Synesthésie Baudelaire Correspondanc

enfer, qu’il écrit après une période de crise avec son grand ami Paul Verlaine. Dans ce recueil, il parle d’une harmonie lointaine, et lance un appel au chaos, il est comme possédé par la tristesse et le malheur, preuve du mal qui le ronge. Charles Baudelaire est l’archétype du poète « maudit », avec son œuvre Les fleurs du mal, en particulier la section Spleen et idéal. Le thème du Spleen qui signifie « mélancolie », lui est associé : il est dégouté du monde réel et cherche un moyen de s’en éloigner

les choses, pour dire l’unité du monde. Baudelaire commentant Victor Hugo en 1861 dit que les grands poètes élaborent des métaphores « mathématiquement exactes » en recourant à « l’inépuisable fonds de l’universelle analogie » dans Réflexions sur quelques uns de mes contemporains 1869 Hugo très spécifiquement entend donner la parole à un monde où tout communique avec tout. Cf. V. Hugo Les contemplations Pleurs dans la nuit. Et Baudelaire lui-même se fait le « déchiffreur » de

mai 1860, Charles Baudelaire travaille à un épilogue qu’il doit terminer comme il l’indique à son éditeur Poulet-Malassis : « Je travaille aux Fleurs du Mal . Dans très peu de jours, vous aurez votre paquet, et le dernier morceau ou épilogue, adressé à la ville de Paris, vous étonnera vous-même, si toutefois je le mène à bonne fin (en tercets ronflants) ». On sait ce qu’il en est et le poète n’a jamais achevé ce qui est resté un projet dans lequel Baudelaire déclare son amour

C. Baudelaire, « Un Hémisphère dans une chevelure » (Le Spleen de Paris, 1862) Lecture analytique « Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêve le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? » Baudelaire Lettre à Arsène Houssaye. En 1862, Baudelaire a conscience qu’il a atteint les limites du vers et qu’il

Il faut montrer que le monde est dirigé par l’accident- machine implacable de la vie qui dépend du milieu qui nous entoure. Action-conséquence. Il va travailler sur plusieurs sens. Il y a les correspondances entre ces sens chez Baudelaire et ces auteurs- il y a la notation de la synesthésie. Synesthésie : au départ c’est une maladie-tumeur de cerveau- il y a une sensation supplémentaire à celle qu’on doit avoir. On parle de perceptions simultanées : fondamentale pour les poètes symbolistes.

Objet d'étude: La poésie du 19eme et 21eme siecle Séquence 1: ‘‘ Les Fleurs du Ma l’’ de Baudelaire Lecture linéaire 1: “intérieure” du recueil Les ContemplationsAuteur: Victor HugoDate: septembre 1841Introduction: “Je vais vous présenter une lecture

deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie.» (Mon cœur mis à nu) Toutes les grandes œuvres romantiques témoignent de ce passage de l'horreur à l'extase et de l'extase à l'horreur30. Ces impressions naissent chez Baudelaire du sentiment profond de la malédiction qui pèse sur la créature depuis la chute originelle. En ce sens, les Fleurs du Mal appartiennent au Génie du christianisme. « L'œuvre entière offre un aspect étrange et puissant, conception neuve dans sa

une expérience « banale » comme l'observation d'une fleur, peut prendre un sens politique par contamination : « Moi aussi, j'ai des rayons », dit ainsi la fleur au soleil (« Unité ») ; → étude du plan d'un autre recueil connu (Fleurs du mal de Baudelaire ; Rythmes d'Andrée Chedid ; Elsa d'Aragon...) en remarquant la diversité des thèmes et les progressions idéologiques. C) … car enfin ces « mémoires d'une âme » se fondent sur les événements réellement vécus, même s'ils les déforment → réalité

campagne » ; « odeur de nuit » ; « étoile » ; « trêve »  Meursault semble redécouvrir le monde. La nature l’apaise et le console. * Cet extrait présente de la poésie : « Des odeurs rafraîchissaient mes tempes » => Synesthésies (correspondances faites entre les sens par Baudelaire ». Alors que Meursault est enfermé, il semble enfin libre. Meursault est un mélange de stoïcisme et d’épicurisme. CONCLUSION Camus écrit : « La mort ! A continuer ainsi je finirai bien par mourir heureux ». Il fait

[modifier]Franz Kappus n'a pas vingt ans lorsqu'il décide d'écrire à son aîné, auteur certes jeune (Rilke a 27 ans) mais jouissant déjà d'une certaine notoriété. Ce sont d'abord les doutes de ce jeune élève officier que l'on entend à travers cette correspondance. Le jeune épistolier s'adresse au poète comme à un confident susceptible de l'aider à surmonter l'alternative qui le tenaille: la carrière militaire ou les risques de la poésie. Rilke répond au désarroi de son puîné en ces termes : « Vous demandez