Stichomytie Godot

pièce « Les Fourberies de Scapin » de Molière (1671), la seconde de « Le Mariage de Figaro » de Beaumarchais (1784), la troisième de Marivaux, « L’île des Esclaves » (1725) et enfin la dernière est extraite de la pièce de Beckett, « En attendant Godot » (1952). Chacune de ces pièces présente deux personnages principaux : le  maître et son valet. Dès lors nous pouvons nous demander quels sont les personnages types qui ont été mis en scène. Dans la scène extraite de la pièce de Molière, « Les

punir le libertin. * Mais le plus souvent, pouvoir construit par la parole de ceux qui sont sur scène : * Pouvoir de Neptune dans Phèdre = Mort d’Hippolyte racontée par Théramène. * Pouvoir de « Godot » que Vladimir et Estragon attendent sans fin dans En attendant Godot de Beckett III – Le but de la représentation du pouvoir 1 – Célébrer ceux qui ont le pouvoir * Ne pas oublier que de nombreux dramaturges étaient au service des rois : * Racine compose Alexandre le

ouvrier agricole a Roussillon. Il retourne a Paris en 1945 et a un certain dégout pour l’Irlande. Il est marié a une française. Ensuite il se consacre a l’écriture et s’enferme beaucoup entre 1946 et 1950. A la même époque il écrit « En attendant Godot » qui sera joué seulement en 1953. A partir de la, sa vie se consacre a l’écriture. En 1954 il écrit « Fin de partie » en deux versions (2eme écrite en 1956). Il écrit aussi « Oh les beaux jours » ,« Comédie », « La dernière bande » et un film intitulé

devient alors « un rôle à jouer », une entité limitée sans aucune profondeur psychologique. Le dialogue pouvant véhiculer la psychologie du personnage est banni, réduit à un échange parfois vide de sens, les personnages de Becket dans En attendant Godot sont réduits à « des clowns » ; la pièce ne raconte pas une histoire, les paroles sont insignifiantes et le rapport entre les personnages ne change pas. La pièce n’est ni un décryptage psychologique, ni une mise en parole de la pensée mais une représentation

L'équipe de En attendant Godot DISTRIBUTION: Estragon : Vladimir : Lucky : Pozzo : Un jeune garçon : Jacques Leblanc Jack Robitaille Hugues Frenette Denise Gagnon Lucien Ratio CONCEPTION: Texte: Mise en scène: Assistance à la mise en scène: Décor: Costumes: Éclairages: Environnement sonore: Samuel Beckett Lorraine Côté Hélène Rheault Christian Fontaine Isabelle Larivière Sonoyo Nishikawa Pascal Robitaille 1 EN ATTENDANT GODOT ESTRAGON. – […] Allons-nous en. VLADIMIR. – On ne

personnages eux-mêmes. Il a tout d’abord une fonction chronologique : il permet au public de situer la pièce dans le temps, ou hors du temps. On distingue un « hors-temps » dans certaines representations théâtrale. Celle de Samuel Beckett, "En attendant Godot", le jeu cherche à montrer l’absurdité de l’homme ordinaire dans une chronologie et un lieu fantastiques. Ce réalisateur ne fournit aucune information dans les didascalies sur les costumes des personnages sauf ceux d'Estragon s’acharnant sur sa chaussure

Une époque d’après-guerre où toutes les idées et les conceptions déjà existantes sont remises en question   I) En 1950 Eugène Ionesco présente La Cantatrice chauve aux Noctambules et est suivi en 1953 par Samuel Beckett et En attendant Godot. Leur succès est plutôt modéré, mais la scène classique est durement secouée, le théâtre du XX ème siècle évolue. Après le théâtre épique de Piscator et Brecht, éclairant les rapports sociaux d’un jour matérialiste, et le théâtre engagé de Sartre

Harpagon qui est un vieillard d’une avarice extrême, veuf et désire épouser la jeune Marianne que son fils aime en secret ainsi que Frosine, une entremetteuse qui le flatte enfin d’obtenir de l’argent. Le second texte est l’Acte I de En attendant Godot de Samuel Beckett. On trouve ici deux personnages, Vladimir et Estragon, deux amis. Enfin le troisième texte est l’Acte I de Rhinocéros d’Eugène Ionesco. Il y apparaît deux personnages, Jean et Bérenger, deux amis. Ils se retrouvent dans une ville

voyons jamais exploser le conflit latent et intériorisé qui oppose Titus à Rome et à ses lois. Enfin le théâtre de l’absurde ne révèle-t-il pas un conflit sourd entre l’homme et le sens qui toujours se dérobe ? On peut interpréter En attendant Godot comme un refus de céder à l’explication métaphysique de notre existence et un renoncement à voir du sens dans l’existence, ce qui ne manqua pas de faire scandale lors des premières représentations de cette pièce où ni les personnages, ni les lieux

Les Chaises), reste un auteur comique : la farce, dans sa rigidité mécanique ou dans sa virtuosité baroque, rabat l’émotion tragique dès qu’elle commence à se lever. En revanche, le théâtre de Beckett tend vers la tragédie, surtout En attendant Godot et Oh ! les beaux jours. Chez lui l’agonie du langage traduit l’agonie de l’être, et l’éternelle question de la tragédie reparaît : pourquoi ce mal sans coupable ? pourquoi cette culpabilité sans crime ? L’homme de Beckett, « incapable de se connaître