La théorie du le fait religieux
LA MAGIE
L'origine du mot magie est très discutée. Certains n'y voient que la racine grecque magia, alors que d'autres remontent aux Perses de la période mazdéenne, chez qui le magoï était une personnalité importante dans le système religieux du zoroastrisme[1] . D'autres, enfin, regardent vers les peuples sémitiques du Moyen-Orient, voyant son origine dans le mot akkadien magdim.
MAGIE ET SCIENCE : Une très grande majorités de personnes opposent ces deux notions, qu'il soit "du côté de la science", ou "du côté de la magie". Certains toutefois considèrent que l'une comme l'autre tentent toutes deux de modéliser les lois naturelles d'une manière différente, et tentent une synthèse de ces deux modèles d'appréhension du monde et de ses fonctionnements, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients.
Magie blanche et magie noire
Bien qu’une importante part des adeptes modernes de la Magie prennent pour une hérésie toute tentative de catégorisation, tendant souvent à dire qu’il n’existe pas différentes magies mais une seule, l’anthropologie a démontré que l’homme fait traditionnellement la distinction entre deux sortes de pratiques, de par leurs buts : la magie blanche et la magie noire (anciennement nommées "théurgie" et "goétie"). La première concerne une utilisation de la Magie à des fins altruistes, ou préventives lorsqu’elle est pratiquée pour soi. La seconde désigne une Magie motivée par des fins de vengeance, et visant à l’échec d’une victime (ou d’une communauté de victimes) dans un domaine particulier de sa (leur) vie. Les adeptes de la magie noire passent pour être néfastes à la société, dont ils s’évertuent à perturber l’équilibre, tandis que les adeptes de la magie blanche sont censés rectifier ces troubles, ou les empêcher.
C’est ainsi que, depuis les sociétés qui accordent un certain crédit aux pratiques magiques jusque dans l’imaginaire populaire, les magiciens peuvent être du côté du Mal (si l’utilisation qu’ils font de