Soutane

tenir « découvert »24. Pourtant, « …il n’y a pas si longtemps siégeaient à l’assemblée des députés-prêtres qui portaient la soutane ? Les plus célèbres d’entre eux ont été Henri Grouès (1946-1951), dit aussi abbé Pierre et le chanoine Félix Kir (1946-1967), le chanoine Kir, maire de Dijon, antigaulliste et allié à la gauche. Personne alors ne semblait choqué par le port de la soutane dans l’hémicycle... Il est vrai que ce n’étaient pas des musulmans...»25. « Face à l’émotion persistante, le président

représentatif d’une file d’individus typique de son époque. Que Julien Sorel soit un personnage de son époque, c’est trop évident. Pourquoi hésite-t-il entre la carrière de soldat (le rouge) et celle du prêtre (le noir), entre l’uniforme rouge et la soutane noire ? Parce qu’il est un jeune homme de la Restauration, encore enchanté du prestige de Napoléon, et qui, dévoré d’ambition, se rend compte que le moyen de parvenir n’est plus l’entrée dans l’armée napoléonienne, mais au contraire l’habit noir ecclésiastique

le personnage de Julien Sorel Le symbolisme des couleurs rouge et noir a fait couler beaucoup d’encre étant donné que Stendhal n’en donne aucune explication. L’interprétation la plus acceptée semble être celle de l’uniforme militaire et de la soutane ecclésiastique qui sont les deux carrières par lesquelles Julien Sorel songe à réussir dans la société. Mais assez tôt il voit tout clairement que son rêve de la gloire napoléonienne n’est qu’une chimère après la chute de Napoléon et que son avenir

roman est en deux parties, l’extrait étudié étant issu du Chapitre 4 du livre Premier. Explication du titre : Le rouge signifie la passion, l'amour et couleur de l'uniforme de l'armée révolutionnaire. Le noir signifie la chute, la mort et la soutane ecclésiastique. Contexte historique : Inspirations pour le personnage de Julien Sorel  L'affaire Berthet (1827) représente la première source d'inspiration de Stendhal pour la trame de son roman. Ce fait divers le concernait d'autant plus qu'il

l’autre, le ventre en avant, la figure bouffie, l’air renfrogné (…) se rencontrant enfin dans la même faiblesse humaine » (18) et qui, se réveillant, « mangèrent et trinquèrent ». (18) L’homme, toujours, l’emporte sur le prêtre. Symboliquement, la soutane de Bournisien, signe de sa fonction, est maculée de taches de nourriture et de tabac. : « Des taches de graisse et de tabac suivaient sur sa poitrine large la ligne des petits boutons, et elles devenaient plus nombreuses en s’écartant de son rabat

Œuvres, vers et proses (1912) * Les Mains de Jeanne-Marie (texte daté de « Fév. 1872 » sur le manuscrit) * Stupra (textes publiés en 1923 dans la revue surréaliste Littérature, mais composés vers vvv la fin 1871) * Un Cœur sous une soutane (1870) * Sensation (1870) * Le Dormeur du val (1870) * Lettres de la vie littéraire (1870-1874) * Ma bohème (1870) Photo présumée d'Arthur Rimbaud à Aden (deuxième depuis la droite), vers 1880-1890. Le dormeur du val (1870)

religion comme une chose mauvaise, c'est pourquoi il présente le pape sous les traits les plus affreux. Ainsi, le visage est d'une couleur gris bleu, cadavérique, la bouche grande ouverte et des dents pointues qui peuvent faire penser à un vampire,. Sa soutane, qui est rouge dans la peinture de Velázquez, est ici violette. Le peintre a choisi une couleur froide afin de montrer le mauvais côté de la religion (de plus, les reflets peuvent faire penser à des flammes, symbole des enfers). Il est donc représenté

personne de Mme. Michoud, la femme qu’il aime. Stendhal ne modifie que très peu ce fait divers dans son roman, l’idée du titre lui vient un an après avoir écrit ce récit : le rouge pour représenter les idées républicaines de Julien et le noir pour la soutane qu’il portera à un moment. Mouvements littéraires : Le Rouge et le Noir a subi l'influence de deux mouvements littéraires du XIXème siècle : le romantisme et le réalisme. On remarque tout d’abord que dans ce roman ressortent certaines caractéristiques

a crevé en moi. »). Ce choc est causé plus particulièrement par l’intervention de l’aumônier. Il fait ressortir une colère et une violence volontaire physique ou verbale encore jamais vue chez Meursault (« je l’avais pris par le collet de sa soutane. », « je l’ai insulté »). Celui-ci ne se calmera que lorsque l’aumônier, et donc la religion sera parti, loin de lui (« Lui parti, j’ai retrouvé le calme »). L’aumônier, au nom de ses propres convictions religieuses, énonce une vérité générale dans

condition humaine. Lecture du texte Alors, je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui a crevé en moi. Je me suis mis à crier à plein gosier et je l'ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l'avais pris par le collet de sa soutane. Je déversais sur lui tout le fond de mon cœur avec des bondissements mêlés de joie et de colère. Il avait l'air si certain, n'est-ce pas ? Pourtant, aucune de ses certitudes ne valait un cheveu de femme. Il n'était même pas sûr d'être en vie puisqu'il