Tartuffe Acte V Scène 3

atteinte à la réputation de son père, car les gens de théâtre étaient mal considérés au dix-septième siècle. Molière était surnommé l'homme-théâtre ; en effet, il a, au cours de sa vie, exercé quatre métiers du théâtre : il fut comédien, metteur en scène, dramaturge, car il ne trouvait pas de pièces à son goût, et directeur de troupe. D'ailleurs, sa troupe, "l'Illustre Théâtre", formée avec les Béjart, a été nommée troupe du roi en 1665. Il a transformé la comédie en abordant des sujets sérieux

que jouant un rôle dans la société]) Le comique est une tonalité : - qui part d’une anomalie (un excès, un effet de surprise comme la chute, une gaucherie physique, la répétition [verbale par exemple] ; par exemple, le personnage de Tartuffe dans « Tartuffe », il y a quelque chose de déréglé) - qui conditionne une distance affective qui rend possible le rire (par exemple : Arnolphe dans « L’Ecole des femmes » a des sentiments sincères, ce qui rend nécessaire des procédés. - où

de l’hypocrisie (Acte V, scène 2) Introduction: -Situation extrait : Don Juan, libertin athée, annonce pourtant sa “conversion” à son valet Sganarelle à la fin de sa dernière entrevue avec Elvire (IV, 7), sa femme qu'il a abandonnée. Ce projet est le fruit des pressions contre lui, que DJ a vues se multiplier au cours de l’Acte IV. Or, cette conversion est mise subitement en pratique au début de l’Acte V, ds la scène de réconciliation avec son père, Don Louis, scène qui constitue un

être prononcées sur scène. En effet, lors de la représentation, les répliques seront prononcées par les comédiens et entendues des spectateurs tandis que les didascalies, non entendues des spectateurs, seront interprétées par les comédiens qui en tiendront compte dans leur jeu d’acteur. Les didascalies sont en italiques, ou en lettres capitales pour les noms des personnages. Elles permettent ainsi au lecteur de s’imaginer la scène même si elles servent avant tout au metteur en scène ainsi qu’aux comédiens

1673, est un dramaturge et acteur de théâtre français. Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a créé des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur. Il a polarisé les passions. Ses ennemis l’ont contraint à s’orienter vers des sujets plus

MOLIERE SEDUCTEUR : TARTUFFE ET DOM JUAN VUS PAR LA CRITIQUE. François Rémond (Université Paris III – Sorbonne Nouvelle). En premier lieu, il paraît important de définir précisément le concept de séduction : Dans la langue courante contemporaine, le terme possède une axiologie majoritairement positive (1) : Le Sens propre distingue un sens « littéraire ou plaisant » : « En Parlant d’un homme, amener (une femme) à lui accorder ses faveurs hors mariage » et une extension de sens moderne précisément

l’actrice Madeleine Béjart la troupe de l’Illustre Théâtre et prenant pour pseudonyme Molière. En 1664, sa pièce Tartuffe est censurée. Pour nourrir sa troupe et en s’inspirant du héros espagnol de Tirso de Molina (1620), il écrit en l’espace de deux mois Dom Juan (1665) qui, malgré le succès qu’il rencontra, ne fut joué que 15 fois à cause notamment de son « impiété ». Reprise sur scène au XIXème siècle, elle est aujourd’hui reconnue comme un chef d’œuvre du théâtre français. Il s’agit de l’histoire

Dictionnaire de l'Académie Française, première édition (1694) 2. Analyse de l’œuvre Molière, Tartuffe ou l’Imposteur, 1669 I. Une œuvre censurée : 1) La critique du clergé, un discours révolutionnaire a- Tartuffe, un faux dévot Un dévot est un individu particulièrement attaché aux principes religieux et manifestant un zèle prononcé dans leur pratique. Tartuffe, en effectuant de nombreuses prières quotidiennes et ne perdant aucune occasion pour donner

malgré lui » d'autres plus psychologiques et des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, comme Tartuffe en vers, et Dom Juan écrit en prose. Mais il n'a pas toujours été soutenu, en 1664 Molière voit Tartuffe interdit, pièce violemment condamné par les dévôts. Sous leur pression, Molère suspend les représentations et est forcé de remplacer Tartuffe en écrivant Dom Juan dans l'urgence . L'auteur réecrit l'histoire du libertin en s'inspirant de deux pièces français

écrit Tartuffe où il dénonce l'hypocrisie religieuse mais cette pièce indigne les dévots au point que le roi la fait interdire pour cinq ans. Malgré tout en 1665 le dramaturge réplique avec la pièce de Dom Juan. Ainsi tout au long de cette oeuvre il évoque la religion et le surnaturel. En effet la plupart des personnages se réfèrent à la religion. Ainsi, le personnage éponyme, Dom Juan, est emblématique de la controverse de la religion appuyée par Molière. Dom Juan : L'Acte I scène 1 Sganarelle