Spinoza Et Humanisme

actions qui sont dans son intérêt propre ; le sujet enfin accomplit sur l’ordre de la souveraine Puissance des actions visant à l’intérêt générale et qui sont par conséquent aussi dans son intérêt particulier. Baruch Spinoza, Traité théologico-politique (1670), chap. 16 Pour Spinoza, l’obéissance à la raison est donc liberté. 4. La liberté d’expression La liberté d’expression est une liberté politique (elle dépend de la loi), mais elle est étroitement liée à la liberté de penser. La liberté d’expression

de vouloir 9 1. La liberté des Stoïciens 9 2. L’indépendance à l’égard de nos instincts (Rousseau, Kant) 10 C. La liberté de penser 11 1. L’évidence de la liberté intérieure (Descartes) 11 2. La libération par la raison (Spinoza) 11 3. Liberté de penser et liberté d’expression (Kant) 12 4. La liberté de penser : un fardeau bien pénible (Kant) 12 D. L’aliénation 13 1. L’inconscient (Freud) 13 2. L’aliénation économique et sociale (Marx) 13 3.

demande de renoncer à admettre des facteurs surnaturels ou indémontrables. Ainsi, la science nous conduit donc à nous méfier de notre tendance à projeter nos manières humaines de penser sur les phénomènes qui ne dépendent pas de nous. Pour SPINOZA, auteur de l'Ethique, ( 1677 ) et contemporain de la révolution scientifique du 17 ème siècle, le « préjugé finaliste » conduit à projeter sur la nature des notions subjectives, telles que le Bien et le Mal, l'Ordre, la Confusion, la

Gribouille est absurde parce qu'il ne voit pas que son acte aura des effets contraires à ceux qu'il en attend. Mais la raison ne se contente pas d'établir des rapports : elle pose ces rapports comme nécessaires. «Il est de la nature de la raison, écrit Spinoza dans l'Ethique (cf. II, 44), de considérer les choses non comme contingentes, mais comme nécessaires». Il s'agit toujours de découvrir une nécessité que les apparences ne nous donnent pas. Nous nous perdons dans les discours où l'on ne passe pas d'une

concernant le destin de l’homme et l’organisation de la société caractérisée par une entière confiance dans la raison humaine chargée de résoudre tous les problèmes et par une foi optimiste dans le progrès : l’esprit philosophique est un nouvel humanisme. Il trouve son expression la plus complète dans l’Encyclopédie, grande œuvre collective destinée à diffuser les « lumières », à combattre l’intolérance et le despotisme, et à contribuer au bonheur de l’humanité. Ainsi, depuis le début du siècle

VERS LE BONHEUR Voltaire La philosophie des Lumières procède d'un humanisme laïque : elle place l'homme au centre du monde, et entend œuvrer à son bonheur. Pour Voltaire, « le vrai philosophe défriche les champs incultes, augmente le nombre des charrues, occupe le pauvre et l'enrichit, encourage les mariages, établit l'orphelin. Il n'attend rien des hommes, mais leur fait tout le bien dont il est capable ».    Un tel humanisme se situe à rebours de l'espérance chrétienne : « La vertu consiste à

d'Aristote au néo-platonisme plotinien ou de Denys, stoïcismes de Thomas ou d'Augustin, panorama Arabe, tradition des sages hébreux et de la Cabale, même. Pourtant, surtout, l'époque à laquelle vit Pic de la Mirandole est secouée par les luttes entre humanisme de la Renaissance et Moyen-âge d’une part, néoplatoniciens et aristotéliciens d’autre part, ainsi que par la théorie dite de la double Vérité, attribuée dans son origine à Averroès dans son entreprise de distinction entre foi et raison, vérité révélée

qui met entre parenthése le passé qui ne conserne plus et l'avenir . Sur ce point le philosophe contemporain André Comte-sponville écrit « regretter un peu moins espérer un peu moins aimer plus » b) Spinoza est un philosophe du 17 eme siècle il a écrit un livre l'Ethique dans cette ouvrage spinoza commence par une théorie de la nature Dieu est la nature immanent a celle si . Les Hommes ne sont qu'une petite partie de la nature il pense et sont sujet au passion il y a deux types de passion les passions

un animal comme les autres » pourrait-on dire. (Tout, même la raison semble s’expliquer par la science, la biologie et les gènes : la chimie organique du corps). Pourtant des œuvres contemporaines, comme celle de Sartre, L’existentialisme est un humanisme, datant de 1946, affirment qu’il est possible de doter l’Homme d’une « nature humaine », car l’Homme est essentiellement liberté et il ne peut être enfermé dans une définition. « L’existence précède l’essence » (« essence » à prendre au sens de « nature »)

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