Souffrances Morales Des Poilus

soldats ont passé, dans des conditions presque inhumaines, la plus grande partie du conflit. Ils y ont durement combattu sous les obus, pour défendre leur nation et s'emparer de l'ennemi. Les « poilus », nom donné aux soldats français,vivent dans des conditions catastrophiques, outre les souffrances morales omniprésentes qui leur ronge leur cœur, les tranchées prennent l'apparence d'un charnier humain. La faim, la soif, le manque de sommeil, le froid, la boue, la nostalgie du foyer, la saleté et les

3e Epreuve Corrigée Collège jean Giono – Orange - 1 Analyse et compréhension de textes et de documents, maitrise de différents langages Exercice 1. Analyser et comprendre des documents (10 points) HISTOIRE Document 1. Le témoignage d’un poilu « Ce matin, 16 avril 1917, […] après une nuit sans sommeil, […] attaque à 5 heures […]. Déjà l’ennemi attend, il est prêt, il guette, il bombarde presque aussi fort que nous. […] Je porte mes vivres, […] quatre grenades […] un couteau poignard […]

entraîne une agriculture moins productive. De plus, la nourriture est rationnée ; mais ceci n’est pas le seul problème des femmes : il est aussi difficile d’obtenir des combustibles pour se chauffer. La majorité des biens du pays est affectée aux poilus. Du fait de ces privations, les travaux des femmes sont plus difficiles car les corps sont affaiblis. Au fur et à mesure qu’on s’engage dans une guerre longue et totale, il faut de plus en plus faire appel à la main d’œuvre féminine. Les femmes

 d’abord  la  violence  des  combats,  qui  est  l’une  des  caractéristiques  de  la   Grande  Guerre.  Cette  brutalité  a  un  impact  sur  les  soldats,  tant  physique  que  moral,  ce   que  nous  montrerons  ensuite  pour  donner  encore  plus  de  sens  à  ce  qui  devient  alors  une   obsession  pour  le  soldat,  et  qui  nous  interroge  aujourd’hui

écrits français, mais il y a également une lettre d'un Allemand. Afin d'approfondir notre analyse nous avons choisi de mettre notre dossier en relation avec quatre concepts du CRID : l'entrapment l'horizon d'attente la ténacité le moral. 　 Développement : Cette guerre dite au début de déplacement, s'est rapidement transformée en guerre de position, en partie à cause des armes modernes tels que les obus car les soldats ne pouvaient plus avancer et se voyaient donc obligés à creuser

La chanson de Craonne aussi appelée Chanson de Lorette ou Chanson de Vaux est une parodie dont la mélodie est prise d’une valse connue en 1911 Bonsoir m’amour de Charles Sablon. D’auteur anonyme cette chanson a surement dû être écrite par plusieurs poilus français en 1917 lors de la première guerre mondiale. Il existe plusieurs écrits de cette chanson. Au début elle porte le titre de Chanson de Lorette faisant allusion aux violents combats en Artois (Pas de Calais) en 1915. Elle est de nouveau modifiée

par les deux guerres, Otto Dix s'éteint à l'âge de 78 ans 2.Contexte historique de l'oeuvre: Otto Dix réalise cette œuvre entre les deux guerres mondiales. L’œuvre est à relier à la première guerre mondiale (1914-1918) et à ses conséquences morales et humaines. (Elle est la première guerre industrielle. L'usage de nouvelles armes très meurtrières (comme l'artillerie, la mitrailleuse, les armes chimiques...) a traumatisé les hommes et les femmes sur le front et à l'arrière comme dans la bataille

combattants s'affrontent au cours d'une « guerre  totale »[1]. Cette notion qualifie un conflit armé qui mobilise toutes les ressources disponibles de l'État, sa population entière autant que la politique, l'économie, la culture, etc. Guerre sans limites morales, elle provoque des destructions militaires autant que civiles sans précédents, impose une gestion étatisée et centralisée, ainsi que le contrôle de l'opinion par une propagande omniprésente. Sa durée et son étendue géographique, la capacité de destruction

« glorificateur » mais réaliste et objectif. Prend des notes dans un journal de guerre. N’est pas influencé par une morale ou par des préjugés. Fasciné par la métamorphose de la terre provoquée par les armes de la guerre. En 1924 Dix réalise un cycle de gravures appelé « La guerre » qui rejoint le cycle de Goya « Les horreurs de la guerre ». L’artiste représente la souffrance et la misère humaine en dépassant le contexte historique. Dans ses gravures Dix se concentre sur les effets de la guerre

guerre de mouvement: les fronts se stabilisent sans victoire dessicive. Bataille de Verdun: les Français dirigés pas Pétin resistent mais on compte 53 000 morts en 131 jours. Dans les tranchées, les conditions de vie sont très dure pour les poilus (surnom soldats). Ils vivent dans la boue, le froid, couverts de poux et entourés de rats. La mort est omniprésente. En 1917 la lassitude gagne les deux camps : Des mutinneries (révolte des soldats qui refusent d'obeir) éclatent dans toutes les