Statut Poète

est un prédicateur religieux, où s’en donne l’ethos, le « je » est ici celui du poète qui célèbre ou qui regrette. D’où l’adoption par Ronsard, Hugo, Mallarmé, et Ristat de postures différentes. Si Hugo et Ristat évoquent l’ami perdu, c’est aussi pour célébrer la mémoire d’un confrère admiré du premier (« Ami, Poëte », vers 1) ou d’un véritable d’un père initiateur (« Ô Père », vers 36). Dès lors, le « je » du poète et le « tu » de l’ami mort ou mourant sont des pronoms pourvus des références

«Ailleurs, c’est toujours l’inconnu », selon Reine Malouin, romancière et poétesse québécoise. Moi, par contre, j’ai une assez bonne perception de mon ailleurs. L’au-delà ou encore le paradis est mon ailleurs. Il est tangible et bien réel. Donc, ce n’est pas seulement une idée abstraite. C’est un endroit où j’espère passer l’éternité. Tout comme la plupart des jeunes, Carpe diem, est une de mes devises. Je profite de chaque jour de ma vie sur terre, tout en me forgeant un avenir. Néanmoins, je

L’écriture de Ponge, les nombreuses figures de style. 2- On notera la place importante qu’occupe la personnification-matérialisation. 3- Utilisation d’un vocabulaire scientifique pour crédibiliser son semblant de définition. II- L’échec du poète face à son besoin de définir l’eau. 1- Retournement de situation ? 2- La frustration de cette incapacité à définir l’insaisissable. 3- Révélateur de ses échecs dans sa vie ? Introduction 1 : Francis Ponge né en 1899, meurt à l’âge de

du sien. Maurice Rollinat Cimarosa Chantre mélodieux né sous le plus beau ciel, Au nom doux et fleuri comme une lyre antique, Léger napolitain, dont la folle musique A frotté, tout enfant, les deux lèvres de miel, Ô bon Cimarosa ! Nul poëte immortel, Nul peintre, comme toi, dans sa verve comique, N’égaya des humains la face léthargique D’un rayon de gaîté plus franc et naturel. Et pourtant tu gardas à travers ton délire, Sous les grelots du fou, sous le masque du rire, Un cœur

l’amertume, D’enfoncer le cristal par le monstre insulté Et de m’enfuir, avec mes deux ailes sans plume – Au risque de tomber pendant l’éternité? L’Azur De l’éternel Azur la sereine ironie Accable, belle indolemment comme les fleurs, Le poëte impuissant qui maudit son génie A travers un désert stérile de Douleurs. Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde Avec intensité d’un remords atterrant, Mon âme vide. Où fuir? Et quelle nuit hagarde Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris

Peuples! écoutez le poète ! Ecoutez le rêveur sacré ! Dans votre nuit, sans lui complète, Lui seul a le front éclairé. Des temps futurs perçant les ombres, Lui seul distingue en leurs flancs sombres Le germe qui n'est pas éclos. Homme, il est doux comme une femme. Dieu parle à voix basse à son âme Comme aux forêts et comme aux flots. C'est lui qui, malgré les épines, L'envie et la dérision, Marche, courbé dans vos ruines, Ramassant la tradition. De la tradition féconde Sort tout ce

usé de leur art pour séduire leur belle. On retrouve d’ailleurs des déclarations dans les plus anciennes Odes d’Horace « Ô Lydie, par tous les dieux, Dis-moi pourquoi ces efforts de causer par ton amour ». Par là, l’un, si ce n’est le plus éminent poète grec dévoile son amour à Lydie comme je dévoile le mien à ma promise… Je puis cependant affirmer, en parcourant un maelstrom de poèmes, que la sophistiquée Aphrodite d’Homère (colliers, pendants d’oreilles, manteaux et robe aux épithètes raffinés)

PREFACE L'Amour ; pour moi , est un mot assez court qui cependant peut en faire découler un grand nombre d'aspects différents. J'admets , suite à des recherches intensives en poésie sur ce thème , il existe plusieurs sortes d'amour qui peuvent chacun d'entre-elles se différencier , en prenant compte notamment des destinataires mais également des destinateurs .Dans ce journal intime , je me suis tout particulièrement dévouée à recueillir des poèmes écrits par des femmes qui évoquent leur amour

décide de devenir musicien après avoir assisté à des concerts qui le bouleversent. Il étudie seul la musique puis apprend quelques rudiments avec le cantor Weinlig. Il envisage tout de suite de composer des opéras car il veut être à la fois musicien, poète, auteur dramatique, metteur en scène et chef d'orchestre. De Beethoven, il retiendra avant tout l'orchestre et la composition symphonique. Résumé de sa vie: Formation instrumentale et /ou musicale Rencontres importantes de sa vie Oeuvres principales

Hugo dans les Contemplations, recueil qu’il définit lui-même comme « les Mémoires d’une âme », fondé sur l’expression d’émotions, de sensations ou de souvenirs intensément personnels, rend compte des résonnances universelles de ses sentiments. Le poete écrit lui-même dans la préface du recueil : « Helas, quand je vous parle de moi, je vous parle de vous…Ah ! insencé qui croit que je ne suis pas toi » Ainsi, les poémes du recueil qui traitent de l’amour, de la tendresse paternelle, de la grace enfantine