Sous Les Arbres Victor Hugo

pommier, Et je la défendais comme un bon chevalier. II Plus tard, à l'âge d'or où dans notre poitrine Vibre l'enchantement des frissons amoureux, A l'âge où l'on s'égare au fond des rêves bleus, Sans songer à demain et ce qu'il nous destine, Sous les érables du grand parc, à la sourdine, Nous nous cachions, loin des oreilles et des yeux, Et, son front virginal penché sur mes cheveux, Ensemble nous lisions le divin Lamartine. Oui ! nous avons vécu l'âge de nos seize ans Où le coeur entend

fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l’industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d’âge en âge, avant que d’arriver à ce dernier terme de l’état de nature. Reprenons donc les choses de plus haut et tâchons de rassembler sous un seul point de vue cette lente succession d’événements et de connaissances, dans leur ordre le plus naturel. Denis Diderot Supplément au voyage de Bougainville p20 à 21 « Et toi, chef des brigands qui t’obéissent, écarte promptement ton vaisseau

face à un poème. Un poème peut toucher une personne et laisser de marbre une autre. Poèmes : Paul Verlaine, Jadis et naguère, « Jadis » (1884) Yves Bonnefoy, Hier régnant désert, « le Chant de sauvegarde » (1958) Lamartine, « l’Automne » Victor Hugo, Les Contemplations, livre 4, « Pauca meae », 14 (1856) William Cliff, Atobiographie, « Enfance » (1993) Louise Labé, Sonnets, 14 (1555) Elie Ehrenbourg, Madrid Anonyme, (xx), le Chant des marais Anne- Marie Bauer, Fusillé Robert Desnos

sur la branche au mois de Mai la roseEn sa belle jeunesse, en sa première fleurRendre le ciel jaloux de sa vive couleur,Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose :La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,Embaumant les jardins et les arbres d’odeur :Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur,Languissante elle meurt feuille à feuille déclose :Ainsi en ta première et jeune nouveauté,Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.Pour obsèques

Qu'ils viennent du bout du monde. - Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D'hyacinthe et d'or ; Le monde s'endort Dans une chaude lumière. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Victor HUGO   (1802-1885) Demain, dès l'aube... Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je

religieuse" et "outrage � la morale publique et aux bonnes moeurs" Baudelaire est comdan�e a une amande de 300 francs qui sera r�duit a 50.Le 24 avril 1864, tr�s endett�, il part pour la Belgique Il va � Bruxelles o� il rend plusieurs visites � Victor Hugo, exil� politique volontaire. C'est en Belgique aussi que Baudelaire rencontre F�licien Rops, qui illustre Les Fleurs du mal en 1866. Lors d'une visite � l'�glise Saint-Loup de Namur, Baudelaire perd connaissance. Cet effondrement sera suivi

grossières et des rallonges disgracieuses. Il leur fallut six mois pour remplacer un cordon de rideaux. Et la plus petite défaillance dans l'entretien quotidien se tradui-25 sait en vingt-quatre heures par un désordre que la bienfaisante présence des arbres et des jardins si proches rendait plus insupportable encore. Le provisoire, le statu quo5 régnaient en maîtres absolus. Ils n'attendaient plus qu'un miracle. Ils auraient fait venir les architectes, les entrepreneurs, les maçons, les plombiers

mort d’Ariane moins brutale. Il déguise cette mort désagréable , sous le costume de l’amour qu’ils se portent. Pour cela , il fait appel à quelques figures de style, la litote : « n’oublis pas de venir » par là Ariane veut dire « reste avec moi » mais aussi des périphrases «  un chant le long des cyprès chant de ceux qui s’éloignent et ne regardent plus » signifie « le chemin de la mort ». La cyprée sont considérées comme les arbres de cimetière. Albert Cohen nous décrit explicitement cette mort

de la rose, de Ronsard * Sonnet 113 de l’Olive, par Bellay * Marquise, de Corneille * A mes amis, de Parny * Le lac d’Alphonse, de Lamartine * L’horloge, de Baudelaire * Soleils Couchants, Victor Hugo * Précisons (Sermon), de Tardieu * Un homme passe sous la fenêtre et chante, de Aragon * Et Le front couvert, de Eluard ; dans cet ordre. J’ai choisi ces poèmes pour ce recueil car comme je l’avais dit auparavant la fuite du temps pose une vraie problématique depuis

êtres totalement soumis au réel. Comme si tout dépendait d'un pacte ou d'un contrat de lecture ...   I.              L'exemplarité des personnages qui sortent de l'ordinaire.   A.   L'héroïsme, un recours obligé.... [phrase d'annonce de la première sous-partie de son développement]         Il y a des romans qui nous embarquent dans de folles aventures, qui déstabilisent le lecteur : ils nous font sortir de notre confort et nous régalent avec des histoires extravagantes, qui nous saisissent d'effroi