Tant Que Mes Larmes Pourront Larmes épandre Sonnet Xiv

 Séquence 1 – Itinéraires de l’amour : la poésie lyrique Texte 1 Support : L’Olive, sonnet X (1550), Joachim Du Bellay (1522-1560) Du Bellay contribue à enrichir la poésie française en employant une forme considérée comme moderne pour l’époque : le sonnet. Né au XIIIème siècle en Italie, diffusé grâce à l’œuvre de Pétrarque qui chante son amour malheureux pour une jeune femme, le sonnet devient, au XVIème siècle, la forme lyrique par excellence. Du Bellay utilise exclusivement ce type de poème

auteures : Stéphanie et Judith commentaire composé d’un sonnet de louise labé Discipline : français Niveau : 1ère (séries générales) Durée : 2 heures Objectif(s)  Etudier une forme fixe : le sonnet  Analyser l’écriture poétique lyrique et son rôle  Découvrir le renouvellement d’une tradition poétique  Mettre en relation un poème et une préface Document(s) nécessaire(s)  le poème « Tant que mes yeux pourront larmes épandre… »  la préface de Louise Labé Déroulement  Objet d’étude :

composé d’un sonnet de louise labé | Discipline : français Niveau : 1ère (séries générales) Durée : 2 heures Objectif(s) ( Etudier une forme fixe : le sonnet ( Analyser l’écriture poétique lyrique et son rôle ( Découvrir le renouvellement d’une tradition poétique ( Mettre en relation un poème et une préface Document(s) nécessaire(s) ( le poème « Tant que mes yeux

poétesse française. Surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance. Tant que mes yeux pourront larmes épandre A l'heur passé avec toi regretter, Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth, pour tes grâces chanter ; Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre, Je ne souhaite encore point mourir. Mais

le recueil avait aussi les poèmes écrit en son honneur par les poètes de son cercle. En 1565, Labé est tombée malade. Elle a succombé à son maladie en 1566. « Tant que mes yeux » est un sonnet écrit par Louise Labé. C’est le sonnet XIV de son texte « Evvres ». Le poème était publié en 1555 dans la période de la Renaissance. Ce sonnet est un poème qui associe la perte d’amour à la mort. Il exploitant les thèmes du temps qui passe et de la nécessité du désir d'amour pour pouvoir vivre. Les premiers

(1 549) - PONTUS DE TYARD (1 521-1 605)Lorsque je vis ces cheveux d’or dorer Tant gentement cette vermeille glace, Et

LE PIN DES LANDES On ne voit, en passant par les Landes désertes, Vrai Sahara français, poudré de sable blanc, Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eau vertes D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc. Car pour lui dérober ses larmes de résine, L'homme, avare bourreau de la création, Qui ne vit qu'aux dépens de ceux qu'il assassine, Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon ! Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte, Le pin verse son baume et sa sève qui bout

Texte B LE PIN DES LANDES On ne voit, en passant par les Landes désertes, Vrai Sahara français, poudré de sable blanc, Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eau vertes D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc. Car pour lui dérober ses larmes de résine, L'homme, avare bourreau de la création, Qui ne vit qu'aux dépens de ceux qu'il assassine, Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon ! Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte, Le pin verse son baume et sa sève qui bout

« Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin… », où il évoque sa douleur à travers des souvenirs. Louise Labé, quant à elle, se lance dans une formulation originale de la conception du sentiment amoureux notamment dans « Tant que mes yeux pourront larmes épandre.. » tiré de Sonnets, où elle valorise le malheur, qui serait intimement lié à l’amour. D’autres poètes, quant à eux,  ont exprimé à la fin du XIXème siècle leur « Spleen » ou mal de vivre comme Baudelaire dans Les Fleurs du Mal, qui évoque

de « prier de les lui rendre, » (lignes 4-5). Quelle est la conception de l'amour dans la poésie de la Renaissance? Comparez-la avec la notion de "fin amor" de la poésie courtoise. Dans les poèmes "Chant de Mai et de Vertu," "Tant Que mes yeux pourront larmes épandre," et "Quand vous serez bien vieille..." l'amour est décrit d'une manière très personnelle. L'amour de la poésie de la Renaissance était plus fervent, plus authentique que ceux de la poésie courtoise. C'est peut-être à cause de l'évolution