Spinoza Appendice Préjugé Finaliste

Introduction Dans ce sujet apparait 2 notions essentielles qui sont la preuve et le préjugé. ceux ci sont a l'opposé. En effet, la preuve est une chose qui prouve une affirmation, elle peut aussi s'appuiyer sur un fondement véridique. Alors que le préjugé est une opinion générale qui repose sur une idée non prouvée. Quelle valeur a donc un objet s'appuyant sur une démonstration face à une affirmation adoptée par tous sans fondement véridique? Si l'on a un fait qui s'appuie sur une démonstration

SPINOZA : APPENDICE AU LIVRE 1 DE L'ETHIQUE INTRO : PROJET DE CET APPENDICE : 1) Rappel de la véritable nature de Dieu : Deus sive Natura [1-10] 2) Cependant des préjugés font obstacle à la connaissance véritable [11-18] 3) Ces préjugés se ramènent à un préjugé central : la finalité [18-25] 4) Plan [26-33] PREMIERE PARTIE : Causes et conséquences du préjugé de la finalité : 1) Origine : la nature humaine ---> le désir et l'ignorance, l'illusion de la liberté et de la

-          Dieu existe nécessairement (Dieu est la substance éternelle et infinie possédant une infinité d’attributs). -          Toutes les choses sont en Dieu et dépendent de lui (rien ne peut être ni ne peut être conçu hors de Dieu, répète Spinoza). -          Il n’y a pas de « volonté de Dieu » arbitraire, Dieu n’a pas de caprices : tout ce qui est procède de Dieu, est « prédéterminé » par Dieu selon sa nature absolue. « Prédéterminé » doit être compris correctement. Cela ne veut pas dire

Spinoza – «  comme un empire dans un empire  » 1632-1677 = contemporain de Descartes. Communauté juive d’Amsterdam => rejeté de cette communauté (« hérétique »)· Philosophe proprement révolutionnaire · Héritage de Nietzche (19e s = aphasie) Refuse l’appellation athéisme => spinoziste = souvent considéré comme athée car il refuse d’identifier Dieu Chacun se croit la cause première des préoccupations de

peut une preuve contre un préjugé ? Preuve : raisonnement rationnel qui permet d'établir solidement que quelque chose est vrai. Préjugé : comme son nom l'indique (pré-jugé), est une opinion formée sans fondement préalable, sans démonstration. Cependant, il est considéré par celui qui y adhère comme une vérité absolue. Pouvoir quelque chose contre quelque chose : la capacité de s'opposer, de dépasser, de déraciner. I) En principe, une preuve peut tout contre un préjugé. Définir ce que c'est

réalité ns est donnée qu’elle soit d’ordre sensible (empiristes) ou intelligible (rationnalistes). contraire contradictoire amour oblatif captatif 2 Qu’est-ce que la philosophie ? Philosophie : attitude de questionnement, de remise en cause des préjugés, de la doxa (δoξα : opinions, idées reçues) → on prend conscience de son ignorance : – Socrate (399 avt JC) : «Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien.» → dialogues aporétiques (sans conclusion). – Montaigne : «Que sais-je ?» ⇒ nécessité de

démystification est double : • Epicure dénonce d’abord l’anthropomorphisme qui nous fait concevoir les dieux à notre image. • mais il fait plus : il désenchante le monde en séparant l’univers des dieux et celui des hommes. C’est la critique du préjugé finaliste qui nous fait croire que tout, dans la nature, répond à une finalité cad une intention. Les dieux demeurent en d’autres mondes ( les « intermondes ») et sont indifférents à notre condition : ils se fichent des hommes. Désenchanter le monde

la connaissance des clercs Selon Aristote le monde est fait pour Dieu (finaliste). • Renaissance : la pensée grecque et la représentation hellénique d’origine reprend le dessus du fait de la chute de Constantinople (Italie) par les Grecs. • XVI et début XVII, les penseurs dont Spinoza (pays bas) résume ce conflit par « Dieu ou la nature extrait du Traité théologico-politique. Lui et ses disciples critiquent les préjugés répandus par l’autorité de l’Eglise. Les textes sont inattaquables ce qui

Spinoza TTP 2013. INTRODUCTION GÉNÉRALE. biographie (à vous de faire, on a déjà vu pas mal de choses sur Spinoza). Rappel : 1. le sujet : l’illusion du libre-arbitre (Descartes vs Spinoza) 2. Corrigé rédigé et donné : La liberté n’est-elle qu’une illusion ? 3. Envoi d’un dossier sur L’Appendice du Livre I de L’Éthique. I. LA FINITUDE INHÉRENTE A LA NATURE HUMAINE COMME POINT DE DÉPART. Ontologie (la nature c’est dieu, et tout est en dieu qui est tout y compris l’homme qui

Daniel Pimbé Spinoza Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Edition numérique : Pierre Hidalgo La Gaya Scienza, © octobre 2011 1 Table des matières Introduction : biographie .............................................. 5 Un philosophe en exil ...................................................... 5 Pour l’indépendance de la philosophie ............................ 7 Chapitre 1 : La connaissance humaine ........................ 10 La force du préjugé .......................