Surréalisme Pont Mirabeau

verrons dans un premier temps l’illustration de la tristesse au travers d’objets. Le titre de ma première partie sera “ la représentation de la tristesse par des objets “ et sera composés de trois poèmes : -Le moulin d’Emile Verhaeren - Le Pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire -Le vase brisé de René-François Sully Prudhomme. Nous retrouverons dans ma deuxième en partie le style du mouvement littéraire du baroque avec le thème de miroir. “Il ne faut regarder que dans les miroirs, car les miroirs

rien de doux sans Vénus ? Las ! à l'heure Que je n'aimerai point puissé-je trépasser ! Pierre de RONSARD Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour

l’amour : l’amour qui n’est pas encore là, celui que l’on attend, que l’on cherche, que l’on a enfin trouvé, que l’on a, que l’on garde, qui fuit, qui passe et ne reste pas toujours, qui prend place dans les souvenirs. C’est le sujet même de « Sous le pont Mirabeau » de Guillaume APPOLINAIRE avec ces phrases, deux qui reviennent intervalles réguliers, comme un refrain de ce manque d’amour. « Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure » D’autres auteurs écrivent des poèmes

"Sous le pont Mirabeau", d'Apollinaire Séquence VII « Le pont Mirabeau », Alcools, 1913, Guillaume Apollinaire. ● Guillaume Apollinaire (1880-1918) est né à Rome, d’un père militaire qui abandonna sa mère après sa naissance. Après une jeunesse cultivée, il tente plusieurs métiers et publie ses premiers textes en 1902. Installé à Paris, dès 1907, par sa culture et ses écrits, il s’impose comme une figure de l’avant-garde artistique. En 1913, il publie son chef-d’œuvre, Alcools, puis s’engage

représente les vieux logis d’autrefois. Le poème « Le Pont Mirabeau » est un extrait du recueil Alcools paru en 1913. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il eut une liaison, et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. Il évoque ici un souvenir amoureux. L’illustration que j’ai choisie est un tableau du Pont des Arts peint par Signac, je l’ai utilisé ici car ce pont est le pont du romantisme par excellence, de plus le tableau est

sans lendemains. Maintenant, arrivé à la fin de cette préface, je vais tenter de vous convaincre de lire mon anthologie par le dernier poème de cette dernière : « Le pont Mirabeau » poème qui vous laissera sans voix, Apollinaire exprime ses sentiments d’un amour perdu où lui demeure. J’espère vous avoir mis l’eau à la bouche. Et j’espère vous avoir convaincu.

Les poèmes Le Pont Mirabeau A Sous le pont Mirabeau coule la Seine B Et nos amours C Faut-il qu'il m'en souvienne A La joie venait toujours après la peine D Vienne la nuit sonne l'heure D Les jours s'en vont je demeure E Les mains dans les mains restons face à face F Tandis que sous G Le pont de nos bras passe G Des éternels regards l'onde si lasse D Vienne la nuit sonne l'heure D Les jours s'en vont je demeure H L'amour s'en va comme cette eau courante L L'amour s'en va J Comme la vie est lente

(Loreley). Ensuite, l'eau représente la fuite du temps, le temps qui passe, le cours de la vie que l'on ne peut arrêter, tel un fleuve. Dans Le Pont Mirabeau. l'eau du fleuve est le véhicule mélancolique destiné à emporter les jours, les semaines, les amours du poète. «Passe les jours et passe les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine» Cette fluidité de l'eau est renforcée par l'absence de ponctuation, qui rend mieux compte du mouvement de l'eau. On trouve

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Le pont Mirabeau’’ (1913) poème de Guillaume APOLLINAIRE figurant dans le recueil ‘’Alcools’’ On trouve ici : le texte son analyse Bonne lecture ! Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face

souvenir 1. Le temps retenu par le souvenir 2. La rareté des images 3. Leur portée Diverses figures féminines jalonnent la vie et l'oeuvre poétique d'Apollinaire : Annie liée au séjour rhénan, Marie pour qui il traversait à Paris le pont Mirabeau, Madeleine qui rejoignit son Algérie natale, Louise de Coligny enfin, cette Lou à qui le lia une passion très charnelle mais dont très vite le sépara la guerre ; le poème "Quatre jours mon amour pas de lettre de toi", qui figurera dans le recueil