Style La Rochefoucauld

François-Timoléon de Choisy était un homme intrigant et ambigu qui avait la fâcheuse habitude de se travestir. Il se fit même appeler comtesse des Barres et madame de Sancy, mais malgré ses fantaisies peu communes, de grands noms tels que La Rochefoucauld, Mme de Scudéry, Mme de la Fayette et même Louis XIV et Mme de Maintenon faisaient parties de ses amis et ou protecteurs. En effet, sa compagnie était recherchée et appréciée, notamment dans les salons où il avait une place privilégiée. Les ouvrages

aussi dans les attitudes ambigües qu’on lui fera prendre, avec une conscience d’acteur, il est vrai, qui serait un escroc plutôt qu’un comédien. Il en jouera aussi dans l’élégance de son maintien, de sa tenue, conçue moins comme l’expression d’un style naturel que comme un travail d’artiste […] En ce sens, on voit bien que le corps est le lieu, non pas d’une pulsion ou d’une vérité originelle, mais d’un travail, d’une habileté dont le sens est ailleurs : tout au plus le corps œuvre d’art peut-il

Malgré cette enfance « basse » comme nous dit Retz, Mazarin entre au prestigieux Collegio Romano. Cette institution créer par Ignace de Loyola en 1551 est un des bastion de la Contre Réforme. Les jésuites lancent dans cet établissement un nouveau style pédagogique, le Ratio Studiorum (plan d'étude). Cette étude joint à la fois, les exercices de la piété à ceux du corps et de l'esprit de la culture antique à une culture chrétienne. Le jeune Mazarin y apprend la géométrie, l'astronomie et la métaphysique

héros. Britannicus ne peut vaincre Néron, mais il ne le sait pas, tout ce qui l’importe est de récupérer son amante ; comme l’impose la tradition des héros tragiques, Britannicus meurt, sans avoir atteint son but. On observe déjà un changement dans le style du héros : il est de moins en moins impliqué avec les dieux, et son côté surnaturel laisse peu à peu place à un côté plus humain, avec des tragédies humaines. Pour autant il conserve l’image héroïque et assez positive, car on a de la peine pour lui

ensemble de cent vingt-six fables divisé en six livres, précédé d'une Vie d'Ésope, d'une préface et d'une dédicace où l'auteur pose sans ambiguïté sa candidature à la fonction de précepteur du Dauphin, en équipe, semble-t-il, avec le duc de La Rochefoucauld. Le recueil obtient un succès immédiat. L'œuvre a pu être lue comme une « colbertade », et cela d'autant plus que certaines fables ont circulé sous le manteau. Mais l'artiste a délibérément dominé et dépassé la chronique. Les allusions sont

Emplois adj. A.− LITT. et B.-A. 1. [En parlant d'une œuvre, d'un style, d'une manière de parler] Qui développe des idées extravagantes à l'aide d'expressions bouffonnes, voire triviales, en vue de divertir. Les poésies burlesques de Berni. Petites compositions burlesques, divertissements plus ou moins volés aux Italiens (Brasillach, Pierre Corneille, 1938, p. 352) : 1. Ils [les comédiens] avaient pour usage de venir avant la grande pièce, tragi-comédie ou tragédie, soutenir en présence du public

gardant leur originalité propre, ont eût des tendances communes : Admiration des anciens, rigueur de la composition, recherche de naturel et du vraisemblable, goût de la juste mesure, finesse de l’analyse morale et psychologique, pureté et clarté de style. Les générations précédentes (Malherbe, Descartes, Corneille, Pascal) avaient préparés cette période. Le classicisme, c’est une langue sobre et réglé, un langage codifié pour plaire, alliant qualités corporelles dont l’élégance, et vertes chrétiennes

qu’on puisse beaucoup compter sur l’homme, ni beaucoup lui demander. Ce serait une naïvité de croire qu’il est naturellement bon ou raisonable (l’infulence du courant libertin). Un pessimisme profond apparaît au contraire dans l’oeuvre de La Rochefoucauld et de Racine : l’homme est esclave de son amour propre et de ses passions. Les passions sont mauvaises en elles-mêmes et la raison (la volonté) est impuissante à les maîtriser. L’analyse pessimiste est présente aussi dans l’oeuvre de Pascal (l’influence

certain mépris au roseau. Deux hyperboles : « Le moindre vent qui d’aventure / fait rider la face de l’eau / vous oblige à baisser la tête ». Et « Cependant que mon front, au Caucase pareil… ». On rappellera la définition de l’hyperbole : une figure de style qui consiste à exagérer l’expression d’une idée ou d’une réalité. On parle aussi d’emphase, ou d’amplification. Deux antithèses : « Un roitelet pour vous est un pesant fardeau » et « Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr ». La périphrase enfin

changer un personnage de nom que de peau. » lettre à Louise Colet, 16 janvier 1852 : « Ce qui me semble beau, ce que je voudrais faire, c'est un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style [...]un livre qui n'aurait presque pas de sujet ou du moins où le sujet serait invisible, si cela se peut. Les œuvres les plus belles sont celles où il y a le moins de matière ; plus l'expression se rapproche de la pensée, plus le mot colle dessus