Symbolisme Une Charogne

----------------------------------------------------------- | 92 | 1- Bestiaire ascensionnel ------------------------------------------------------- | 90 | 2- Bestiaire de la fuite antique ------------------------------------------------- | 103 | IV- Une Charogne : Analyse d'un poème synoptique --------------------------------------- | 116 | Conclusion -------------------------------------------------------------------------------- | 120 | | | Chapitre II : LES FLEURS

interrogations philosophiques : existence de l’homme, destinée → inconscient : exploration par les surréalistes : expression du rêve → rejet de beau sujets : La Charogne, Baudelaire Le Bel Obus : Apollinaire III/ Le Symbolisme : Mouvement qui s’applique essentiellement à la poésie : apparaît fin 19es, et s’éteint avec le siècle. 1) Ses adeptes, appelés « Décadents » a) Baudelaire : précurseur

français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867(à 46 ans). « Dante d'une époque déchue »2 selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât

différents sans jamais entrer complètement dans le cadre d’un unique mouvement littéraire comme de nombreux auteurs. Tout d’abord, le Romantisme dont il tire l’expression de ses sentiments, l’introspection, le Parnasse pour le culte de la beauté et le symbolisme dont il est l’un des précurseurs. 2) Les Fleurs du Mal est un recueil de poésie, seul recueil en vers composé par Baudelaire. Le poète le dédie a son ami proche Théophile Gauthier, lui aussi poète. Baudelaire commence l’écriture de son recueil

français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). « Dante d'une époque déchue »2 selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât

l’homme, de façon matérielle (architecturale : les temples), immatérielle (le hautbois : la musique), ou divine (l’encens : la religion). Baudelaire dans ce poème se retrouve à la croisée des chemins, entre le romantisme, l’illuminisme et le symbolisme naissant. Le XIXème siècle est également le siècle des Sciences, des connaissances, le siècle qui symbolise également la domination de l’homme sur la Nature. C’est également le siècle de l’exotisme ; au travers des mots « musc », « benjoin » ou

devient thème poétique : Une Charogne chez Baudelaire, blesser des enfants avec une lame de rasoir chez Lautréamont. Le ricanement devient poétique. La recherche de l’absolu est le pendant du Spleen. « Spleen et Idéal » sont les deux parties des Fleurs du mal. La Beauté est idéale, inaccessible chez ce poète. Pour Rimbaud, l’absolu devient le don de Voyant du poète : il voit ce que les autres ne peuvent voir, Nerval poursuit des Chimères, amours perdues Le Symbolisme (1886) Beaucoup de poètes du

Spleen et idéal: Spleen Quelques mots sur Baudelaire, Il publie en 1857 Les Fleurs du Mal, ce qui lui vaut un procès car, dans son recueil, il consacre des poèmes à à des choses blasphématoires (Satan, charogne...). Mais Baudelaire a un double projet: il veut être l'héritier à la fois du Romantisme et du Parnasse. Au romantisme il emprunte le lyrisme et au Parnasse le culte de la forme, pour exprimer ses sentiments . dans une forme parfaite. Le titre d'ailleurs est un oxymore Les Fleurs du

« soucoupe inférieure »eussent dit les précieuses. Malgré les efforts de Hugo et des romantiques pour élargir l’inspiration poétique, la véritable révolution, à cet égard, date des Fleurs du mal et du Spleen de paris . Des aveugles à la charogne et aux vieilles . « la vie parisienne est féconde en sujets poétiques et merveilleux », fussent-ils éclairés par ce que Hugo appelait le « rayon macabre » de Baudelaire. Désormais, si « le sujet ne fonde (plus) la poésie », c’est que le poète ne

Phares). En parall'le de po'mes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l''poque (Delphine et Hippolyte), il a exprim' la m'lancolie (M?sta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beaut' de l'horreur (Une charogne) Naissance 9'avril'1821 D'c's 31'ao't'1867 Activit' Po'te, Critique d'art, Essayiste, Traducteur Nationalit' fran'aise Sujet(s) spleen Mouvement parnassien, symboliste Influences Victor Hugo, Th'ophile Gautier, Sainte-Beuve, Edgar Poe