Sujet Baron Percher

d’une rude compétition entre les femmes du village, pour savoir qui allait pouvoir se vanter d’avoir le linge le plus blanc. Maurice Robert (Patrimoine de Pays […], Guide d’étude et de valorisation : voir bibliographie en fin de mémoire) parle au sujet de ces bujades* de « carrefour de nouvelles et jury de moralité », ce qui illustre bien leur ancienne fonction sociale de « café des femmes ». Le lavoir était ainsi un espace de forte sociabilité villageoise, mais réservé uniquement aux femmes. Les

tourner ma tête et mon buste : je vis, là-haut, briller dans l'ombre deux yeux phosphorescents. Je dis dans un souffle : « C'est un vampire ? - Non. C'est le grand-duc. » En regardant de toutes mes forces, je finis par distinguer le contour de l'oiseau. Perché sur une saillie de la roche, il avait bien deux pieds de haut. Les eaux l'avaient chassé de son nid, qui devait être quelque part dans le plafond. « S'il nous attaque, attention aux yeux ! » chuchota Lili. L'épouvante m'envahit soudain. « Partons

une place, dit-elle à Fauchery. – Ah ! non, par exemple ! pour ne rien voir ! répondit-il. J’ai un fauteuil, j’aime mieux être à l’orchestre. Lucy se fâcha. Est-ce qu’il n’osait pas se montrer avec elle ? Puis, calmée brusquement, sautant à un autre sujet : – Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu connaissais Nana ? – Nana ! je ne l’ai jamais vue. – Bien vrai ? … On m’a juré que tu avais couché avec. – 10 – Mais, devant eux, Mignon, un doigt aux lèvres, leur faisait signe de se taire. Et, sur une

vaguement roussi, avec une moustache retroussée, qui semblait mousser sur sa lèvre, des yeux bleus, clairs, troués d’une pupille toute petite, des cheveux frisés naturellement, séparés par une raie au milieu du crâne, il ressemblait bien au mauvais sujet des romans populaires. C’était une de ces soirées d’été où l’air manque dans Paris. La ville, chaude comme une étuve, paraissait suer dans la nuit étouffante. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées, et les cuisines

une place, dit-elle à Fauchery. – Ah ! non, par exemple ! pour ne rien voir ! répondit-il. J’ai un fauteuil, j’aime mieux être à l’orchestre. Lucy se fâcha. Est-ce qu’il n’osait pas se montrer avec elle ? Puis, calmée brusquement, sautant à un autre sujet : – Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu connaissais Nana ? – Nana ! je ne l’ai jamais vue. – Bien vrai ? … On m’a juré que tu avais couché avec. Mais, devant eux, Mignon, un doigt aux lèvres, leur faisait signe de se taire. Et, sur une question de Lucy

127 V ................................................................................................ 143 VI............................................................................................... 157 NOTES SUR LA LITTÉRATURE ET AUTRES SUJETS ...... 169 I ................................................................................................. 170 II ................................................................................................ 192 III ......................

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vaguement roussi, avec une moustache retroussée, qui semblait mousser sur sa lèvre, des yeux bleus, clairs, troués d’une pupille toute petite, des cheveux frisés naturellement, séparés par une raie au milieu du crâne, il ressemblait bien au mauvais sujet des romans populaires. C’était une de ces soirées d’été où l’air manque dans Paris. La ville, chaude comme une étuve, paraissait suer dans la nuit étouffante. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées, et les cuisines

vaguement roussi, avec une moustache retroussée, qui semblait mousser sur sa lèvre, des yeux bleus, clairs, troués d'une pupille toute petite, des cheveux frisés naturellement, séparés par une raie au milieu du crâne, il ressemblait bien au mauvais sujet des romans populaires. C'était une de ces soirées d'été où l'air manque dans Paris. La ville, chaude comme une étuve, paraissait suer dans la nuit étouffante. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées, et les cuisines

vaguement roussi, avec une moustache retroussée, qui semblait mousser sur sa lèvre, des yeux bleus, clairs, troués d’une pupille toute petite, des cheveux frisés naturellement, séparés par une raie au milieu du crâne, il ressemblait bien au mauvais sujet des romans populaires. C’était une de ces soirées d’été où l’air manque dans Paris. La ville, chaude comme une étuve, paraissait suer dans la nuit étouffante. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées, et les cuisines