Les Po Mes
Le Pont Mirabeau
A Sous le pont Mirabeau coule la Seine
B Et nos amours
C Faut-il qu'il m'en souvienne
A La joie venait toujours après la peine
D Vienne la nuit sonne l'heure
D Les jours s'en vont je demeure
E Les mains dans les mains restons face à face
F Tandis que sous
G Le pont de nos bras passe
G Des éternels regards l'onde si lasse
D Vienne la nuit sonne l'heure
D Les jours s'en vont je demeure
H L'amour s'en va comme cette eau courante
L L'amour s'en va
J Comme la vie est lente
J Et comme l'Espérance est violente
D Vienne la nuit sonne l'heure
D Les jours s'en vont je demeure
K Passent les jours et passent les semaines
L Ni temps passé
C Ni les amours reviennent
A Sous le pont Mirabeau coule la Seine
D Vienne la nuit sonne l'heure
D Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
Assonances : ou & eu
Allitérations : L & C
Les figures de styles
Les parallélismes : deux phrases ont la même structure.
Exemple 1 : « Comme la vie est lente Et comme l’espérance est violente » (vers 15 & 16)
Exemple 2 : « Passent les jours et passent les semaines » (vers 19)
Les anaphores : répétition des mêmes mots au début du vers.
Exemple 1 : « L’amour s’en va (…) L’amour s’en va » (vers 13 & 14)
Exemple 2 : « Ni temps passé Ni les amours reviennent » (vers 20 & 21)
Les répétitions : pour exprimer la circulation du poème.
Le refrain : « Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure »
Les personnifications : des choses sans vie reçoivent des caractéristiques humaines.
Exemple 1 : « Des éternels regard l’onde si lasse » (vers 10)
Exemple 2 : « Et comme l’Espérance est violente » (vers 16)
Verbes de mouvements : pour exprimer des sentiments et la fuite de temps.
Exemples : « coule la seine » (vers 1 & 22) « vienne la nuit » (vers 5, 11, 17 & 23) « les jours s’en vont » (vers 6, 12, 18 & 24) « passe »