Systeme Educatif Platon

s'avèrent aussi contradictoires que ses multiples visages. La tradition philosophique trouve dans ses aventures un enseignement sur l'âme humaine, les monstres qu'il affronte représentent les plaisirs et les vices vaincus par la sagesse. À l'inverse, Platon le considère menteur et fourbe ; les sophistes doutent de sa sincérité. Adoptant les vues des vaincus, Virgile le décrit comme perfide et cruel lors du sac de Troie. Reste qu'il demeure l'homme accompli, dont le modèle se substitue à celui d'Achille

manœuvres et d’ambitions. * Deuxième distinction : Policy, politics, polity : trois termes en anglais pour désigner politique. Politics : c’est la compétition politique, le jeu pour le pouvoir. Proche de « la » politique Policy : produits du système politique, ce qu’il produit « matériellement » : politiques conduites et initiées par le gouvernement. Politique publique Polity : espace politique global, la communauté politique ; proche « du » politique, plus global Politique = réalité polymorphe

professeur de philosophie dans l’enseignement secondaire. A en croire les témoignages de ses élèves, ce fut un grand professeur, mariant en permanence la singularité de sa pensée avec la pratique des grandes oeuvres de la philosophie occidentale, de Platon à Hegel. Engagé dans la première guerre mondiale, il est démobilisé en 1917. Après la guerre, il reprend son métier de professeur, tout en menant une activité de journaliste, amorcé une dizaine d’années plus tôt par une collaboration régulière à

études auprès de Karl Jaspers sous la direction duquel elle rédige sa thèse intitulée Le concept d’amour chez Augustin1 (1999). Souvent qualifiée de philosophe, elle affirme cependant que : « La majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s’interpréterait aisément comme une série d’essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratique d’une évasion définitive de la politique. »2 (Arendt, 1999) Ainsi elle préfère se définir par sa profession : professeur de théorie

vie sociale. Réfractaires, voire hostiles, à la civilisation moderne, ses adeptes voient dans l’islam — tel qu’il était pensé et pratiqué il y a de nombreux siècle — la solution à tous les problèmes politiques, économiques, sociaux, culturels et éducatifs dont souffre le monde araboislamique, sinon toute la planète. La lutte entre la pensée d’al-Ghazali et celle d’al-Mawdudi continue, et elle constitue sans doute un des principaux facteurs appelés à façonner l’avenir du monde arabo-islamique. Quelle

deux sociétés ainsi que les catégoriser. La méthode historique, qui consiste en l’établissement de faits historiques en vue d’enrichir l’interprétation d’une période et de la comprendre, va nous aider à pénétrer le passé de l’idéologie des deux systèmes pour la reconstruire à la lumière du présent afin de la rendre pertinente en l’adaptant aux réalités actuelles. 0.4.2. Techniques Pour compléter les différentes méthodes nous nous sommes appuyés sur les techniques suivantes : • L’entretien, pour

certains. La femme était sous l’hégémonie maritale et les enfants étaient soumis à la puissance paternelle. Sur le plan juridique, le père représentait ses enfants mineurs. Quant à la femme, elle n’avait aucun droit que ceux relayés par son mari. Ce système marquait les places sans ambiguïté. De nouvelles lois, au cours des XIXe et XXe siècles, ont aboli la puissance paternelle, qui jusque-là servait de référence aux textes juridiques. Suite à l’abrogation de la correction paternelle (le père pouvait

pertinents comme Des délits et des peines de Beccaria, Surveiller et punir de Foucault (deux œuvres citées assez fréquemment), ou plus rarement le texte de Hegel qui se rapporte à la question dans les Principes de la philosophie du droit, ou celui de Platon dans le Gorgias etc., soit qu’il utilise intelligemment des problématiques canoniques ou des textes de philosophie politique moins spécifiques (la République, le Contrat social, le Prince), il pouvait produire une réflexion philosophique satisfaisante

compris les théologiens, la pensée des philosophes et plus particulièrement la pensée du philosophe ARISTOTE. Pour PLATON, il n’y a pas eu de rupture dans la connaissance de son système de pensée, depuis l’Antiquité jusqu’à la Renaissance : il a été étudié, lu, enseigné pour sa très forte compatibilité avec le christianisme de l’époque. A partir du XIIIème siècle, la concurrence entre PLATON, classique, et la pensée d’ARISTOTE, forment l’essentiel de l’émulation intellectuelle au sein des universités

controverses dont Xénophon s'est fait l'écho : lui-même était d'avis que les femmes fussent sportives, car il n'admettait pas que, si elles restaient constamment au foyer pour filer la laine, elles pussent mettre au monde des êtres vraiment sains ! Platon, influencé, comme lui, par Lacédémone, voulait, dans Les Lois, rendre l'éducation sportive obligatoire pour les deux sexes ; quant à Aristote, il affirmait prudemment qu'il fallait alterner avec soin les travaux spirituels et corporels... Ainsi, le