Sujet D Examen Sur L Avare De Moliere

pour Stendhal le thème initial importait peu. Ce qu’il voulait, ce n’était que la vérité absolue dans l’ordre des idées. Et s’il n’avait pas l’imagination des faits, du moins avait-il celle des sentiments à un degré où bien peu surent atteindre. Le sujet pour lui est ce noyau central autour duquel il va 12 cristalliser tout à son aise. Si la comparaison ne semblait irrespectueuse, nous dirions qu’il fait ses romans comme on fabrique les perles japonaises. Au centre, le petit morceau de nacre ou

pour Stendhal le thème initial importait peu. Ce qu’il voulait, ce n’était que la vérité absolue dans l’ordre des idées. Et s’il n’avait pas l’imagination des faits, du moins avait-il celle des sentiments à un degré où bien peu surent atteindre. Le sujet pour lui est ce noyau central autour duquel il va 12 cristalliser tout à son aise. Si la comparaison ne semblait irrespectueuse, nous dirions qu’il fait ses romans comme on fabrique les perles japonaises. Au centre, le petit morceau de nacre

faire plusieurs tours, et qui s’arrêtait toujours devant l’un de nous lorsqu’il fallait désigner la personne la plus aimable ou la plus brave de la société ; mais toujours devant Mme Pignot lorsqu’il s’agissait de découvrir la plus menteuse, la plus avare ou « la plus amoureuse… » Et c’étaient autour d’elle des rires, de cris et des coin-coin, comme dans un troupeau d’oies que pourchasse un épagneul !… A l’entracte, le meneur de jeu vint s’entretenir un instant avec M. Seurel, qui n’eût pas été plus

mêlait son nom n’étaient peut-être que des propos ; du bruit, des mots, des paroles ; moins que des paroles, des palabres, comme dit l’énergique langue du midi. Quoi qu’il en fût, après neuf ans d’épiscopat et de résidence à Digne, tous ces racontages, sujets de conversation qui occupent dans le premier moment les petites villes et les petites gens, étaient tombés dans un oubli profond. Personne n’eût osé en parler, personne n’eût même osé s’en souvenir. M. Myriel était arrivé à Digne accompagné d’une

son nom n’étaient peut-être que des propos ; du bruit, des mots, des paroles ; moins que des paroles, des palabres, comme dit l’énergique langue du midi. Quoi qu’il en fût, après neuf ans d’épiscopat et de résidence à Digne, tous ces racontages, sujets de conversation qui occupent dans le premier moment les petites villes et les petites gens, étaient tombés dans un oubli profond. Personne n’eût osé en parler, personne n’eût même osé s’en souvenir. M. Myriel était arrivé à Digne accompagné d’une

mêlait son nom n’étaient peut-être que des propos ; du bruit, des mots, des paroles ; moins que des paroles, des palabres, comme dit l’énergique langue du midi. Quoi qu’il en fût, après neuf ans d’épiscopat et de résidence à Digne, tous ces racontages, sujets de conversation qui occupent dans le premier moment les petites villes et les petites gens, étaient tombés dans un oubli profond. Personne n’eût osé en parler, personne n’eût même osé s’en souvenir. M. Myriel était arrivé à Digne accompagné d’une

savez peut-être pas que la plupart de nos professeurs vivent sur l’Allemagne, sur l’Angleterre, sur l’Orient ou sur le Nord, comme des insectes sur un arbre ; et, comme l’insecte, ils en deviennent partie intégrante, empruntant leur valeur de celle du sujet. Or, 1 La cousine Bette Chapitre l’Italie n’a pas encore été exploitée à chaire ouverte. On ne me tiendra jamais compte de ma discrétion littéraire. J’aurais pu, vous dépouillant, devenir un homme docte de la force de trois Schlegel ; tandis que

n'y a pas d'amour heureux (Louis Aragon) (1953)n 34 3 *84 Le nombril des femmes d'agents (1953) 35 2 48 Pauvre Martin (1954)n 36 2 *50 La première fille (1954) 38 2 *54 Je suis un voyou (1954) 40 2 62 La mauvaise herbe (1954)n 42 2 *64 Le mauvais sujet repenti (1954) 44 2 *66 P... de toi (1954) 46 3 72 Les sabots d'Hélène (1954)n 48 3 70 Chanson pour l'Auvergnat (1954)nn 52 3 76 Une jolie fleur (1954)n 54 3 *Gastibelza (Victor Hugo) (1954) 55 3 *La prière (Francis Jammes) (1954) 56 1 24 Hécatombe

Il n'y avait pas un an que sa jolie figure commençait à lui donner quelques voix amies parmi les jeunes filles. Méprisé de tout le monde, comme un être faible, Julien avait adoré ce vieux chirurgien-major qui un jour osa parler au maire au sujet des platanes. Ce chirurgien payait quelquefois au père Sorel la journée de son fils, et lui enseignait le latin et l'histoire, c'est-à-dire ce qu'il savait d'histoire, la campagne de 1796 en Italie. En mourant, il lui avait légué sa croix de

battu. Il n’y avait pas un an que sa jolie figure commençait à lui donner quelques voix amies parmi les jeunes filles. Méprisé de tout le monde, comme un être faible, Julien avait adoré ce vieux chirurgien-major qui un jour osa parler au maire au sujet des platanes. Ce chirurgien payait quelquefois au père Sorel la journée de son fils, et lui enseignait le latin et l’histoire, c’est-à-dire, ce qu’il savait d’histoire, la campagne de 1796 en Italie. En mourant, il lui avait légué sa croix de la Légion