sans raison le désir est illusoire. Cependant la raison a des limites et peut laisser libre cours aux désirs. Selon Spinoza, "le désir est l'essence de l'homme". Il est à l'origine de tous nos actes et va motiver nos actions qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Si seule la raison était responsable du progrès, de l'évolution de l'homme, il n'y en a aurait pas beaucoup. "Rien ne s'est accompli dans le monde sans passion", disait Hegel. Le désir

raison et que nous sachions réfléchir par nous-mêmes, nous sommes des sujets finis, soit des individus responsables de leurs actes, mais nous avons perdu une certaine complétude originel mais infini du désir que les objets finis ne sauraient satisfaire ce qui prouve que le désir est insatiable. C’est pourquoi nous recherchons l’impossible car on désirera toujours au moins une chose. Dans Lettre à Ménécée, Epicure écrit « Parmi les désirs nécessaires, les uns le sont pour le bonheur, les autres pour

d'Anouilh. Proposition de plan : Projet de lecture : une scène d’exposition originale 1. présentation des personnages a. par un personnage extérieur à l’intrigue, « le prologue », inspiré de la méthode antique b. de façon omnisciente : nous sommes informés des pensées des personnages muets ( répétitions de « elle pense que… », « il se demande… ») c. de façon systématique et successive, en les désignant au spectateur par une brève description, avec qq adjectifs précis : « Antigone, c’est la

libre de ), préjugés et clichés (je ne suis pas libre de penser ce que je veux puisque je pense ce que m’impose la majorité, l’autorité), situations confortables (l’esclave qui préfère rester dans sa prison parce que c’est plus confortable : nous sommes des esclaves de nos habitudes, de notre train-train rassurant ; obéir est plus facile que d’avoir à diriger sa vie, ça demande moins d’initiative, moins de responsabilité, moins de prise de risque => comme si on assumait pas notre liberté, on préfère