Symbole Rossignol Verlaine

Commentaire du poème « Le crapaud » de T. Corbière Révélé par Verlaine, Tristan Corbière est un poète de la deuxième moitié du 19eme siècle. Son recueil poétique "Les Amours Jaunes" associe lyrisme et dérision comme le suggère le titre. Lui-même laid, rachitique et très malade, T. Corbière nous propose dans "Le Crapaud" l'autoportrait tragique et ironique d'un "poète maudit". Nous montrerons d'abord comment ce poème surprenant suggère un univers étrange et chaotique, pour nous intéresser

deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne, je respire l’odeur de ton sein chaleureux » (Vers 1 et 2). De la même façon, Paul Verlaine nous initie aux rêves, mais sans passer par le biais des sens puisqu’il nous plonge directement au cœur de son rêve dans « Mon rêve familier » extrait de Poèmes Saturniens. Effectivement, le rêve est un sujet captivant et riches de symboles pour de nombreux poètes, or celui-ci est clairement contraire à la réalité. Malgré tout, le rêve peut prendre différentes formes

corps qui fit tant de choses Qui dansait, qui rompit Hercule (Valéry, Charmes) - le vers composé de 9 syllabes : un énéasyllabe (vers énéasyllabique) : Tournez, tournez, // bons chevaux de bois, 4//5 Tournez cent tours, // tournez mille tours 4//5 (Verlaine, Romances sans paroles) - le vers composé de 10 syllabes : un décasyllabe (vers décasyllabique) : il est du Xe au XIIe siècle le vers par excellence de la poésie épique (La Chanson de Roland). Il devient ensuite un vers narratif, didactique et lyrique

les raisons de ce choix. Dès le moyen-âge et dans l’art héraldique plus particulièrement, le pélican est associé à la piété : représenté au-dessus de ses petits, quelques gouttes de sang s’échappent de sa poitrine et on nomme celles-ci « piété ». Symbole biblique du Christ eucharistique et de l’amour paternel, il est de coutume de le représenter sur des blasons notamment nourrissant ses petits de ses propres entrailles. Allégorie du sacrifice remarquable dans le choix d’une tonalité pathétique durant

fantaisiste : les trois premiers livres des Contemplations, Les Chansons des rues et des bois, L’Art d’être grand-père), Verlaine (La Bonne Chanson, Amour, Sagesse). – Une poésie de l’affirmation : Rimbaud (Illuminations), Char (Fureur et mystère). – Une poésie de la célébration du monde : Claudel (Connaissance de l’Est), Saint-John Perse (Éloges), John Keats (Ode à un rossignol). – Une poésie des choses : l’éloge des objets (Ponge, Parti pris des choses), Guillevic (Étier). La poésie est exaltation

l’effet : boire la mort pour boire le poison ; L’écrivain et son œuvre : lire un Flaubert EN VRAC Synesthésie : phénomène par lequel 2 ou plusieurs sens sont associés. Fusion esprit-sens. Poètes maudits : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Charles Baudelaire Poème liminaire : Hors numérota° des poèmes ms a tjrs été placé en tête d’une édi°. Considéré comme préface, il présente l’œuvre recueil. Ex de P.L : Au lecteur, C. Baudelaire, rec. Les Fleurs du Mal Mal métaphysique : mal

|surgissement brutal du pronom personnel « je », dans le même vers, marque une rupture avec ce qui précède. Le champ lexical du | | |désir, très présent dans l’évocation du printemps, lui-même symbole de l’amour, souligne l’esseulement du poète qui n’a, sur les| | |« lèvres », au lieu de la douceur des baisers de la femme aimée – suggérés par les « amoureuses fièvres » – , que du « dégoût ».| |

…………………………………… page 12, 15, 16, 17, 20, 22 RONSARD (de), Pierre, ………………………………. page 20, 21 ROY, Claude, ………………………………………….. page 13 SOUPAULT, Philippe, ………………………………... page 10 SUPERVIELLE, Jules, ………………………………... page 13 TARDIEU, Jean, ………………………………………. page 8 VERLAINE, Paul, …………………………………….. page 7, 12, 15, 16, 20, 22 (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____ 3 6 e 5 4 3 e e e (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____ 4 L’Écolière Bon Dieu ! que de choses à faire ! Enlève

de son énergie Autre œuvre : - Émile Verhaeren poétise aussi la ville dans Les villes tentaculaires • exprime une fascination pour la ville industrielle et ses usines à la fois sublimes et terrifiantes. Deux édifices considérés comme des symboles de modernité de la fin du XIXe siècleB. Une liberté de ton Premier vers = hymne à la modernité : « Zone » « A la fin tu es las de ce monde ancien ». • ironie : démarre son œuvre avec « à la fin » • joueur : « Zone » devait être le dernier poème

strophe finale lorsqu'il écrit « Exilé sur le sol au milieu des huées/ Ses ailes de géant l'empêchent de marcher ». Tristan Corbière fait allusion à la similarité de leur combat dans son poème « Le crapaud »: il décrit « un poète tondu, sans ailes/ Rossignol de la boue » et finit par nous avouer que « ce crapaud là c'est moi ». Baudelaire nous confie la compassion qu’il éprouve pour la communauté des victimes de rejet dans « Les petites vieilles » lorsqu'il s'écrie « Ruines ! Ma famille », il nous démontre