Stendhal Le Roman Est Un Miroir

Le roman doit son succès en grande partie à sa capacité à faire vivre des êtres de fiction qui s’imposent à l’imagination du lecteur, au point de faire croire à leur existence réelle. Cependant le personnage reste un être fictif, un « être de papier ». On doit considérer qu’un personnage n’a pas d’autre existence que celle qui lui est donné dans le roman. Nous pouvons dès lors, nous interroger sur le rôle du personnage. La seule fonction de personnage de roman est-elle de refléter la société dans

la réalité humaine partout où on la trouve : le roman naturaliste explore donc les couches populaires (l'Assommoir), le prolétariat (Germinal), les milieux de la prostitution parisienne (Nana) ; il scrute aussi tous les états du corps, la transformation des hommes pétris par la foule, les failles du psychisme, etc.  Taxés d'immoralité par bon nombre de leurs contemporains, les réalistes défendent avec force leurs romans : « un roman est un miroir qui se promène sur une grand-route. Tantôt il reflète

Citations : Roman XVIII°s - XIX°s : Goethe, Maximes et réflexions : “Le roman est une épopée subjective dans lequel l'auteur se permet de traiter le monde à sa manière. La question est seulement de savoir s'il a une manière à lui; le reste se trouve de soi-même.” (1842, post-mortem) XIX°s : Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830): « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui

années 1830, Balzac se penche sur les mœurs de son temps dans ses récits. Influencé par la pensée scientifique, il formule le projet de «  faire concurrence à l’état civil «  dans l’avant propos de La Comédie Humaine en 1842. Stendhal, quant a lui, définit le roman comme «  un miroir qui se promène sur une grande route «  dans Le Rouge et le Noir. Cependant c’est dans le milieu de la peinture que le mouvement naît officiellement. Le mot « réaliste » apparaît à la fin des années 1840, comme qualificatif

Balzac, George Sand, Stendhal ou encore Gustave Flaubert qui n’ont jamais revendiqué cette étiquette La naissance du Réalisme est liée avec la désillusion politique de 1848 et l’établissement du régime autoritaire du Second Empire. Mais le réalisme au XIX° siècle, avant même l’apparition du mouvement officiel, est illustré par des écrivains contemporains de l’époque romantique : Victor Hugo, mais surtout Stendhal et Balzac. Le roman réaliste est censé s’apparenter à un miroir reflétant le réel.

Alors qu'en 1925 la Première Guerre mondiale reste encore gravée dans les esprits, André Gide publie un roman à la narration non linéaire, Les Faux Monnayeurs. Il veut y montrer l'inaptitude du roman à reproduire le monde réel, et encourager une nouvelle écriture, plus créatrice. Considéré comme le précurseur du mouvement littéraire du Nouveau Roman, Gide cherche, en effet, à épurer le texte de tout ce qui n'est pas nécessaire à la lecture et à la compréhension de l'œuvre. Pour lui, une description

Extrait 1 : L’incipit (p. 7 à 12) Situation : Il s’agit ici de l’incipit du roman. C’est une scène surprenante pour un roman sur des soldats pendant la guerre, et on pourrait s’attendre à une scène plus rude, au front par exemple, mais l’auteur a choisi une scène de repas. Problématique : Comment Erich Maria Remarque nous introduit-il aux enjeux de son roman tout en nous présentant les conditions de vie des soldats de la première guerre mondiale ? 1. De nombreux indices de la situation d’énonciation

Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal (prononc� [st?~.dal ]N 1), n� le 23 janvier 1783 � Grenoble et mort le 23 mars 1842 � Paris, est un �crivain fran�ais, r�aliste et romantique, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. Biographie Stendhal aurait voulu consacrer sa vie � la r�verie, � la � chasse au bonheur �, aux arts et � l'amour ; bien malgr� lui, il eut une vie mouvement�eN 2. Apr�s la mort d'une m�re trop aim�e, il souffre d'une

Dissertation portant sur une citation de Stendhal qui définit le roman comme "un miroir que l'on promène le long d'un chemin...". Résumé: Le roman exprime de nombreuses visions du monde par différents points de vue. Davantage, à travers un univers fictif plus ou moins inspiré d'une réalité commune, l'écrivain dépeint sensations et impressions sur son environnement. En pratique, cet environnement devient support à la création. Le chemin est en l'occurrence le monde réel contemporain de l'écrivain

 Un écrivain peut en écrivant un livre, faire transmettre toute une histoire réelle ou irréaliste. Chaque écrivain a sa façon de faire voyager le lecteur. Selon Standhal un roman est « un miroir que l’on promène le long d’un chemin ». Dans un premier temps, nous verrons que son avis peut prétendre à une réalité, mais nous verrons aussi que des fois ce ne sont que des illusions. Certaines œuvres s’inspirent sur des coutumes ou des faits de société d’une époque, comme par exemple le fonctionnement