Style De Gérard De Nerval

quatrains suivis de deux tercets. Introduit en France par Clément Marot au début de la Renaissance, il connait son sommet au XVIe siècle. Presque oublié pendant le XVIIIe siècle, le sonnet réapparait au milieu du XIXe siécle avec Théophile Gautier, Gérard Nerval, Baudelaire et les poètes parnassiens (Frontier, 1992, 221-223). Le sonnet est par conséquent une forme qui connait une longue tradition et qui occupe une place capitale dans la poésie occidentale. Mais en quoi cette forme peut-elle être considérée

guillemets et respecter la ponctuation du texte; une coupure doit être signalée par des points de suspension entre crochets [...] § bien intégrées au commentaire: introduire l’idée avant de présenter la citation qui la justifie. Reliez le procédé de style, le registre à l’idée qu’il soutient ou à l’effet qu’il produit sur le lecteur. Ne séparez pas le fond de la forme. Soignez les transitions 3. La conclusion Elle est la synthèse de l’interprétation proposée. Ainsi, elle rappelle les impressions

les figures de style comme les figures d’insistance comme l’accumulation, le parallélisme ou l’anaphore (exemple : « Puisque le juste est dans l’abîme, /Puisqu’on donne le sceptre au crime, / Puisque tous les droits sont trahis, / Puisque les plus fiers restent mornes, /Puisqu’on affiche au coin des bornes / Le déshonneur de mon pays… », Victor Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Gérard de Nerval), les ruptures

les transpositions les plus élaborées. Elle appartient pourtant aux genres les plus divers, et témoigne de son époque, même si l'actualité en a été longtemps absente. Gide, à ses débuts, emprunte, pour Les Cahiers d'André Walter, les langueurs du style symboliste. Le symbolisme est le mouvement littéraire de la fin du XIXe siècle qui mit l'accent sur la valeur suggestive du langage, seule apte à déchiffrer l'univers considéré comme "le symbole d'un autre monde". Même s'il est difficile d'en dater

I) LES FIGURES DE STYLE 1 Les figures par analogie Elles créent de nouvelles images en reliant entre elles, par des points communs, des réalités différentes. La comparaison. Deux éléments, comparé et comparant, sont mis en relation par un outil explicite. Celui-ci peut être une préposition (comme), une conjonction (de même que, ainsi que…), un verbe (ressembler…), un adjectif (semblable…) : les albatros « laissent piteusement leurs grandes ailes blanches/ Comme des avirons traîner à côté d’eux »

BOUSQUET, Jacques, Les Thèmes du rêve dans la littérature romantique, Paris, Didier, 1964. DEMOGEOT, Jean, Textes classiques de la littérature française, XVIII-e et XIX-e siècles, Paris, Hachette, 1909. GENINASCA, Jacques, Les Chimères de Nerval, discours critique et discours poétique, coll. L. Paris, Larousse, 1973. GIRARD, René, Mensonge romantique et vérité romanesque, Paris, Bernard Grasset, 1961. GLAUSER, Alfred, La Poétique de Hugo, Paris, Nizet, 1978. GRANGES,

l'influence de Jean Dorat qui est son maître au collège. Il fréquente des poètes, des humanistes, des clercs, des gens de cour et participe à l'activité de l'Académie de poésie et de musique. En 1558, il devient poète officiel de la cour, il prône un style savant. Vu que tu es plus blanche Vu que tu es plus blanche que le lis, Qui t'a rougi ta lèvre vermeillette D'un si beau teint ? Qui est-ce qui t'a mis Sur ton beau sein cette couleur rougette ? Qui t'a noirci les arcs de tes sourcils

ensemble, il y a la morale positive et pratique à laquelle tout le monde doit obéir mais il y a la morale des arts ». Critique littéraire va se mêler de style et va tenter d’influer sur ce qui fait la méthode. Mme Bovary de Flaubert, censuré par L. Pichat directeur de la revue de Paris qui demande 71 suppressions à Flaubert. Ce qui fait le style de Flaubert c’est son impartial, on lui reproche d’avoir écrit une œuvre impersonnelle et immorale. La critique dans son ensemble va condamner la techniques

fantastique, comme le merveilleux, est un véritable plaisir pour l’esprit habituellement soumis à la contrainte de la pensée rationnelle. Le fantastique permet au lecteur d’imaginer un homme qui se métamorphose, qui survit à la mort, ... 3.6 Exercice de style De nombreux auteurs ont été attirés par le fantastique en raison de la difficulté de "l’exercice fantastique" : faire admettre l’inadmissible dans une forme généralement brève. A la différence des autres genres où la nouvelle est réduite à la portion

: l’anecdote est évincée au profit de quelques indications répétitives de beautés idéales et anonymes, et toute singularité effacée dans la gloire de la forme. D’où les variations, dans une quête du chef-d’œuvre, autour de thèmes et de figures de style reconnus, contraignants, à partir de matériaux prédéterminés comme la reverdie, le chant des oiseaux, les hyperboles laudatives, les légendes antiques ou médiévales, ou enfin la prison d’amour que la forme poétique bâtit autant qu’elle la reflète.