Spleen baudelairien

Introduction Baudelaire tente ici d'échapper au spleen grâce aux paradis artificiels. A la lecture du titre, on sait déjà ses tentatives vouées à l'échec et ce poème prend donc sa place dans "Spleen et Idéal" comme relevant de la tonalité du spleen. Du point de vue de la forme, on pourra noter l'utilisation très rare des heptasyllabes mélangées aux plus classiques alexandrins organisés en 4 quintils. La présence de la mort Le champs lexical de la mort est présent tout

Les fleurs du mal: Spleen et idéal : compose de 85 poèmes. Spleen servait à designer le sentiment d’accablement et d’ennui qui marqua une partie de la jeunesse. Tandis que Idéal représente Dieu, la perfection, le bien, le bonheur. Alors que les thèmes principaux dans Spleen sont la fuite du temps, la tentation du mal, la notion d’enfermement, la peur ou la hantise. Par conséquent à travers son œuvre, Baudelaire sera à la recherche de l’idéal qui se caractérise par l’amour, la quête de l’infinie

Le Symbolisme est né dans le prolongement de la poésie baudelairienne en réaction au Naturalisme. Avec l'apparition de cette école poétique, on ouvre une nouvelle page dans l'histoire de la poésie. Une page où le poète va révéler un monde plein de symboles, un monde où la poésie est reine, où elle est la clé, l'accès à cette société occulte. C'est Charles Baudelaire qui en sera le precurseur, cet auteur français qui a connu nombre de régimes politiques et mouvements littéraires, a marqué le XIX siècle

(le) plus laid, (le) plus méchant, (le) plus immonde! A cet ennui- c'est à dire au spleen- sont consacrés 24 poèmes de la première section du recueil (pièces 65-85 de l'édition de 1861). Quatre d'entre eux (75- 78) sont intitulés Spleen; La Cloche fêlée les précède immédiatement. 52 Il est inutile d'épiloguer une fois encore sur une définition du spleen baudelairien: angoisse plus profonde que le mal romantique, détresse plus torturante et essentiellement métaphysique

l’évocation d’un souvenir source de mélancolie et ce souvenir émerge à l’occasion de la contemplation d’un coucher de soleil : la correspondance entre un état extérieur et un état intérieur On retrouve aussi l’ambivalence au cœur de l’univers baudelairien (spleen, angoisse, nostalgie ( idéal, lumière…). o Pbématique : en quoi le poème justifie-t-il son titre ? ou comment l’écriture poétique sublime-t-elle la souffrance du poète ? Annonce plan : 1. Un dialogue lyrique sur la souffrance du

c'est donc plonger au coeur même de l'ambiguïté baudelairienne. La mort est d'abord présente, de manière grotesque, sous la forme du cadavre grouillant de vers et exhibant l'atrocité de sa décrépitude. Au-delà de ces images choquantes mais classiques, la mort est aussi perçue comme un any where out of the world, un lieu hors du monde qui ouvrirait des perspectives nouvelles et pleines d'espoir. Mais elle est simultanément la cause de l'angoisse, du spleen, du doute : la mort fait-elle accéder à un monde

ce recueil de poèmes, le thème des animaux est assez prépondérant. En effet,il y a huit poèmes dont le titre est un animal : L’albatros, Le serpent qui danse, Une charogne, Le chat, Le chat 2, Les chats, Les hiboux, Le cygne. Et que ce soit dans Spleen et Idéal, Tableaux Parisiens, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte ou la Mort, chaque section possède au moins un poème ayant un rapport avec les animaux. Pour être plus précis, Baudelaire cite 125 fois un animal. Cela va des insectes (ver, araignée,

bibliographiques :::� - Influencé par la prose poétique de Gaspard de la nuit , 66 poèmes courts en prose publié à titre posthume en 1842) A.Bertrand -supposé créateur de cettre nouvelle forme de poésie y consacra toute sa vie. - Paru en 1869 dans le recueil Le spleen de Paris, sous-titré Petits poèmes en prose ( Baudelaire, à l’origine de l’invention du nom) - écriture concomitante avec celle des Fleurs du Mal, paru en 1857, mais parution posthume -citation de Baudelaire sur la définition du problème en prose :

même ligne d’harmonie, évoquent les caractères de la vie exotique heureuse. Le sonnet se termine cependant sur le rappel d’un malaise : toute vie est douloureuse et la beauté des paysages ne compense que partiellement les chagrins indéfinissables du spleen. Nous verrons tout d’abord tout d’abord comment s’exprime cette expérience personnelle puis nous verrons comment dans ce sonnet Baudelaire met en place les deux paysages, pour enfin aborder le thème du mysticisme. I] L’expression de l’expérience

Présentation de l’extrait (situation du passage dans l’œuvre et problématique) : Le poème XXIX de la section « Spleen et Idéal », première du recueil, qui s’intitule « Une charogne », est emblématique du geste baudelairien de l’alchimiste, que la puissance rend capable de transformer la boue (une charogne, élément ignoble) en or (esthétique amoureuse par-delà bien et mal, beau et laid, Spleen et Idéal, vie et mort). Nous verrons en quoi ce poème se démarque de la tradition poétique, en mettant