Suzeraineté

tranquillité de son peuple ». Le roi est à la foi un protecteur et un gardien. B. Un roi justicier et législateur Pour que le roi règne sans partage sur son royaume il lui faut s’imposer non comme un roi suzerain, mais un roi souverain. La suzeraineté suppose la supériorité du roi sur le monde des seigneurs et de leurs vassaux dans le cadre de la vassalité. Et la souveraineté suppose la supériorité du roi sur l'ensemble des sujets de son royaume. En tant que souverain justicier, le roi est

 Séance 8 La renaissance de l’Etat monarchique  Suzeraineté et souveraineté La suzeraineté c’est-à-dire à l’intérieur du royaume. La souveraineté du roi c’est construite à l’extérieur à l’occasion de deux affrontements : la lutte contre l’empereur et la lutte contre le pape. La lutte contre l’empereur : Cette lutte vient des prétentions de l’empereur du saint empire romano germanique, il se prétend détenteur du pouvoir royal. L’empereur revendique l’Auctoritas qui est le pouvoir de

arme redoutable dans les mains des premiers Capétiens, mais les premiers capétiens de ne s’en sont pas contentés, ils ont cherchés aussi à contourner les règles féodales avec la théorie de la suzeraineté, fondée par Suger. II :Le détournement des règles féodales au profit du roi : la théorie de la suzeraineté Nous allons voir les fondements de cette théorie au xiie siècle (A) et son utilisation par le roi (B). Le roi au sommet de la pyramide féodo-vassalique L’artisan de cette théorie

Le Programme Capetien : Suzeraineté, Souveraineté et société d’ordres Adalbéron de Laon († 1030 ou 1031, abbaye Saint-Vincent de Laon), évêque de Laon de 977 à 1030 est un membre de la maison d'Ardenne et un fils de Régnier, comte de Bastogne, et un neveu de Godefroy le Captif, comte de Verdun et d'Adalbéron archevêque de Reims. Après avoir commencé ses études à Gorze, il est de 969 à 974 l’élève à Reims de Gerbert d’Aurillac, le futur pape Sylvestre II. Lothaire, roi carolingien de France,

II)Le passage à la suzeraineté du roi A) De la territorialité et la féodalité A l'origine, les rois n'avait d'autorité que sur l'Ile-de-France. Ils ont tout d'abord assurés leur autorité à l'intérieur de ce territoire puis l'ont étendu à l'ensemble du royaume. Pour cela, ils ont chercher le soutient des grands seigneurs. Pour imposer son autorité le roi va imposer l'idée selon laquelle il est le suzerain supérieur de tout le royaume. B) A la suzeraineté Au 11eme et

« Saint-Michel du Péril », saint patron et protecteur des chevaliers, vient chercher Roland pour l’emmener au paradis, avec d’autres saints. Cela ne fait plus aucun doute : Charlemagne transmet sa suzeraineté à celle de Dieu, faisant de Roland un chevalier de Dieu au ciel. Plus qu’une simple transmission de suzeraineté, on remarque une réelle et forte opposition symbolique avant le dénouement final. En effet, aux vers 10, 19 et 34, nous avons déjà vu que Roland tend son gant vers Dieu. Pourtant, entre ces

reconnaît en dessous d’aucun pouvoir temporel. b. L’apport pontifical et la construction de la souveraineté par les légistes : C’est un rescrit du pape Innocent III à une réponse d’une requête du seigneur de Montpellier et qui pose que la suzeraineté est un concept féodal et que la souveraineté est relative au droit public. Le roi utilise ce glissement sémantique pour restaurer son autorité sur tout le royaume et non plus seulement sur ses vassaux. Il détient pour cela plusieurs arguments dont

royaume », déliant ainsi le roi de France en tant que sujet de l’empereur. A cette lutte externe s’ajoute une lutte au sein des royaumes opposant le roi aux différents seigneurs féodaux. La distinction sémantique opérée au XIVème siècle entre la « suzeraineté » et la « souveraineté » est significative de cet insensible glissement de la royauté féodale vers la monarchie moderne. Tandis que le suzerain reste lié par ses engagements à l’égard de ses vassaux, le souverain dispose d’une autorité directe sur

Hugues Capet au conte de Périgord : « Qui t'as fait conte? ­ Qui t'as fait roi? » Cette élection met le roi sous la dépendance des grands et montre leur indifférence à l'égard du  pouvoir. Il y eut néanmoins des rois très habiles. 2/ La suzeraineté du roi. Au XIIe siècle un autre progrès va être accomplit c'est celui de l'affirmation de la suzeraineté du roi.  C'est ici le retour d'une vision hiérarchique de l'autorité. Les grands seigneurs avait déjà établit une  hiérarchie dans les principautés. Les rois vont user de ses habitudes car tous simplement il ne 

est invoquée pour faire face à ceux qui, à l'intérieur comme à l'extérieur du royaume, tentent de contester l'autorité du monarque. Jusqu'au XVIe siècle, elle est plus une arme doctrinale qu'un concept neutre. La souveraineté se substitue à la suzeraineté : elle ne résulte pas d'un rapport hiérarchique au sein de la structure féodo-vassalique mais d'une suprématie ontologique de la fonction royale. Le roi suzerain imposait sa supériorité en nouant des contrats d'homme à homme avec ses vassaux, ce