Spleen Lxxvi

hauteurs de l’empiré , le prince dénué et la fin s’achève par la mort ). Le mouvement de chute est répercuté à travers la partie la + spectaculaire du recueil : Spleen et Idéal . La notion de recueil implique le rassemblement mais pas l’ordre , concevoir l’œuvre comme un réceptacle dans lequel je range

sans code précis, donnent libre cours à l’imagination -> aucun lien entre les poèmes, ni la structure, ni le thème, ni leur mètre · Très diverse· Reprise de thèmes baudelairiens (morbide, cruauté de la femme, angoisse et théâtralisation du spleen)· Sujets historiques plus parnassiens d’inspiration abordés avec éloquence· Satire sociale· En désaccord avec le prologue (engagement)· Cibles de la satire :· L’hypocrisie religieuse (Jésuitisme, Chanson des ingénues),· Le contentement béat et stupide

comparaison sans terme comparatif, d’une comparaison implicite. Tes yeux sont bleus comme le ciel  « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage » (Baudelaire, « L’Ennemi »)  « Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées » (Baudelaire, LXXVI – Spleen) La métaphore filée est un procédé qui consiste à développer une métaphore en complétant le comparant par plusieurs mots qui lui sont apparentés, sans que leur comparé soit exprimé. Allégorie Personnification Chosification (ou réification)

dans les vers suivants : “Tu es debout devant le zinc d’un bar crapuleux / Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux” (v. 15 à 16). » Vers le bac La poésie du XIXe au XXIe siècle Baudelaire et le spleen C’est dans Les Fleurs du mal que Baudelaire définit le « spleen » comme cette mélancolie qui saisit l’homme épris d’idéal face à l’impossibilité de l’atteindre. Le terme est un emprunt à la langue anglaise que Baudelaire traduit, notamment à travers les œuvres d’Edgar Allan Poe

« Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire. » (Lénine, 1902, Que faire ?) Perspectives culturelles Transformation de la France Charles Baudelaire Les Fleurs du mal (1861) Petits poèmes en prose – Le Spleen de Paris (1869) suivi de Honoré de Balzac – Le Chef-d’œuvre inconnu (1831) Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste de France 2 Perspectives culturelles 2 Présentation Il existe en France un gigantesque malentendu sur Charles Baudelaire, un malentendu exprimé par

engloutir sans réagir. Cette torpeur stérile était aussi éloignée de l’oisiveté dorée du «lion» à la mode que de la mélancolie et de l’ennui des romantiques. C’était une forme de neurasthénie, une souffrance physique et morale, qu’il allait appeler le «spleen» (mot anglais entré en français depuis 1655, signifiant proprement «rate», «siège des humeurs noires», d’où «mélancolie», et, au XIXe siècle, «mélancolie sans cause apparente, caractérisée par le dégoût de toute chose»). Pour I'arracher à «la perte

Ajoutons-y un passage de Louis Lambert (éd. P.-G. Castex, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. XI, p. 632), où les "idées" et les "créations" sont comparées à des "fleurs". 52. Voir les notes sur Les Liaisons dangereuses, Pl. II, p. 68, et, dans Le Spleen de Paris, la fin de La Fausse monnaie, Pl. I, p. 324. 53. On en lira plus loin le texte, dans la n. 467 à L'Héautontimorouménos. Selon G. Blin (Résumés de cours, Annuaire du Collège de France, 1967-1968), la première partie du canevas a pu passer

Comme Gautier dans «Mademoiselle de Maupin» qui se projette dans une période antérieure, idéalisée, où il est tout-puissant. Mais chez Baudelaire la scène se situe dans un passé, une vie antérieure. Chez Gautier c’est une projection. Poème «Spleen» LXXVI La vie intérieure n’est pas soumise au déroulement du temps normal. Le temps se dilate dans l’intériorité du poète. Idée qu’il a vécut l’équivalent de plusieurs vies en une. Ainsi, il appartient à différentes époques : «Le vieux boudoir»,«meubles

mozambook.net © 2001, mozambook TABLE DES MATIÈRES LES FLEURS DU MAL (Edition de 1861) DÉDICACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 AU LECTEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 SPLEEN ET IDÉAL I. Bénédiction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 II. L’Albatros . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 III. Elévation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

et l’or Lecture cursive : Francis Ponge, Le Parti pris des Choses, 1942 Texte n°1 : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Elévation » Texte n°2 : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Une Charogne » Texte n°3 : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Spleen », LXXVI Texte n°4 : Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai, « Vénus anadyomène », 1870 Texte n°5 : Tristan Corbière, Les Amours jaunes, « Le crapaud », 1873. https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Tristan_Corbièrehttps://fr.wikisource.org/wiki/Les_Amours_jaunesEAF