Taoïsme

sa source dans les sociétés traditionnelles sibériennes. Cependant on observe des pratiques analogues chez de nombreux peuples, à commencer par les Mogols qui seraient originaires de Sibérie, mais aussi au Népal, en Chine qui a été repris par le Taoïsme, au Japon, en Corée, chez les indiens d'Amérique du nord et chez les indiens d'Amérique latine, voire en Corse avec son "Mazzeru". Le chamane est une personne qui peut relier le monde des morts à celui des vivants, et pour lui l'être humain n'est

de l'univers, à la primauté de sa civilisation. Les premières dimensions difficiles à saisir de la Chine classique sont celles de sa vie religieuse : La religion en chine prend plusieurs formes et admet plusieurs systèmes; le confucianisme, le taoïsme et le boudhisme se sont ajoutés à une vie religieuse largement antérieure. Mal ouverte sur l'extérieur, la Chine aura vécu repliée sur elle-même, résultat d'une civilisation à l'esprit parfois peu tolérant; ceci lui aura valu un retard par rapport

jour un sentiment religieux qui, au fil du temps et des lieux, prend des formes très différentes : animisme, chamanisme, polythéismes (grec, romain, égyptien,…), monothéismes (judaïsme, christianisme, islam), sagesses à demi-religieuses (bouddhisme, taoïsme,…), déisme,….. Qu’y a-t-il de commun à toutes ces formes d’expression ? Qu’elle est l’essence du fait religieux ? 2) Le sacré et le profane Le sentiment religieux est le sentiment du sacré. Le sacré est ce qui ne peut être touché sans le souiller

la question de l'origine. C'est d'ailleurs plus une théorie du pendant et de l'après qu'une théorie de l'avant [à la base, c'est une théorie du rayonnement].Le néant est une intuition qui existe dans une partie de la pensée asiatique (bouddhisme, taoïsme, sans compter l'importance pour l'Asie de la théorie du vide). On est aussi face à ces religions "sans dieu" ou religions de la nature (Cf Chine).Le nirvana : Disparition, extinction dans le néant => La mort, le retour au néant [sauf que tout cela

détournant les adeptes des médecins attitrés au profit des promesses illusoires de guérison». C'est dans le sens de sous-branche de religion que l'on peut parler de secte pour les groupements issus du bouddhisme, de l'hindouisme, du shintoïsme ou du taoïsme. Mais autant ces religions ont toujours été plus ou moins ouvertes à la dissidence, autant le christianisme, se voulant par nature universel, l'a longtemps combattue : dans les pays catholiques, toute dissidence, qualifiée d'hérésie, a donc toujours

leur sort dans l'au-delà. Selon D'Holbach, seule la peur suscitée par les puissances imaginaires est responsable de l'attitude religieuse. La part de chacune de ces croyances, âme, mythes, êtres divins, varie selon les religions. Par exemple, le Taoisme et le Bouddhisme ne nécessitent pas une croyance en un ou plusieurs dieux, alors que dans les religions monothéistes, la croyance en Dieu est l'élément primordial. Dans tous les cas, cependant, la croyance que la conformation de l'individu à l'ordre

les Chinois signent un traité afin de préserver leurs intérêts maritimes. 3) Une culture prépondérante en Extrême-Orient La culture chinoise, diffusée par des livres imprimés dès le VIIIe siècle, est composée de trois apports fondamentaux. Le taoïsme est une philosophie et une religion fondées sur les textes de Lao Tseu, qui met notamment en avant le développement personnel en respectant l’équilibre entre le yin et le yang). Le confucianisme : est une philosophie de Confucius reposant sur l’exaltation

très différents l’un de l’autre : du nord et du sud. Ici, nous traiterons seulement du bouddhisme du nord : Chine, Corée et Japon. Dans ces régions le bouddhisme a été traduit en caractère chinois et les concepts sont principalement empruntés au taoïsme. En effet, il existe assez de différences philosophiques entre les deux bouddhismes. 1) La base philosophique Au regard du bouddhisme, tous les êtres vivants sont égaux et indépendants, donc les êtres humains sont des individus à part entière

nature.) taoïsme  nom masculin Religion populaire de la Chine qui s'inspire des doctrines de Laozi et d'antiques traditions locales Complément encyclopédique Selon Laozi (VIe s. av. J.-C.), l'adepte doit apprendre à s'unir au tao, c'est-à-dire « la voie », qui est à la fois le principe primordial de l'univers et l'agent de ses transformations infinies. Le taoïsme professe notamment des enseignements sur les énergies, la méditation et la « Longue Vie ». Souvent méprisé et persécuté, le taoïsme a durablement

(Kali-Yuga) des hindous, qui aurait débuté bien avant la période historique que Guénon situe à partir du VIème siècle avant J.C. A cette époque" des changements considérables se produisent. En Chine l'on assiste à la division de la doctrine entre taoïsme et confucianisme, aux Indes apparaît le bouddhisme, Rome naît à l'Histoire, la Grèce connaît le début de la civilisation dite "classique" avec les premiers symptômes de la décadence moderne, à savoir les débuts du "rationalisme". Les cycles ne