Stolper Samuelson

fondées sur les différences internationales de coûts Il est possible, en dépit de leurs originalités et de leurs particularités, de regrouper sous cette rubrique la théorie ricardienne et celle connue sous l’abréviation d’HOS (pour Heckscher-Ohlin-Samuelson). 44 La théorie ricardienne Le modèle de David Ricardo n’est pas le premier historiquement mais c’est l’un des plus célèbres. Il repose sur un principe explicatif dit des « avantages comparatifs » qui demeure une référence fondamentale pour la

fondées sur les différences internationales de coûts Il est possible, en dépit de leurs originalités et de leurs particularités, de regrouper sous cette rubrique la théorie ricardienne et celle connue sous l’abréviation d’HOS (pour Heckscher-Ohlin-Samuelson). 44 La théorie ricardienne Le modèle de David Ricardo n’est pas le premier historiquement mais c’est l’un des plus célèbres. Il repose sur un principe explicatif dit des « avantages comparatifs » qui demeure une référence fondamentale pour

à l’échange, si le rapport de prix d’équilibre sur le marché mondial est égal à son rapport de prix en autarcie. Paragraphe 3 - L’interprétation factorielle du commerce international H.O.S Heckscher 1919 Ohlin 1933 (complète le modèle) Samuelson 1948-1949 (avec plusieurs articles peaufine le modèle) La caractéristique est que le modèle se situe dans la ligné de Ricardo qui repose sur une fonction de production à 2 facteurs substituables. Ils s’appuient sur la théorie néo-classique dans

le cadre théorique de l’avantage comparatif bâti par David Ricardo. Trois problèmes en particulier méritent une réinterrogation de la théorie standard de l’échange entre pays développés et pays en développement. Le premier a été soulevé par Paul Samuelson et porte sur les bénéfices agrégés de l’échange pour les deux parties quand un pays paraît concentrer les avantages comparés. Le deuxième a été évoqué par nombre de spécialistes de la globalisation et porte sur les effets de la déverticalisation

des échanges. Edgeworth expliquait que lorsqu’un pays fait des progrès techniques et que ses coûts de production baissent, c’est à son détriment et à l’avantage des pays importateurs. 3. La théorie néoclassique Hos (Heckcher 1919, Ohlin 1933, Samuelson 1950) La loi des proportions des facteurs, expliquent qu’un pays doit se spécialiser dans la ou les productions qui utilisent intensément son facteur abondant. Certains possèdent plus de facteurs w que d’autres car population nombreuse d'autre

et Samuelson. Paul Samuelson explique qu’en appliquant le libre-échange, les rémunérations s’égalisent dans tous les pays, c’est-à-dire que les salaires dans les pays développés ont une tendance à baisser à cause de la concurrence directe des pays en voie de développement (PEVD) où la main-d’œuvre est moins chère. Les entreprises répondent en demandant une plus forte protection contre les PEVD ou par la délocalisation et/ou la modernisation de leurs moyens de production. L’économiste Stolper a complété

production. C'est cette dernière hypothèse qui va être relâché par les néo classiques qui vont aboutir néanmoins à la même conclusion : l'intérêt du libre échange. • Théorie de la spécialisation selon les dotations factorielles de HECHSCHER-OHLIN-SAMUELSON: Pour eux, la spécialisation des pays s'explique par les différences de dotations factorielles en travail et en capital et dans ce cas le commerce international permet une convergence de rémunération des facteurs de production. Les néo vont reformuler

l’impact final de ce processus dans un cadre statique. Dans le cadre le plus simple (modèle de Heckscher-Ohlin), les facteurs de production les plus abondants voient leur demande augmenter et leur rémunération relative s’accroître (théorème de Stolper-Samuelson) avec l’accroissement des échanges. Dans le cas d’un PED abondant en travail non qualifié (et où le travail qualifié constitue en revanche une dotation moins abondante), on devrait donc assister à une réduction simultanée des inégalités et de

individuels BERTRAND LEMENNICIER Professeur à l’université Paris II Panthéon-Assas LA THÉORIE TRADITIONNELLE DES CHOIX INDIVIDUELS La théorie traditionnelle des choix individuels a été développée par Vilfredo Pareto (1906), John Hicks (1939) et Paul Samuelson (1947). Elle repose sur l’idée que l’individu (ou le ménage) cherche à maximiser une fonction de satisfaction U, dont les arguments sont les biens xi achetés sur le marché : (1) U = u(x1,x2,…,xn) sous la contrainte de revenu : (2) R= ∑px i =1

individuels BERTRAND LEMENNICIER Professeur à l’université Paris II Panthéon-Assas LA THÉORIE TRADITIONNELLE DES CHOIX INDIVIDUELS La théorie traditionnelle des choix individuels a été développée par Vilfredo Pareto (1906), John Hicks (1939) et Paul Samuelson (1947). Elle repose sur l’idée que l’individu (ou le ménage) cherche à maximiser une fonction de satisfaction U, dont les arguments sont les biens xi achetés sur le marché : (1) U = u(x1,x2,…,xn) sous la contrainte de revenu : R= n ∑px i =1