Stichomytie Godot

d'expressions anglaise et française, prix Nobel de littérature. S'il est l'auteur de romans, tels que Molloy, Malone meurt et l'Innommable et de textes brefs en prose, son nom reste surtout associé au théâtre de l'absurde, dont sa pièce En attendant Godot (1952) est l'une des plus célèbres illustrations. Son œuvre est austère, minimaliste ; elle est généralement interprétée comme l'expression d'un profond pessimisme quant à la condition humaine. Opposer ce pessimisme à l'humour omniprésent chez lui

Ionesco, Le Roi se meurt, didascalies initiales Introduction : Ce texte extrait du roi se meurt (1962) par Eugène Ionesco pièce qui s’inscrit dans la lignée du théâtre de l’absurde comme d’autres œuvres (cantatrice chauve, Rhinocéros, en attendant Godot Becket) de l’après seconde guerre mondiale. Ionesco veut dans cette pièce faire réfléchir le spectateur sur lui-même et sur son éventuelle réaction à l’annonce de sa propre mort. Ce texte est en fait la didascalie initiale qui présente les personnages

global du théâtre occidental pour son adhésion à la caractérisation psychologique, à une structure cohérente, une intrigue et la confiance dans la communication par le dialogue. Héritiers d’Alfred Jarry et des surréalistes, Samuel Beckett (En attendant Godot, 1953; Fin de partie, 1957) ou Jean Vauthier (Capitaine Bada, 1950) introduisirent l’absurde au sein même du langage, exprimant ainsi la difficulté à communiquer, à élucider le sens des mots et l’angoisse de ne pas y parvenir. Ils montraient des antihéros

seconde. De plus, certaines pièces jouant sur la diversité des registres, les mises en scène peuvent varier, dans le sens où certaines représentations peuvent insister sur un registre en particulier, négligeant les autres. Par exemple, En attendant Godot de Samuel Beckett, est à la fois comique et tragique. Une adaptation pourrait être complètement tragique quand une autre pourrait être exclusivement comique. Ainsi, nous avons montré que les mises en scène pouvaient être considérées comme des créations

“En attendant Godot” (1953) Pièce en deux actes Acte premier Le rideau se lève sur une «route à la campagne, avec arbre, le soir», des champs à perte de vue, presque un désert dont seul l’arbre, qui ne porte pas de feuilles, vient briser la monotonie. Au pied de celui-ci, deux clochards : Estragon qui tente désespérément de retirer ses chaussures quand Vladimir fait son entrée. Ce sont les retrouvailles entre ces deux sortes de clochards qui ont pris l'habitude de se quitter et de se retrouver

porte sur le monde de son temps que naît la comédie, reflet déformant du réel. Enfin, certaines pièces sont étrangères aux spectateurs qui ont parfois du mal à en voir la portée comme par exemple la célèbre pièce de Samuel Beckett « En attendant Godot » dans laquelle les mots s’enchainent, on parle pour ne rien dire, avec une parfaite rupture de communication, le sens demeurant ainsi abstrait. Le théâtre est bien le miroir du monde, mais comme tout miroir, il a un pouvoir déformant.

Beckett est né en Irlande, le français n'est donc pas sa langue maternelle mais il choisit d'écrire ses pièces en français car il a moins d'automatismes que dans sa langue maternelle. Fin de partie a été écrite à la suite de la pièce En attendant Godot qui a connu en 1949 un grand succès car elle choqué le public. Fin de partie met en scène quatre personnages qui vivent à huis clos : Clov et Hamm, Nagg et Nell. Les thèmes principaux de cette pièce sont la solitude, l'envahissement des objets, la

réveil comme un objet décoratif, dont la fonction – signifier à Hamm que le départ de Clov est un départ et non une mort – n'a plus rien à voir avec la mesure du temps. Aussi, comment le temps est-il traité dans Fin de partie? Dans En attendant Godot et Fin de partie, l'utilisation de la ponctuation – entendue comme l'ensemble des signes de ponctuation, des ponctuants gestuels ou prosodiques tels que Un temps ou Silence – et de l'a-ponctuation crée une rythmique paradoxale qui oscille entre un

Refus du réalisme, des personnages et de l’intrigue. Souvent on ne trouve pas de personnalités marquées ni d’intrigue dans le sens « narratif » du terme. * Le lieu où se déroule l’action n’est souvent pas cité avec précision (dans « en attendant Godot », on sait que l’action se déroule dans une lande, sans plus de précision). * Le temps est lui-même tourné à l’absurde par certains moyens (pendule sonnant un nombre improbable de fois dans La Cantatrice chauve de Ionesco). * Volonté de créer

Dublin Ecrit et publie dès 1929 des poèmes, nouvelles et romans S’installe à Paris en 1937 Il est l’auteur : De romans, notamment, « Molloy », « Watt », « Murphy », “Malone meurt”, “L’innommable” De pièces de théâtre, notamment, « En attendant Godot », « Fin de partie », « La dernière bande », « Comédie », « Oh les beaux jours , « Pas » de pièces écrites pour la radio et la télévision d’un film PrIx Nobel de littérature en 1969 Il meurt à Paris en 1989 Lorsqu’il publie Happy Days, traduit