Stahlstadt

Document B Le chapitre V du roman de Jules Verne, intitulé « La Cité de l’Acier », s’ouvre sur une présentation de cette ville, « propriété » industrielle du professeur Schultze. 5 10 15 20 25 30 35 Cette masse est Stahlstadt, la Cité de l’Acier, la ville allemande, la propriété personnelle de Herr Schultze, l’ex-professeur de chimie d’Iena, devenu, de par les millions de la bégum1, le plus grand travailleur du fer et, spécialement, le plus grand fondeur de canons

Cents Millions de la Bégum, sacrifie à cette mode romanesque. Deux héritiers se partagent un héritage fabuleux. L’un, le docteur Sarrasin, fonde France-Ville, une ville idéale – une utopie. L’autre, le professeur Schultze, un Allemand, construit Stahlstadt – la Cité de l’Acier – Sujets d’oral Introduction 26_FRA070631_06C.fm Page 184 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 « TOUT EST POUR LE PIRE… » • COMMENTAIRE • SUJET 26 avec ses aciéries et ses usines d’armement. À un moment où les

Document B Le chapitre V du roman de Jules Verne, intitulé « La Cité de l’Acier », s’ouvre sur une présentation de cette ville, « propriété » industrielle du professeur Schultze. 5 10 15 20 25 30 35 Cette masse est Stahlstadt, la Cité de l’Acier, la ville allemande, la propriété personnelle de Herr Schultze, l’ex-professeur de chimie d’Iena, devenu, de par les millions de la bégum1, le plus grand travailleur du fer et, spécialement, le plus grand fondeur de canons des

s’enchaîner. Effectivement, Herr Schultze, un Allemand, et M. Sarrasin doivent se le partager fondent chacun une ville en Amérique, ayant chacune des valeurs très différentes. C’est grâce à Marcel que France-ville apprend les plans machiavélique de Stahlstadt et la mort accidentelle de Schultze évite sa destruction. A travers son roman d’aventure et d’anticipation, Verne dépeint la société de son temps ainsi que ses buts et la caricature. Mais, quel rapport peut-être établi entre Les Cinq Cents Millions

d’une fortune de 525 millions de francs d’une richissime Bégum. Avec sa part, Sarrasin construit en Californie une ville idéale, basée sur les plus récentes techniques d’urbanisme et d’hygiène : Franceville. Schultze, lui, choisit de construire Stahlstadt la cité de l’acier, une gigantesque usine à canon. Marcel, le courageux fiancé de la fille de Sarrasin, part espionner la ville en tant que simple ouvrier. Il devient le confident de Schultze, qui lui expliquera son projet de détruire Franceville

Cinq Cents Millions de la Bégum, sacrifie à cette mode littéraire. Deux héritiers se partagent un héritage fabuleux. L’un, le docteur Sarrasin, fonde France-Ville, une ville idéale, utopique. L’autre, le professeur Schultze, un Allemand, construit Stahlstadt, la Cité de l’Acier avec ses usines et ses fabriques d’armement. À une période où le souvenir de la guerre franco-allemande de 1870 est encore tout neuf, le message de l’auteur est clair : à travers la description angoissante d’un univers oppressant

découvre un monde imaginaire « sur l'île d'Utopie ». Atteignable qu'après un « périple maritime », cette île constitue un bon moyen de créer un monde préservée des civilisations extérieurs. Ensuite, dans Les cinq cents millions de la Bégum, la ville de Stahlstadt ce situe « Dans [un] coin de l'Amérique septentrionale, entouré de déserts, isolé du monde par un rempart de montagnes, situé à cinq cents milles de petites agglomérations humaines les plus voisines », ce qui montre bien une volonté d'éloignement

Cinq Cents Millions de la Bégum, sacrifie à cette mode littéraire. Deux héritiers se partagent un héritage fabuleux. L’un, le docteur Sarrasin, fonde France-Ville, une ville idéale, utopique. L’autre, le professeur Schultze, un Allemand, construit Stahlstadt, la Cité de l’Acier avec ses usines et ses fabriques d’armement. À une période où le souvenir de la guerre franco-allemande de 1870 est encore tout neuf, le message de l’auteur est clair : à travers la description angoissante d’un univers oppressant

Décrire une société idéale et imaginaire permet-il de critiquer efficacement notre société ?Une société idéale et imaginaire se trouve être une utopie. Etymologiquement, utopie vient du grec u-topos, qui signifie “le lieu qui n’existe pas”. C’est une représentation d’un monde idéal, d’un modèle, sans le moindre défaut, pourvu d’une société sans inégalité, où tous les hommes sont égaux, et d’un système politique irréprochable. Il s’agit généralement d’une société collectiviste qui entre parfois en

l’ouvrage Les cinq cent millions de la Bégum par Verne est une preuve de l’affirmation. Le roman est réaliste et bien recherché. Verne a utilisé des inventions de son temps, mais en a développé des concepts plus poussés. Dans l’œuvre de Verne, Stahlstadt, la Cité de l’Acier, est une dystopie étant donné qu’elle encourage l’armement puis éventuellement la guerre. Donc le professeur Schultze, créateur de cette ville-usine mit au point des canons ainsi que leurs obus destructeurs. Marcel Bruckmann