Stello Vigny

(anagramme de Paul Verlaine). Les commentaires éclairés de Paul Verlaine, qui fréquentait personnellement ces auteurs, se ponctuent d'anecdotes de première main. La notion romantique de malédiction du poète apparaît déjà en 1832 dans l'ouvrage d'Alfred de Vigny, Stello qui expose le problème des rapports entre poètes et société, anticipant la pièce Chatterton1:« (...) du jour où il sut lire il fut Poète, et dès lors il appartint à la race toujours maudite par les puissances de la terre...  ». Figure tragique

étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir de la mélancolie. ». On a une vision parfaite d’un éclat qui se brise (l’étoile morte), des mots « ténèbres » et « soleil noir » qui renvoient sans doute à l’éclipse, la nuit. Dans Stello, Vigny peut utiliser le noir dans une représentation macabre (« Cette chambre était aussi toute noire, et il n’y avait pour l’éclairer qu’une chandelle… »). II Le noir dans Sylvie La nuit est une temporalité singulière. Dans Sylvie, elle consolide

littérature qui sera en accord avec leur vision politique du monde · 1819, Victor, Abel i Eugène Hugo → Le Conservateur littéraire une revue littéraire (1819 – 1820). Emile et Antony Deschamps, Alfred de Vigny, Henri de Latouche (poète, éditeur de la poésie d'André Chénier), Alexandre Soumet également associés à eux. Ils se sont rencontrés rue Saint-Florentin. · 1821 – la fondation de la Société des Bonnes-Lettres

littéraires Préparation de préromantisme, initiateurs : Mme de Staël et Chateaubriand. 1820 publication des Méditations poétiques de Lamartine marque l’avènement de la nouvelle école. A l’origine, les romantiques français sont très divisés : - Vigny et Hugo sont conservateurs en politique et religion - Stendhal, Mérimée se méfient du lyrisme sentimental et mystique. Ils aiment les personnalités fortes, les sentiments violents. Ils préfèrent la prose à la poésie. La représentation du drame

l'âme) et le paysage extérieur. Il y a déjà, aussi, dans René ou dans les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, une peinture de ce « mal de vivre » ou de ce « mal du siècle » qui va devenir le thème privilégié de la poésie romantique, celle de Vigny ou de Musset, par exemple. Même si l'adjectif « romantique » est apparu dès l'âge classique pour concurrencer l'adjectif « romanesque », il ne prend son sens moderne que progressivement, par opposition à l'adjectif « classique » (c'est ainsi que l'emploient

Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle-Adam et Pauvre Lelian (anagramme de Paul Verlaine). La notion romantique de malédiction du poète apparaît déjà en 1832 dans l'ouvrage d'Alfred de Vigny, Stello qui expose le problème des rapports entre poètes et société : « (...) du jour où il sut lire il fut Poète, et dès lors il appartint à la race toujours maudite par les puissances de la terre... ». Figure tragique poussée à l'extrême, versant à

l'âme) et le paysage extérieur. Il y a déjà, aussi, dans René ou dans les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, une peinture de ce « mal de vivre » ou de ce « mal du siècle » qui va devenir le thème privilégié de la poésie romantique, celle de Vigny ou de Musset, par exemple. Même si l'adjectif « romantique » est apparu dès l'âge classique pour concurrencer l'adjectif « romanesque », il ne prend son sens moderne que progressivement, par opposition à l'adjectif « classique » (c'est ainsi que

l'âme) et le paysage extérieur. Il y a déjà, aussi, dans René ou dans les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, une peinture de ce « mal de vivre » ou de ce « mal du siècle » qui va devenir le thème privilégié de la poésie romantique, celle de Vigny ou de Musset, par exemple. Même si l'adjectif « romantique » est apparu dès l'âge classique pour concurrencer l'adjectif « romanesque », il ne prend son sens moderne que progressivement, par opposition à l'adjectif « classique » (c'est ainsi que l'emploient

figures considérables de la littérature française, poète enfant prodige, adolescent révolté, il incarne le mythe du poète adolescent. Poète maudit : La notion romantique de malédiction du poète apparaît déjà en 1832 dans l'ouvrage d'Alfred de Vigny, Stello qui expose le problème des rapports entre poètes et société : « (...) du jour où il sut lire il fut Poète, et dès lors il appartint à la race toujours maudite par les puissances de la terre... ». Elle désigne en général un poète qui, incompris

une « épopée de l'âme ». La Confession d'un enfant du siècle (1836) et les Nuits (1835-1837), de Musset, démontrent aussi le dégoût de l'existence et les tourments d'une âme qui n'a pas en ce monde ce qu'elle désire. Dans le même chemin, Vigny décrit dans Stello (1832). 3 ans après, dans Chatterton, ce qu'il appelle une « épopée de la désillusion », à travers l'itinéraire d'individus incapables (inaptes) de trouver leur place dans la société. Ce lyrisme, qui confine parfois à la sensiblerie, sera