Taffetas

lorsque le narrateur donne au passé une fraîcheur propre au présent : intervention du narrateur : « O bonne tante, que vous étiez jolie ! » Emploi du passé, montre l’attache de Nerval au passé, quand tout était joli et pur. « Une grande robe en taffetas flambé, qui criait du froissement de ses plis » : allitération euphorique en « f » qui rappelle la légèreté des froufrous. Cette fraîcheur se retrouve dans la magie qu’attribue le narrateur au passé : isotopie du féérique, de l’exotique : « vieille

européenne du piano. A l'époque pour l'acheter, ils s'étaient enlevés le pain de la bouche [...]. Aujourd’hui cette bouche mord férocement dans le vêtement. A l'époque cette sale coquette d'Erika aurait préféré mourir plutôt que de se présenter en jupe de taffetas et chemisier blanc comme les autres. [...] La mère piétine la robe de ses pantoufles qui sont aussi propres que le plancher en dessous, et donc incapables d'abimer ladite robe, en plus les semelles sont souples. [...] Alors, armée de ciseaux de cuisine

française de Topaze en 1933, en terminant par Moulin Rouge en 1952, en passant par les costumes de Mae West dans Every Day's a Holiday (1937). En 1939, la guerre éclate. Elsa Schiaparelli crée une collection printemps 1940 plus sombre, avec des taffetas imprimés camouflage et brun. Elle part pour New York en 1940 et à part un passage éclair de quelques mois à Paris en 1941, elle y restera jusqu'à la fin de la guerre. A son retour en France, la mode avait changé, avec la nouvelle vague lancée

au 17ème siècle [pic] Marie-Thérèse d’Autriche et le Dauphin Louis Les tissus étaient très variés allant du coton à la soie en passant par la laine et toutes sortes de mélanges qui avaient pour nom : basin, étamines, ratine, panne, taffetas... Les Indes fournissaient des étoffes précieuses telles les mousselines vaporeuses ou les indiennes qui seront interdites à partir de 1686. La siamoise, dont le nom évoque le pays de provenance, était un tissu composé de soie et de coton, souvent

technique. C’est la manière dont s’entrechemele les fils. C’est très solide, on passe chaque fils de chaîne. Cela fait un dessin à chevron. Le satin est une façon de passer les fils, là ou cela va être brillant et joli avec la soie. La toile se dit aussi taffetas. Le velours vient de l’idée de velu. Cela est venu d’Italie. Il a des poils dressés très serrés. C’est lent à tisser donc c’est luxueux. Les tissus qui sont façonnés sont rasés à plusieurs endroits plus qu’à d’autres afin de faire des formes géométriques

les défroisseurs à vapeur SteamOne supprimeront tous les plis sans jamais lustrer ou brûler vos vêtements. Steamone prend soin de toutes les matières, même les plus fragiles : mousseline, soies, coton, tulle, broderies, dentelles, perles, laine, taffetas. Grâce à son diffuseur de vapeur SteamOne défroisse et repasse sans condensation. Il rénove aussi bien les fibres naturelles, les soies délicates et les tissus d'ameublement. Grâce à sa polyvalence SteamOne vous permet d'innombrables applications

n’ont d’ailleurs pas de définition lexicale (celles, provoquant une allitération en l qui s’oppose aux précédentes par sa légèreté, ce que confirment les mots airs et volants - qui désignent rubans ou jupes: "on a donné ce nom [...] à des bandes de taffetas qu'on attachait aux jupes des dames [...] C'était autant de cerceaux volants, parce qu'ils n'étaient cousus que par le haut, et que le vent faisait voler le bas à discrétion." de Jaucourt, in Encycl. (Diderot), art. Volant (1765). Sur les bancs

terminent par as : as, atlas, ananas, appas, bas, bras, canevas, cervelas, chas (d'une aiguille), chasselas, choucas, compas, coutelas, débarras, fatras, fracas, frimas, galetas, glas, gras, haras, las, lilas, Lucas, matelas, Nicolas, pas, ras, repas, taffetas, tas, Thomas, tracas, trépas, etc. Les mots courants qui se terminent par at : abat, achat, adéquat, aérostat, agrégat, apostat, apostolat, apparat, artisanat, assassinat, assignat, attentat, avocat, baccalauréat, califat, candidat, carat, castrat

les bijoux et grelots. Tous ces éléments de parures contribuaient à la même aspiration : amplifier la beauté de celles qui les portaient. La vertugade, puis plus tard vertugadin, est une étrange cage de tissu empesé recouvert d'un bas de jupe de taffetas épais et parfois cerclé de joncs d'osier donnant une forme conique à la jupe. Ce jupon se porte sous la robe pour lui donner du volume. La robe est largement décolletée en forme carrée, souvent avec une ouverture triangulaire sur le devant pour

stocks anciens chez des grossistes spécialistes partout en Europe. Ensuite, tout est affaire de lumière, de parti pris et de technique (comment capter les projecteurs, comment donner sa cohérence à un spectacle, comment éviter tel bruissement de taffetas au preneur de son). Personnellement je travaille aussi beaucoup avec des costumes anciens glanés aux Puces ou dans les archives, que je « dissèque » et « recycle ». Ensuite arrive le magnifique travail des patines, des teintures et des pochoirs…