Symbolisme Une Charogne

reproduction totale ou partielle sans accord préalable de l'auteur par écrit est interdite. L’inattendu en poésie A partir du XIXè, la poésie va se pencher sur des éléments du monde moderne ou transformer des choses laides en objets poétiques. "Une charogne", Baudelaire: description d’un cadavre de femme en putréfaction qui permet de renouveler le thème du memento mori. Le prosaïsme et le laid Le vers libre et le poème en prose La poésie moderne Petits poèmes en prose, s’affranchit des notions

vers 19 : « et l’Angoisse atroce, despotique »De ce spleen qui le ronge, Baudelaire s’inspire pour créer.Les thèmes du Spleen disent l’horreur de l’existence : obsession pour la mort, décomposition, la laideur, le temps qui dégrade tout.Ex : - « Une charogne » // Pierre de Ronsard dans « Je n’ai plus que les os » décrit le corps qui se dégrade à l’agonie. Le memento mori rappelle à ses amis et aux hommes en général leur condition de mortels.II. Mais l’art poétique a le privilège prodigieux de faire que

le Spleen de Paris-provocateur , il connaît un scandale et un procès pour son 1er recueil (1857)-il développe des thèmes nouveaux en poésie : l’alcool, la charogne, la corruption, la ville…-il écrit en vers et en prose ( l’un des premiers à écrire (et à tenter de définir) des poèmes en prose)-traducteur d’E Poe-critique d’art 4.Le symbolisme(fin XIX)-il s’oppose au Réalisme et Naturalisme-on veut suggérer la réalité et non la représenter, on met l’accent sur le mystère, l’invisible-les symbolistes

Histoire de la poésie : cours n°1 Introduction : Du symbolisme au surréalisme Bibliographie : Marcel Raymond, De Baudelaire au Surréalisme 1 –Les précurseurs de la poésie moderne ; Baudelaire, Mallarmé, Rimbaud et le symbolisme 1.1. Baudelaire 1.1.1. La modernité On a coutume de considérer que la poésie moderne, et partant, toute la modernité commence avec Baudelaire et avec Les Fleurs du mal. A la fin du poème Le Voyage, ces vers sont comme une revendication d’un art poétique : Nous voulons

modernité par le refus de la Nature, pour lui ce n'est pas une chose "belle et bonne" comme pour les Romantiques. Il affirme au contraire que le naturel est un espace de "corruption et de dégénerescence". Le poème "La Charogne" décrit le spectacle répugnant et morbide d'une charogne puante au milieu d'une terre enlaidie. Cf exemple. La femme au travers de la Modernité baudelairienne est aussi transformée. Loin d'apporter comme chez les romantiques, une présence unique et généreuse , elle accentue

| | |Le serpent qui danse | | |Une charogne | | |Quand le ciel bas et lourd… (Spleen LXXVIII) | |Etude

sa noblesse et ses vertus. En effet, la réalité ne comporte pas que de vices ou de péchés, mais aussi des aspects mélioratifs et positifs. Ce mouvement pourra toutefois mélanger la laideur et la beauté, comme le fait Baudelaire dans son poème Une Charogne(1857), où il illustre par l'emploi de termes péjoratifs la beauté de ce qu'il décrit. Ainsi donc, le réel but du naturalisme et du réalisme peut être incertain dépendamment des différents artistes de ces courants, mais on peut affirmer que les

ayant réalisé des tentatives de suicide et se décrivant lui même comme maudit, comme il le dit dans Au lecteur “c’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent” Dans ce recueil, Baudelaire va relater une aventure poétique à l'intersection du symbolisme et du romantisme, mais Baudelaire comme nombre de génie littéraire ne s'inscrit réellement dans aucun mouvement particulier, dans aucune case mais puise dans différentes esthétique pour créer quelque chose de nouveau. L'œuvre de Baudelaire a marqué

Phares). En parallèle de poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne) . Art poétique Rejetant le réalisme et le positivisme dont il est contemporain, Baudelaire sublime la sensibilité et cherche à atteindre la vérité essentielle, la vérité humaine de l'univers, ce qui le rapproche en termes philosophiques

a été aussi critique d’art et traducteur : il traduit l’auteur fantastique Edgar Allan Poe. « Dante d’une époque déchue » selon le mot de Barbey d’Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place qui lui est propre dans l’histoire littéraire du 19° siècle. Il a rompu avec l’esthétique classique ; il est aussi celui qui a caractérisé le poème en prose. Aujourd’hui, reconnu comme un écrivain