T Gautier Préface De Mademoiselle De Maupin 1836

d'une longue procédure judiciaire, George Sand obtient satisfaction44. La rupture entre George Sand et Michel de Bourges intervient en juin 1837. En juillet, Félicien Mallefille, le précepteur de Maurice, devient l'amant de George Sand41. Le 28 août 1836, George Sand quitte Nohant, avec ses enfants, pour rejoindre la Suisse où l'attendent ses amis Franz Liszt et Marie d'Agoult41. C'est par Musset que George Sand avait fait la connaissance de Franz Liszt, qui donnait des leçons de musique à la soeur

PERDUES » 1 Le mot « bizarre » (ou « bizarrerie ») revient souvent dans La Comédie humaine. C’est un mot d’époque. Hugo, dans la préface de Cromwell (1827), l’utilise, l’associant au grotesque qui, dit-il, « [...] fait hardiment saillir toutes ces formes bizarres que l’âge précédent avait si timidement enveloppées de lan- ges ! »2 Dans Mademoiselle de Maupin (1836), Gautier fait décla- rer au héros : « [...] le côté simple et naturel des choses ne se révèle qu’après tous les autres, et je saisirai tout

------------------------------------------------- Ces jeunes gens ont le sentiment d’être né trop tard, dans un monde trop vieux, dans une société matérialiste. ------------------------------------------------- Musset, La Confession d’un enfant du siècle(1836) ; Chateaubriand, René (1802) ; ------------------------------------------------- Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830) ; Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène. ------------------------------------------------- -------------------------------------------------

Dans Germinal, il s’intéresse au sort des mineurs et accuse la société de façon directe. Son œuvre correspond à la fin du 2nd Empire et est donc moins inquiétées par la censure. Certains écrivains s’exilent, au sens moral ou esthétique : Gautier, Leconte de Lisle. Les Parnassiens se tiennent à l’écart dans leur « tour d’ivoire ». Malgré son discrédit, le 2nd Empire est une période de riches apports. Avec l’essor du chemin de fer, il y a une uniformisation de la France et une disparition

...................................18 - Présentation de l’œuvre.........................................................19 - Analyse de l’œuvre.................................................................19 3) Théophile Gautier - Biographie.................................................................................20 - Analyse des ses articles et nouvelles........................................21 III. Drogues et art 1) Edgar Degas.........

littérature. En effet, alors même que le combat pour la liberté de la presse (consacrée par la loi de juillet 1881) fait rage, de nombreux écrivains, de Chateaubriand à Zola, publient dans les journaux des articles, des critiques, des lettres d’opinion. En 1836, avec La Presse, Émile de Girardin crée le journal moderne, à prix modeste grâce à la publicité et à l’importance de la diffusion. La littérature trouve sa place dans ce journal à travers le roman feuilleton, promis à un énorme succès – de nombreux

épanouissement du lyrisme personnel, qu’avait préparé Chateaubriand, et avait lui le préromantisme de 18ème siècle. Il est inspiré par l’exaltation de moi. La méditation de Lamartine en (1820), la bataille d’Hernani au théâtre- français (1830), la préface de Cromwell, Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, Atala de Chateaubriand et l’échec des Burgraves (1843) marques les grandes dates du romantisme mais sa vitalité s’affirme bien plus avant dans le siècle: les écrivains nés vers 1820, Baudelaire

des classiques, exalte la liberté, l'imagination et considère le « moi » comme une valeur absolue. Un mouvement : Le chef de file de ce mouvement, qui a compté Stendhal et Honoré de Balzac, a été pendant un temps Victor Hugo. Dans son manifeste la Préface de Cromwell (1827), il dénonce le carcan des règles classiques, déclare la supériorité du drame sur la comédie et la tragédie et convoque des références culturelles inédites comme les auteurs du Moyen Âge. Le conflit entre les classiques et les romantiques

aux émeutes du quartier de la Croix-Rousse dans la répression desquelles s’illustra Aupick. En janvier 1836, la famille revint à Paris où, en avril, Aupick fut promu colonel et nommé chef d'état-major de la première division. Baudelaire, alors âgé de quinze ans, adolescent long et pâle, fut inscrit comme interne au collège Louis-le-Grand. Il s’y lia avec des condisciples, Théophile Gautier et Louis Ménard. Mais il en étonna bien d’autres ; l’un raconta : «C’était un esprit exalté, plein parfois

(1837-1866)", Études baudelairiennes, IX, Neuchâtel, La Baconnière, 1981, p. 75 à 177. 8. Sur l'influence de Gautier, voir R. Vivier, L'Originalité de Baudelaire, p. 200 et suiv.; J. Pommier, Dans les chemins de Baudelaire, p. 74 et suiv.; le ch. VI du Baudelaire de J. Prévost. (Pour les ouvrages fréquemment cités, les références bibliographiques complètes sont après les notes) 9. A. Guyaux, préface à Volupté, "Folio", Gallimard, 1986, p. 15. 10. Lettre-poème à Sainte-Beuve, "Tous imberbes alors..."